(Minghui.org) En septembre 2013, mon frère m'a téléphoné. Il m'a dit que mon père n'avait pas mangé depuis quatre jours et qu'il ne faisait que boire un petit peu de lait. Comme mon père avait presque 80 ans, j'ai accepté d'aller chez lui et de l'aider.

Cependant j'ai pensé : « Je suis responsable pour la production de tout le matériel de clarification de la vérité de la région. Mon frère vit à 100 kilomètres d'ici et ce n'est pas commode de faire des aller-retour. Que devrais-je faire? »

« Stop! » pensais-je. « Je dois arrêter de penser et abandonner mes attachements. Je dois suivre les arrangements du Maître et laisser les choses suivre leur cours naturel. »

Je suis retournée chez mes parents le lendemain et mon père a commencé à manger ses repas normalement. Tous les membres de ma famille étaient très surpris de voir son amélioration et ils ont pensé que c'était dû à sa joie de me voir.

Je lui ai soufflé à l'oreille : « As-tu chanté les mots 'Falun Dafa est bon' et 'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon' dans votre cœur? » Il a répondu qu'il les chantait tous les jours et qu'il se sentait revivre. J'ai compris que sa vie avait été prise en charge par Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) et qu'il aurait un brillant avenir peu importe ce qui allait lui arriver. J'ai décidé ce soir-là que je rentrerais chez moi le lendemain et ma mère et mon frère étaient d'accord.

Plus de décisions

En novembre 2013, mon mari a commencé a faire l'expérience du karma de maladie. Il a commencé à avoir des symptômes d'une thrombose cérébrale. Pendant ce temps, ma fille était sur le point d'accoucher et comme elle n'avait pas de belle-mère, elle avait donc besoin de moi pour prendre soin d'elle.

À l'époque, des compagnons de cultivation sont venus chez moi pour étudier le Fa et émettre la pensée droite. Ils m'ont rappelé de regarder à l'intérieur et ils m'ont aussi indiqué que j'avais un attachement à l'inquiétude. J'ai alors compris que je m'inquiétais profondément pour mon mari de façon préjudiciable, en souhaitant qu'il passe son test rapidement. Je m'inquiétais aussi au sujet de l'accouchement de ma fille aussi bien que de son besoin de mes soins. N'était-ce pas là des attachements humains ? J'ai senti l'importance de laisser aller mes attachements et de suivre les arrangements du Maître.

Peu de temps après, mon mari a pu aller étudier le Fa avec un autre groupe d'étude. Ma fille a accouché en décembre et je suis restée chez elle pendant un mois pour en prendre soin. Pendant ce mois-là, j'ai été capable de clarifier la vérité à la famille de mon beau-fils.

Je me suis aussi entendue avec ma fille de retourner chez moi un mois après la naissance. Ma fille ne supportait pas l'idée de me laisser partir ; cependant elle a compris qu'aider les gens à comprendre le Falun Dafa et la persécution était la chose la plus droite que je devais faire. Alors elle a été d'accord que je parte.

Cependant, deux jours avant de rentrer chez moi seulement, mon frère m'a téléphoné et m'a dit que ma mère âgée était tombée et que la moitié de son corps ne bougeait plus. Ce soir-là, ma belle-sœur m'a téléphoné et m'a demandé d'aller prendre soin de ma mère dès que je quitterais ma fille.

Elle assurait que tout seul, mon frère n'arrivait pas à l'aider à se lever. Elle devait aller travailler et ne pouvait pas quitter son travail à sa guise. Je lui ai répliqué que mon mari n'avait pas complètement récupéré de sa thrombose cérébrale. Elle m'a répliqué à nouveau et à ce moment-là, j'ai compris qu'en tant que pratiquante, je ne devais pas argumenter. Alors j'ai promis que j'irais chez ma mère.

Bien sûr, à ce point, ma fille et son mari n'étaient pas heureux de la situation non plus. J'étais donc accablée par mes pensées et incapable de dormir.

J'ai commencé à regarder à l'intérieur : j'ai trouvé un attachement à l'égoïsme et à l'affection familiale. J'avais vraiment besoin d'augmenter la capacité de mon xinxing et c'est certain que je ne devais rien faire qui interfère avec les trois choses. J'ai compris davantage ma responsabilité d'éveiller les êtres et de ne pas m'enfoncer dans l'attachement à la sentimentalité. De plus, je me suis rappelée combien souvent ma mère chantait : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » De cette façon, je me suis sentie réconfortée et j'étais sûre qu'elle n'aurait aucun problème.

Un miracle est arrivé dans la matinée après mon arrivée chez mes parents : la jambe de ma mère a non seulement commencé à retrouver des sensations, mais elle était même plus forte. Même le médecin a été dérouté. Ma mère était vraiment chanceuse ! Elle et moi, nous savions que c'était le Maître qui venait de prendre soin d'elle. « Le Maître m'a sauvée plusieurs fois maintenant et je ne l'oublierai jamais. » a-t-elle dit.

Traduit de l'anglais au Canada