(Minghui.org) Cinq résidentes du canton de Huili ont essayé de donner de l'information au sujet du Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois.

Les avocats de la défense ont argumenté qu'il n'y a pas de loi en Chine qui criminalise le Falun Gong et que leurs clientes étaient simplement en train d'exercer leur droit constitutionnel de liberté de croyance.

Les avocats ont aussi réfuté la preuve falsifiée de la poursuite et demandé l'acquittement de leurs clientes.

Les cinq femmes, âgées de 60 à 70 ans, restent détenues à la suite à leur arrestation du 30 janvier 2016.

La police falsifie la preuve

Mme Luo Jiping, Mme Dong Xiuqiong, Mme Ma Lingxian, Mme Shen Jiafeng et Mme Zheng Qiong étaient en train de distribuer de l'information sur le Falun Gong dans le faubourg de Yundian, le 30 janvier, quand elles ont été arrêtées.

Le procureur du Parquet local a retourné deux fois le dossier à la police, d'abord en avril et puis en juin, citant que la preuve était insuffisante.

La police a alors inclus des affaires de Falun Gong confisquées dans les domiciles des pratiquantes comme preuves pour la poursuite, qui consistait originairement de choses arrachées aux pratiquantes pendant leur arrestation.

La police a aussi falsifié une preuve additionnelle, en déclarant que chacune des pratiquantes avait une pile d'au moins 133 copies de 1 cm d'épaisseur de brochures avec elles lors de l'arrestation.

Les avocats réfutent les preuves

L'audience a duré deux jours, les 27 et 28 septembre. Les avocats des pratiquantes ont plaidé non coupables en leurs noms.

Le procureur du parquet a cité le témoignage de la police puisqu'il avait porté plainte contre les pratiquantes. Un des avocats a fait quelques calculs rapides : si chaque brochure était d'un centimètre d'épaisseur, une pile de 133 copies aurait eu la hauteur de 1,33 mètre de haut. Il a demandé au procureur quelle était la probabilité pour une femme âgée de 60 ans d'être en mesure de tenir un tel empilement de documents, presque aussi grand qu'elle, alors qu'elle marchait en les distribuant.

Le procureur du parquet n'a pas répondu à la question.

Le témoignage de son fils

L'avocat de Mme Ma a lu, à haute voix, une lettre que son fils avait écrite au juge, détaillant les dommages dévastateurs de la persécution faits à sa mère et à lui-même.

Texte de la lettre : « Ma mère et mon père ont divorcé quand j'étais jeune. Ma mère s'est retrouvée avec toutes sortes de maladies, alors qu'elle travaillait dur pour m'élever comme seul parent. J'étais heureux quand elle a retrouvé sa santé après qu'elle a commencé à pratiquer le Falun Gong.

Son école l'a mise à pied après qu'elle a été arrêtée plusieurs fois pour sa croyance. Ses collègues et les élèves, tous nous méprisaient, elle et moi. L'école a révoqué sa pension quand elle a été condamnée la dernière fois à la prison. Je venais juste d'être admis au collège à l'époque, mais j'ai dû quitter le collège en raison du manque d'argent. »

Mme Ma a déclaré que sa pratique du Falun Gong n'avait entravé aucune loi, ni blessé personne. Les quatre autres pratiquantes ont aussi défendu leur propre innocence.

Les avocats ont aussi lu à haute voix des documents saisis, qui contenaient seulement des faits au sujet du Falun Gong et de sa persécution. Ils ont mis au défi le procureur du parquet d'identifier quelle partie du contenu enfreignait quelque loi. Le procureur du parquet n'avait pas de réponse.

Les avocats ont conclu que leurs clientes ne devraient pas être emprisonnées pour avoir exercé leur droits constitutionnels et ils ont demandé leur acquittement.

Voir aussi :

Des policiers de la province du Sichuan ont falsifié des preuves contre cinq dames âgées

Traduit de l'anglais au Canada