(Minghui.org) J’ai assisté à des services funéraires pour pas mal de pratiquants de Falun Dafa récemment. J’ai trouvé que ces pratiquants avaient une chose en commun : ils avaient fait beaucoup de choses pour aider les gens à connaître Dafa et avaient de grandes responsabilités dans certains projets. Ils avaient fait tant de choses, mais ils s'endormaient quand ils faisaient les exercices, étudiaient le Fa, assistaient à des réunions et même quand ils conduisaient.

Après les services funéraires, je pensais parfois que je devrais trouver du temps pour creuser plus profondément et examiner les attachements similaires que je voyais en moi-même. Mais la pensée s’enfouissait sous la quantité de travail à faire. Un jour, j’ai soudainement réalisé que je ne pouvais manquer ces opportunités pour toujours et que je devais regarder plus profondément mes attachements pour les déraciner.

Comment mon attachement a grandi

J’ai vu mon attachement à faire des choses et à vouloir montrer aux autres que je suis une personne capable. Si je ne creusais pas et n’éliminais pas ces attachements, je savais qu’ils colleraient à moi comme la possession par un esprit ou par un animal et que ça ne partirait pas.

C’était difficile d’imaginer comment cet attachement s’était développé et avait été nourri pendant toutes ces années de cultivation.

Le Maître a dit :

« Les forces anciennes ont arrangé pour tous les disciples de Dafa une série de choses qui leur appartiennent... » (« Soyez lucides », Points essentiels pour un avancement diligent (III))

Je me suis examinée en utilisant cet enseignement du Fa et j’ai compris qu’à travers le processus de faire du travail de Dafa, les forces anciennes avaient instillé en moi le désir de me faire valoir.

Les forces anciennes ont aussi façonné ma façon de penser et structuré les actions que j’ai prises à travers mon implication dans diverses choses, grandes ou petites. Dit simplement, c’était le processus d’endoctrinement des forces anciennes, un complot de longue durée pour agrandir mes notions du « moi ». Aux moments cruciaux, la notion de vouloir me valider était au travail, m’empêchant de faire les trois choses que le Maître nous demande de faire.

Par exemple, quand j’étais jeune, mon père me complimentait souvent devant les proches et les amis. Il disait que j’étais bonne et que je travaillais fort. Les adultes me souriaient et je leur répondais avec un grand sourire. J’ai appris que lorsque je faisais quelque chose que les autres n’aimaient pas faire, les adultes me félicitaient.

À l’école, j’étais l’assistante des professeurs et je faisais souvent des courses pour mes camarades de classe. Au travail, je coopérais avec mon superviseur et je faisais du travail supplémentaire quand c’était nécessaire. Quand les gens disaient que je travaillais fort et que j’étais une personne responsable, j’étais exceptionnellement heureuse.

Mon superviseur me demandait souvent de faire des tâches urgentes. Peu importe si c’était difficile et pénible, je les complétais sans me plaindre. J’étais souvent récompensée par une excellente évaluation annuelle et je recevais un plus gros bonus que les autres à la fin de l’année.

Ce n’était pas mauvais de faire les choses diligemment et de façon responsable, ni mauvais de se voir confier des tâches importantes. Ce qui est mauvais est la fierté excessive que j’avais, ainsi que la satisfaction quand je recevais des compliments pour un travail bien fait.

Ce désir de vouloir plaire a duré des décennies, et toutes ces années ont renforcé l’importance de me faire valoir. Inconsciemment, je pensais que cela était ce qui me rendait unique, par conséquent j’ai porté plus attention à cela. Tout comme Popeye, le personnage de dessins animés qui mange des épinards pour devenir plus fort, le cœur de reconnaissance de soi me donnait la force et justifiait mon existence. Sans moi, rien ne pouvait être fait !

Si on ne cultive et ne pratique pas, on pourrait ne pas savoir qu’un esprit égoïste et un cœur d’affirmation de soi ne sont pas bons. Cela m’a empêché de voir l’objectif réel de la cultivation pratique.

Ça a été très dur de me détacher de ce cœur humain qui m’avait accompagnée toutes ces années. J'avais l'impression que je n’avais rien accompli ou que quelque chose manquait si je ne faisais pas des tâches ou n’étais pas impliquée dans des projets.

Se faire valoir interfère avec la vie familiale

Plus j’entendais des partages concernant le désir de se faire valoir, plus je réalisais le danger que cet attachement posait à ma cultivation. Par exemple, quand il était temps d’émettre la pensée droite, mon cerveau pouvait immédiatement penser à vouloir faire quelque chose d’autre, comme nettoyer une partie de la maison ou retourner un appel téléphonique urgent.

Un autre exemple était quand il était temps d’étudier le Fa, mais que je me rappelais soudainement que j’avais oublié de parler à quelqu’un d’un sujet important. Que devais-je faire ? Plus je pensais à cela, moins je pouvais me concentrer sur l’étude du Fa. Pourquoi ne pas faire un appel téléphonique d’abord pour aider les pratiquants et revenir ensuite à l’étude du Fa ?

À travers l’achèvement de tâches, le cœur de me montrer devenait très fort et me faisait même aller aux extrêmes. Je terminais une chose après une autre car les pratiquants disaient qu’ils en avaient besoin de façon urgente. Plus je passais de temps sur ces tâches, moins j’avais de temps pour faire des travaux ménagers. L’heure du repas était repoussée de plus en plus loin.

Pour ma famille, j’étais plus occupée que les gens qui avaient un travail à l’extérieur de la maison. Ma belle-mère, mon mari et notre fils n’étaient pas heureux avec moi. Il devenait clair pour moi que j’avais négligé ma famille et leurs sentiments. Je pensais que je faisais la chose la plus droite, mais en réalité, je les rendais anxieux et ne leur accordais aucun temps.

Émettre la pensée droite pour éliminer l’attachement à se faire valoir

Ce cœur humain imposé en moi par les forces anciennes a souvent interféré avec moi. Cela me faisait perdre la concentration quand j’émettais la pensée droite et faisais la méditation assise.

J’étais déterminée à mettre fin à cela. Quand ma conscience principale était forte, j’étais capable d’émettre la pensée droite aussitôt que le désir de faire des choses se manifestait. Je n’attendais pas nécessairement les quatre moments pour l’émission de la pensée droite mondiale pour éliminer cette interférence.

Voici comment j’envoyais la pensée : « Complètement éliminer l’attachement installé en moi, du niveau le plus microscopique au plus macroscopique, couches après couches à travers mon corps et mes pensées. Je ne veux pas cet attachement. Il interfère avec les trois choses à faire. Mon Maître Li ne veut pas reconnaître les arrangements faits par les forces anciennes. Moi non plus. Les disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa suivent seulement notre Maître. Je ne veux pas cela et ne l’accepte pas. »

Plus de dix ans ont passé, mais maintenant je peux comprendre ce que le Maître a dit dans « Non-agir » dans Hong Yin :

« La cultivation et pratique dans les Trois Religions enseigne le non-agir,

Utiliser incorrectement l'esprit est agir,

Chercher expressément à faire de bonnes actions est encore agir,

Les attachements enlevés c'est le véritable non-agir. »

Je suis grandement endettée envers le salut du Maître.

Ceci est ma compréhension personnelle. Veuillez m’indiquer avec compassion toute chose que vous considérez non conforme au Fa.

Traduit de l’anglais au Canada