(Minghui.org) Je suis une retraitée de 59 ans. J’adore danser et chanter depuis que je suis très jeune et je suis autodidacte. J’ai donné des spectacles pendant de nombreuses années. Le coordinateur local pour les loisirs dans mon canton m’a nommée monitrice de danse. Chaque matin, je dirigeais un groupe de danse sur la place du canton. J’ai même eu ma propre troupe de danse et nous avons donné des représentations dans beaucoup d’endroits. Notre troupe était assez célèbre dans notre canton et tout le monde nous aimait.

En avril de cette année, j’ai soudainement perdu ma motivation à danser. Je suis devenue très faible et j’étais trop mal en point pour même me laver. Je n’étais intéressée par rien. Même manger était devenu une corvée ; je ne voulais plus rien faire. À l’époque, ma réaction a été : « Ça y est. Je suis dépressive. Que puis-je faire ? » J’avais très peur. Je ne voulais même plus vivre. J’ai voulu sauter du haut d’un édifice. Tout mon corps avait des maux et des douleurs. J’ai vraiment souhaité que quelqu’un me prenne et me jette en bas.

J’ai commencé à me mutiler. Je me battais de toutes mes forces, pensant que me meurtrir me ferait me sentir un peu mieux. Cela a duré plus d’un mois. Je n’ai pas osé dire quoi que ce soit à ma famille de peur qu’ils ne s’inquiètent. J’ai parlé de cet état anormal à une amie et lui ai demandé de m’emmener voir un médecin (il y a dix ans, elle avait été malade comme ça et elle savait où obtenir de l’aide). Elle m’a accompagnée avec dévouement voir un médecin le lendemain.

J’ai décrit mes symptômes au médecin. Il a dit que mon cas était une dépression typique et m’a prescrit des médicaments. J’étais très contente. J’ai pensé en moi-même : « OK, je suis sauvée ! » Je suis retournée à la maison et j’ai pris les médicaments aux moments prescrits. Cela a été efficace pendant les deux premiers jours, mais ensuite ça n’a plus fait effet. Je me suis consolée : « Cela prend du temps pour guérir une maladie. Je finirai par aller mieux. »

J’étais encore assez malade quand les médicaments étaient presque terminés. J’ai vraiment eu peur. Je me suis rappelée que deux de mes collègues avaient eu des symptômes similaires. La femme était devenue malade mentalement et l’homme avait fini dans un état presque végétatif. Pendant neuf ans, il avait dû compter sur son épouse pour prendre soin de lui. N'allais-je pas finir comme eux si je continuais dans mon état actuel ? Non, il ne fallait absolument pas que ça se passe ainsi. Les médicaments ne pouvaient pas me sauver. Je devais me sauver moi-même.

Je me souviens clairement de l’après-midi du 22 juin quand je me suis rappelée du Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa). Ma sœur me l’avait souvent mentionné. Elle pratiquait le Falun Gong depuis plusieurs années et m’avait souvent suggéré de le pratiquer aussi. Mais j’avais refusé et m’étais même fâchée avec elle. Mais ce jour-là, je voulais pratiquer le Falun Gong. Je savais que le lendemain était vendredi et que ma sœur viendrait rendre visite à notre mère et resterait pendant deux jours. Je pouvais apprendre la pratique avec elle.

Le samedi 24 juin, j’ai parlé à ma sœur de ma situation. Immédiatement, elle a dit : « Seul mon Maître et le Falun Gong peuvent te sauver. » J’étais excitée. Ce soir-là, j’ai commencé à écouter les enseignements audio de Maître Li Hongzhi et j’ai pratiqué la méditation assise. Quand je me suis levée le lendemain, je me sentais énergique et mon corps se sentait bien. Cela m’a donné confiance.

J’ai ensuite lu plusieurs éditions de l’Hebdomadaire Minghui. Les expériences de cultivation des disciples de Dafa de tout le pays m’ont enthousiasmée et certaines histoires m’ont émue aux larmes. J’ai alors appris et assimilé les principes des cinq séries d’exercices rapidement.

Depuis ce jour, je me lève à 3 h 30 pour faire les exercices. Pendant la journée, je continue d’écouter les enseignements du Maître et je pratique la médiation assise (je peux seulement croiser une jambe maintenant). Je me sens mieux chaque jour.

C’est seulement après environ dix jours de pratique que j’ai découvert que ma dépression était totalement partie. J’étais si contente. Je voulais vraiment courir dans la rue et crier : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong, est un livre si merveilleux. Je le lis encore et encore et ça ne m’ennuie jamais. Le livre m’enseigne comment améliorer la nature de mon esprit, à être gentille et à être une bonne personne. Seulement ainsi une personne peut s’améliorer et recouvrer la santé. Si tout le monde pratiquait le Falun Gong, le monde serait tellement merveilleux.

Chaque jour, tant que je suis éveillée, peu importe ce que je fais, je récite : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Je sens que ces neuf mots ont été gravés dans mes os. Même si je suis assez nouvelle dans la pratique, je suis confiante que je vais diligemment continuer la méditation et faire tous les efforts pour améliorer mon caractère. Je veux être une bonne personne et une disciple de Dafa qualifiée.

Maintenant, quand je marche dans la rue et que je vois des personnes handicapées assises en fauteuil roulant, je veux vraiment aller leur dire : « Allez pratiquer le Falun Gong ! »

C’est la première fois que je soumets un article pour publication. Je voulais raconter mon expérience à tout le monde.

Être capable de me relier au Falun Gong est la chose la plus heureuse de ma vie !

Traduit de l’anglais au Canada