(Minghui.org) La cour de canton de Yi dans la province du Hebei a rejugé Mme Wu Guimin le 16 mai 2016 et un nouveau juge a été chargé de son cas. Toutefois, le procureur du premier procès l'a de nouveau accusée d'« utiliser une secte pour saper l’application de la loi », une accusation générique utilisée par le régime communiste chinois contre les pratiquants de Falun Gong.

L’avocat de Mme Wu a prononcé une plaidoirie puissante. Mme Wu a également parlé pour sa propre défense et exigé d’être libérée immédiatement.

Au premier procès de Mme Wu le 30 avril, le juge d'instance, Du Qiguo, n’a pas maintenu l’ordre dans la cour et a clairement montré son soutien au procureur. Le juge Du a refusé d’autoriser l’avocat Li Zhongwei de défendre sa cliente et a ordonné à l’huissier de justice de le sortir de la salle d’audience. De plus, il n’a pas laissé Mme Wu parler pour sa propre défense.

L’avocat dépose plainte contre le juge

Après le premier procès, l’avocat Li a déposé une plainte auprès du Parquet intermédiaire municipal de Baoding dans la province du Hebei, qui supervise la cour du canton de Yi.

Li a exigé que Du soit tenu responsable d'avoir violé la procédure légale, que le Parquet émette un avis à la cour du canton de Yi et donne ordre à la cour du canton de Yi de rejuger Mme Wu Guimin. La cour a demandé un nouveau procès et assigné un nouveau juge, mais elle a gardé le même procureur.

La réfutation de l’accusation du procureur

L’avocat de Mme Wu a dit que les accusations du procureur n’avaient pas de base juridique. Il a souligné que seul, le CPC National (Congrès du peuple chinois) peut faire des lois en Chine et qu'il n’a jamais adopté une loi qui criminalise le Falun Gong. Ce qui signifie que la persécution était illégale dès le départ. En outre, le procureur ne peut pas utiliser les documents administratifs de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême pour accuser et inculper les personnes. Pour ce qui est du Bureau 610, qui est une agence illégale qui outrepasse le système judiciaire, elle n’a aucune autorité juridique.

Les objets confisqués, a souligné l’avocat, sont les biens licites de Mme Wu et ne peuvent pas être utilisés comme preuves contre elle.

Mme Wu a dit que la pratique du Falun Gong et la possession des documents d’information sur le Falun Gong ne causent aucun préjudice à quiconque et encore moins sapent l’application de la loi.

À la fin du procès, le procureur a recommandé une peine de prison de trois ans. Lorsque le juge a demandé à l’avocat de la défense ce qu'il recommandait, il a dit que Mme Wu était innocente et qu’elle devrait être libérée immédiatement. Le juge a annoncé qu’une décision serait rendue à une date ultérieure.

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Traduit de l’anglais au Canada