(Minghui.org) Mme Song Shouyun, 55 ans, a été arrêtée en octobre 2016 pour avoir pratiqué le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine depuis 1999.

Sa famille n’a reçu de ses nouvelles qu’en septembre de cette année lorsqu’un responsable du centre de détention de la ville de Chaoyang a appelé et les a avisés que Mme Song était tombée dans le coma.

Quand son fils l’a vue à l’hôpital, elle était sous respirateur artificiel et elle est inconsciente depuis. Malgré son état, les autorités se sont arrangées pour la condamner à un an de prison pour avoir « utilisé une secte pour saboter l’application de la loi », une inculpation de couverture utilisée par le régime communiste chinois contre les pratiquants de Falun Gong.

Le fils de Mme Song a écrit une lettre ouverte aux résidents de la ville de Chaoyang, leur demandant de l’aide pour secourir sa mère et lui éviter d’être encore tourmentée. Voici le texte de sa lettre.

Aidez notre famille dévastée s’il vous plaît

Mon nom est Gao Feng et je demeure dans le canton de Chaoyang. Nous étions cinq dans la famille, de ma grand-mère de 80 ans jusqu’à mon frère cadet adolescent. Ma mère, Mme Song Shouyun, prenait soin de tout dans la maison et travaillait pour subvenir aux besoins de la famille.

Il y a un an, un désastre a frappé et brisé notre famille. Je supplie tout le monde de nous aider à nous sauver de la persécution du régime communiste chinois.

Le 24 octobre 2016, la police a fait irruption dans notre domicile sans mandat et sans s’identifier. Ma mère était seule à la maison. Ils l’ont arrêtée, ont confisqué ses livres du Falun Gong et ont volé de l’argent, rien ne nous a été rendu.

Ils l’ont détenue au Centre de détention de la ville de Chaoyang pendant presque un an. Pendant ce temps, nous n’avons reçu aucun avis d’aucun bureau gouvernemental. Au milieu de la nuit du 28 septembre 2017, nous avons reçu un appel du centre de détention disant que ma mère était au bord de la mort et avait été réanimée au Deuxième Hôpital.

Quand nous l’avons vue dans l’unité des soins intensifs, elle était inconsciente et était branchée à toutes sortes de tubes. Nous étions abasourdis par le choc et nous ne pouvions arrêter de pleurer. Le médecin a dit qu’ils devaient l’opérer au cerveau, sinon elle mourrait ou resterait dans un état végétatif.

Alors que nous nous tenions là, incrédules, les autorités du centre de détention se sont exonérées de toute responsabilité. Ils ne voulaient pas que ma mère meure en détention et nous ont forcés à payer la caution de sa libération pour raison de soins médicaux et à la ramener chez nous.

Ma mère est une femme simple qui travaillait comme agricultrice pour gagner sa vie. Elle prenait soin de sa famille et n’a jamais fait de mal à personne. Je ne peux pas imaginer quelle impitoyable torture elle a dû endurer dans l'année qui s'est écoulée pour finir comme ça.

Après être devenue pratiquante de Falun Gong, elle a recouvré la santé et n’était pratiquement jamais malade. Dans son état comateux actuel, ses yeux sont grands ouverts.

Elle ne pouvait simplement pas comprendre ce qu’elle avait fait de mal et pourquoi le gouvernement lui ferait du tort. Elle a respecté le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ne s’est jamais disputée avec personne. Pourquoi les responsables abhorrent-ils la compassion ?

Après avoir appris que la vie de ma mère était en danger, 859 personnes ont signé la pétition pour la soutenir. Notre famille est sincèrement reconnaissante à tous les habitants de la ville pour avoir soutenu notre mère lorsqu’elle en avait besoin.

Un témoin oculaire a partagé les détails suivants sur le site internet Minghui au sujet de ce qui lui était arrivé l’année où elle était au centre de détention :

« Détenue pendant plus d’un an

« Le 24 octobre 2016, le directeur Suo Jingdong et les agents du poste de police de Nanshuangmiaoxiang ont saccagé le domicile de Mme Song. Ils ont confisqué ses effets personnels et l’ont arrêtée. Elle a été détenue au centre de détention pour femmes de Chaoyang, qui est dirigé par la directrice Bao Yingying et la directrice adjointe Xu Jing.

« Une torture impitoyable »

« Mme Song a été torturée dès son arrivée au centre de détention. Elle a été forcée à s'asseoir en position du lotus pendant plus de quatorze heures chaque jour et était brutalement battue si elle bougeait. Elle a développé des plaies aux chevilles qui se sont infectées et sont devenue purulentes. »

« Les gardiennes ont ordonné aux détenues de la battre. Elles ont également volé ses vêtements chauds et sa literie, la laissant découverte pendant l'hiver glacial. »

« Elle n’a été autorisée à porter que des sous-vêtements durant l'hiver 2016. Les fenêtres étaient ouvertes pendant la journée et il n'y avait pas de literie pour elle la nuit. Sa santé s'est détériorée et elle a perdu beaucoup de poids. Les détenues lui ont aussi introduit de force des drogues dans la gorge et elle a été battue jusqu'au sang. »

« La gardienne Xu Jing a ordonné à plusieurs détenues de la « laver » le 7 décembre 2016. Elles l'ont déshabillée, l'ont plaquée au sol, l’ont arrosée d’eau froide et ont ouvert la fenêtre. »

« Elle a été forcée à rester debout pendant des périodes prolongées à partir d'avril 2017. Deux détenues la surveillaient en se relayant toutes les deux heures. Elle devait se tenir droite et tout mouvement déclenchait un passage à tabac. »

« Les détenues ont pris son argent pour s’acheter des choses, se sont débarrassées de ses articles de toilette, lui en ont fait acheter d’autres, puis s'en sont débarrassées à nouveau. »

« Pendant qu'elle était au centre de détention, le Bureau local de la sécurité publique de Zhaoyan, le parquet et le tribunal de Chaoyang l’ont piégée et l'ont condamnée à une peine d'emprisonnement d'un an. Au moment où le verdict a été rendu, elle n'avait plus que trois mois à purger, mais ils ne l'ont pas libérée. »

Pourquoi persécuter de bonnes personnes ?

Ma mère est dans le coma et est hospitalisée depuis deux mois. Les autorités du centre de détention ont caché tous les détails de ce qui lui était arrivé et ont essayé de se décharger de toute responsabilité.

Je ne peux pas croire que les personnes au centre de détention qui ont blessé ma mère aient pu avoir tant de haine envers une bonne personne. Ma mère est prisonnière de cette souffrance simplement parce qu’elle a refusé d’abandonner la pratique qui la gardait en santé et lui enseignait le sens de la vie et comment devenir une meilleure personne.

Le Département de police du canton de Chaoyang, le parquet et la cour se sont mis de connivence pour condamner ma mère à une peine d'un an. La loi est censée punir les méchants, mais maintenant elle est utilisée pour piéger les bonnes personnes.

Ma famille ne l’accepte pas. Malheureusement, nous ne sommes que des personnes ordinaires sans relations. Nous demandons à chacun dans la ville de Chaoyang de l’aider. Je veux une issue juste et légale pour ma mère.

J’ai lu les lois qui sont citées pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ils sont inculpés pour violation de l’article 300 de la Loi criminelle qui dit que quiconque utilise une secte pour saboter l’application de la loi doit être poursuivi dans toute la mesure du possible.

Comme le Congrès du peuple (le corps juridique de la Chine) n’a jamais promulgé de loi considérant le Falun Gong comme une « secte », l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin a donné l’ordre à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême d’émettre une interprétation statutaire de l’article 300, en novembre 1999, qui exigeait que quiconque pratique ou fait la promotion du Falun Gong soit poursuivi dans toute la mesure du possible.

Une nouvelle interprétation statutaire, qui a remplacé la version de 1999, a pris effet le 1er février 2017. La nouvelle interprétation ne faisait aucune mention du Falun Gong et insistait sur le fait que toute inculpation contre quiconque fait partie d’une secte doit être basée sur des éléments juridiques solides. Comme aucune loi en Chine ne désigne le Falun Gong comme une secte, les inculpations contre les pratiquants de Falun Gong sont sans fondement juridique.

La possession, la lecture et/ou la diffusion des livres du Falun Gong sont considérées comme une « preuve » pouvant être utilisée contre eux. La police et les responsables citent aussi deux avis, émis en juillet 1999 par l’Administration de la presse et des publications de la Chine, qui ont interdit la publication des livres du Falun Gong. Cependant, cette interdiction a été révoqué en 2011 et il est tout à fait légal pour les pratiquants de détenir des livres du Falun Gong.

Pratiquer le Falun Gong ne devrait pas être illégal ; cela devrait être proclamé. La persécution a apporté des calamités à des centaines de millions de pratiquants de Falun Gong et à leurs familles. Comme les bonnes personnes sont persécutées, le système de justice en Chine se détériore ainsi que les valeurs morales. Chaque Chinois est victime de la persécution.

Je fais appel à chacun dans le monde de prêter attention au cas de ma mère. Avec le soutien de tous, je pense que ma mère obtiendra justice. Le bien sera récompensé et la mal puni.

[signature]

Gao Feng, fils de la victime

23 novembre 2017

Voir aussi :

Une pratiquante de Falun Gong dans le coma depuis plus de deux mois

Traduit de l’anglais au Canada

Un fils demande justice pour sa mère comateuse qui a été battue pour sa croyance

Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Mme Song Shouyun, 55 ans, a été arrêtée en octobre 2016 pour avoir pratiqué le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine depuis 1999.

Sa famille n’a reçu de ses nouvelles qu’en septembre de cette année lorsqu’un responsable du centre de détention de la ville de Chaoyang a appelé et les a avisés que Mme Song était tombée dans le coma.

Quand son fils l’a vue à l’hôpital, elle était sous respirateur artificiel et elle est inconsciente depuis. Malgré son état, les autorités se sont arrangées pour la condamner à un an de prison pour avoir « utilisé une secte pour saboter l’application de la loi », une inculpation de couverture utilisée par le régime communiste chinois contre les pratiquants de Falun Gong.

Le fils de Mme Song a écrit une lettre ouverte aux résidents de la ville de Chaoyang, leur demandant de l’aide pour secourir sa mère et lui éviter d’être encore tourmentée. Voici le texte de sa lettre.

Aidez notre famille dévastée s’il vous plaît

Mon nom est Gao Feng et je demeure dans le canton de Chaoyang. Nous étions cinq dans la famille, de ma grand-mère de 80 ans jusqu’à mon frère cadet adolescent. Ma mère, Mme Song Shouyun, prenait soin de tout dans la maison et travaillait pour subvenir aux besoins de la famille.

Il y a un an, un désastre a frappé et brisé notre famille. Je supplie tout le monde de nous aider à nous sauver de la persécution du régime communiste chinois.

Le 24 octobre 2016, la police a fait irruption dans notre domicile sans mandat et sans s’identifier. Ma mère était seule à la maison. Ils l’ont arrêtée, ont confisqué ses livres du Falun Gong et ont volé de l’argent, rien ne nous a été rendu.

Ils l’ont détenue au Centre de détention de la ville de Chaoyang pendant presque un an. Pendant ce temps, nous n’avons reçu aucun avis d’aucun bureau gouvernemental. Au milieu de la nuit du 28 septembre 2017, nous avons reçu un appel du centre de détention disant que ma mère était au bord de la mort et avait été réanimée au Deuxième Hôpital.

Quand nous l’avons vue dans l’unité des soins intensifs, elle était inconsciente et était branchée à toutes sortes de tubes. Nous étions abasourdis par le choc et nous ne pouvions arrêter de pleurer. Le médecin a dit qu’ils devaient l’opérer au cerveau, sinon elle mourrait ou resterait dans un état végétatif.

Alors que nous nous tenions là, incrédules, les autorités du centre de détention se sont exonérées de toute responsabilité. Ils ne voulaient pas que ma mère meure en détention et nous ont forcés à payer la caution de sa libération pour raison de soins médicaux et à la ramener chez nous.

Ma mère est une femme simple qui travaillait comme agricultrice pour gagner sa vie. Elle prenait soin de sa famille et n’a jamais fait de mal à personne. Je ne peux pas imaginer quelle impitoyable torture elle a dû endurer dans l'année qui s'est écoulée pour finir comme ça.

Après être devenue pratiquante de Falun Gong, elle a recouvré la santé et n’était pratiquement jamais malade. Dans son état comateux actuel, ses yeux sont grands ouverts.

Elle ne pouvait simplement pas comprendre ce qu’elle avait fait de mal et pourquoi le gouvernement lui ferait du tort. Elle a respecté le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ne s’est jamais disputée avec personne. Pourquoi les responsables abhorrent-ils la compassion ?

Après avoir appris que la vie de ma mère était en danger, 859 personnes ont signé la pétition pour la soutenir. Notre famille est sincèrement reconnaissante à tous les habitants de la ville pour avoir soutenu notre mère lorsqu’elle en avait besoin.

Un témoin oculaire a partagé les détails suivants sur le site internet Minghui au sujet de ce qui lui était arrivé l’année où elle était au centre de détention :

« Détenue pendant plus d’un an

« Le 24 octobre 2016, le directeur Suo Jingdong et les agents du poste de police de Nanshuangmiaoxiang ont saccagé le domicile de Mme Song. Ils ont confisqué ses effets personnels et l’ont arrêtée. Elle a été détenue au centre de détention pour femmes de Chaoyang, qui est dirigé par la directrice Bao Yingying et la directrice adjointe Xu Jing.

« Une torture impitoyable

« Mme Song a été torturée dès son arrivée au centre de détention. Elle a été forcée à s'asseoir en position du lotus pendant plus de quatorze heures chaque jour et était brutalement battue si elle bougeait. Elle a développé des plaies aux chevilles qui se sont infectées et sont devenue purulentes.

« Les gardiennes ont ordonné aux détenues de la battre. Elles ont également volé ses vêtements chauds et sa literie, la laissant découverte pendant l'hiver glacial.

« Elle n’a été autorisée à porter que des sous-vêtements durant l'hiver 2016. Les fenêtres étaient ouvertes pendant la journée et il n'y avait pas de literie pour elle la nuit. Sa santé s'est détériorée et elle a perdu beaucoup de poids. Les détenues lui ont aussi introduit de force des drogues dans la gorge et elle a été battue jusqu'au sang.

« La gardienne Xu Jing a ordonné à plusieurs détenues de la « laver » le 7 décembre 2016. Elles l'ont déshabillée, l'ont plaquée au sol, l’ont arrosée d’eau froide et ont ouvert la fenêtre.

« Elle a été forcée à rester debout pendant des périodes prolongées à partir d'avril 2017. Deux détenues la surveillaient en se relayant toutes les deux heures. Elle devait se tenir droite et tout mouvement déclenchait un passage à tabac.

« Les détenues ont pris son argent pour s’acheter des choses, se sont débarrassées de ses articles de toilette, lui en ont fait acheter d’autres, puis s'en sont débarrassées à nouveau.

« Pendant qu'elle était au centre de détention, le Bureau local de la sécurité publique de Zhaoyan, le parquet et le tribunal de Chaoyang l’ont piégée et l'ont condamnée à une peine d'emprisonnement d'un an. Au moment où le verdict a été rendu, elle n'avait plus que trois mois à purger, mais ils ne l'ont pas libérée. »

Pourquoi persécuter de bonnes personnes ?

Ma mère est dans le coma et est hospitalisée depuis deux mois. Les autorités du centre de détention ont caché tous les détails de ce qui lui était arrivé et ont essayé de se décharger de toute responsabilité.

Je ne peux pas croire que les personnes au centre de détention qui ont blessé ma mère aient pu avoir tant de haine envers une bonne personne. Ma mère est prisonnière de cette souffrance simplement parce qu’elle a refusé d’abandonner la pratique qui la gardait en santé et lui enseignait le sens de la vie et comment devenir une meilleure personne.

Le Département de police du canton de Chaoyang, le parquet et la cour se sont mis de connivence pour condamner ma mère à une peine d'un an. La loi est censée punir les méchants, mais maintenant elle est utilisée pour piéger les bonnes personnes.

Ma famille ne l’accepte pas. Malheureusement, nous ne sommes que des personnes ordinaires sans relations. Nous demandons à chacun dans la ville de Chaoyang de l’aider. Je veux une issue juste et légale pour ma mère.

J’ai lu les lois qui sont citées pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ils sont inculpés pour violation de l’article 300 de la Loi criminelle qui dit que quiconque utilise une secte pour saboter l’application de la loi doit être poursuivi dans toute la mesure du possible.

Comme le Congrès du peuple (le corps juridique de la Chine) n’a jamais promulgé de loi considérant le Falun Gong comme une « secte », l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin a donné l’ordre à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême d’émettre une interprétation statutaire de l’article 300, en novembre 1999, qui exigeait que quiconque pratique ou fait la promotion du Falun Gong soit poursuivi dans toute la mesure du possible.

Une nouvelle interprétation statutaire, qui a remplacé la version de 1999, a pris effet le 1er février 2017. La nouvelle interprétation ne faisait aucune mention du Falun Gong et insistait sur le fait que toute inculpation contre quiconque fait partie d’une secte doit être basée sur des éléments juridiques solides. Comme aucune loi en Chine ne désigne le Falun Gong comme une secte, les inculpations contre les pratiquants de Falun Gong sont sans fondement juridique.

La possession, la lecture et/ou la diffusion des livres du Falun Gong sont considérées comme une « preuve » pouvant être utilisée contre eux. La police et les responsables citent aussi deux avis, émis en juillet 1999 par l’Administration de la presse et des publications de la Chine, qui ont interdit la publication des livres du Falun Gong. Cependant, cette interdiction a été révoqué en 2011 et il est tout à fait légal pour les pratiquants de détenir des livres du Falun Gong.

Pratiquer le Falun Gong ne devrait pas être illégal ; cela devrait être proclamé. La persécution a apporté des calamités à des centaines de millions de pratiquants de Falun Gong et à leurs familles. Comme les bonnes personnes sont persécutées, le système de justice en Chine se détériore ainsi que les valeurs morales. Chaque Chinois est victime de la persécution.

Je fais appel à chacun dans le monde de prêter attention au cas de ma mère. Avec le soutien de tous, je pense que ma mère obtiendra justice. Le bien sera récompensé et la mal puni.

[signature]

Gao Feng, fils de la victime

23 novembre 2017

Voir aussi :

Une pratiquante de Falun Gong dans le coma depuis plus de deux mois

Traduit de l’anglais au Canada

Un fils demande justice pour sa mère comateuse qui a été battue pour sa croyance

Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Mme Song Shouyun, 55 ans, a été arrêtée en octobre 2016 pour avoir pratiqué le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine depuis 1999.

Sa famille n’a reçu de ses nouvelles qu’en septembre de cette année lorsqu’un responsable du centre de détention de la ville de Chaoyang a appelé et les a avisés que Mme Song était tombée dans le coma.

Quand son fils l’a vue à l’hôpital, elle était sous respirateur artificiel et elle est inconsciente depuis. Malgré son état, les autorités se sont arrangées pour la condamner à un an de prison pour avoir « utilisé une secte pour saboter l’application de la loi », une inculpation de couverture utilisée par le régime communiste chinois contre les pratiquants de Falun Gong.

Le fils de Mme Song a écrit une lettre ouverte aux résidents de la ville de Chaoyang, leur demandant de l’aide pour secourir sa mère et lui éviter d’être encore tourmentée. Voici le texte de sa lettre.

Aidez notre famille dévastée s’il vous plaît

Mon nom est Gao Feng et je demeure dans le canton de Chaoyang. Nous étions cinq dans la famille, de ma grand-mère de 80 ans jusqu’à mon frère cadet adolescent. Ma mère, Mme Song Shouyun, prenait soin de tout dans la maison et travaillait pour subvenir aux besoins de la famille.

Il y a un an, un désastre a frappé et brisé notre famille. Je supplie tout le monde de nous aider à nous sauver de la persécution du régime communiste chinois.

Le 24 octobre 2016, la police a fait irruption dans notre domicile sans mandat et sans s’identifier. Ma mère était seule à la maison. Ils l’ont arrêtée, ont confisqué ses livres du Falun Gong et ont volé de l’argent, rien ne nous a été rendu.

Ils l’ont détenue au Centre de détention de la ville de Chaoyang pendant presque un an. Pendant ce temps, nous n’avons reçu aucun avis d’aucun bureau gouvernemental. Au milieu de la nuit du 28 septembre 2017, nous avons reçu un appel du centre de détention disant que ma mère était au bord de la mort et avait été réanimée au Deuxième Hôpital.

Quand nous l’avons vue dans l’unité des soins intensifs, elle était inconsciente et était branchée à toutes sortes de tubes. Nous étions abasourdis par le choc et nous ne pouvions arrêter de pleurer. Le médecin a dit qu’ils devaient l’opérer au cerveau, sinon elle mourrait ou resterait dans un état végétatif.

Alors que nous nous tenions là, incrédules, les autorités du centre de détention se sont exonérées de toute responsabilité. Ils ne voulaient pas que ma mère meure en détention et nous ont forcés à payer la caution de sa libération pour raison de soins médicaux et à la ramener chez nous.

Ma mère est une femme simple qui travaillait comme agricultrice pour gagner sa vie. Elle prenait soin de sa famille et n’a jamais fait de mal à personne. Je ne peux pas imaginer quelle impitoyable torture elle a dû endurer dans l'année qui s'est écoulée pour finir comme ça.

Après être devenue pratiquante de Falun Gong, elle a recouvré la santé et n’était pratiquement jamais malade. Dans son état comateux actuel, ses yeux sont grands ouverts.

Elle ne pouvait simplement pas comprendre ce qu’elle avait fait de mal et pourquoi le gouvernement lui ferait du tort. Elle a respecté le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ne s’est jamais disputée avec personne. Pourquoi les responsables abhorrent-ils la compassion ?

Après avoir appris que la vie de ma mère était en danger, 859 personnes ont signé la pétition pour la soutenir. Notre famille est sincèrement reconnaissante à tous les habitants de la ville pour avoir soutenu notre mère lorsqu’elle en avait besoin.

Un témoin oculaire a partagé les détails suivants sur le site internet Minghui au sujet de ce qui lui était arrivé l’année où elle était au centre de détention :

« Détenue pendant plus d’un an

« Le 24 octobre 2016, le directeur Suo Jingdong et les agents du poste de police de Nanshuangmiaoxiang ont saccagé le domicile de Mme Song. Ils ont confisqué ses effets personnels et l’ont arrêtée. Elle a été détenue au centre de détention pour femmes de Chaoyang, qui est dirigé par la directrice Bao Yingying et la directrice adjointe Xu Jing.

« Une torture impitoyable »

« Mme Song a été torturée dès son arrivée au centre de détention. Elle a été forcée à s'asseoir en position du lotus pendant plus de quatorze heures chaque jour et était brutalement battue si elle bougeait. Elle a développé des plaies aux chevilles qui se sont infectées et sont devenue purulentes. »

« Les gardiennes ont ordonné aux détenues de la battre. Elles ont également volé ses vêtements chauds et sa literie, la laissant découverte pendant l'hiver glacial. »

« Elle n’a été autorisée à porter que des sous-vêtements durant l'hiver 2016. Les fenêtres étaient ouvertes pendant la journée et il n'y avait pas de literie pour elle la nuit. Sa santé s'est détériorée et elle a perdu beaucoup de poids. Les détenues lui ont aussi introduit de force des drogues dans la gorge et elle a été battue jusqu'au sang. »

« La gardienne Xu Jing a ordonné à plusieurs détenues de la « laver » le 7 décembre 2016. Elles l'ont déshabillée, l'ont plaquée au sol, l’ont arrosée d’eau froide et ont ouvert la fenêtre. »

« Elle a été forcée à rester debout pendant des périodes prolongées à partir d'avril 2017. Deux détenues la surveillaient en se relayant toutes les deux heures. Elle devait se tenir droite et tout mouvement déclenchait un passage à tabac. »

« Les détenues ont pris son argent pour s’acheter des choses, se sont débarrassées de ses articles de toilette, lui en ont fait acheter d’autres, puis s'en sont débarrassées à nouveau. »

« Pendant qu'elle était au centre de détention, le Bureau local de la sécurité publique de Zhaoyan, le parquet et le tribunal de Chaoyang l’ont piégée et l'ont condamnée à une peine d'emprisonnement d'un an. Au moment où le verdict a été rendu, elle n'avait plus que trois mois à purger, mais ils ne l'ont pas libérée. »

Pourquoi persécuter de bonnes personnes ?

Ma mère est dans le coma et est hospitalisée depuis deux mois. Les autorités du centre de détention ont caché tous les détails de ce qui lui était arrivé et ont essayé de se décharger de toute responsabilité.

Je ne peux pas croire que les personnes au centre de détention qui ont blessé ma mère aient pu avoir tant de haine envers une bonne personne. Ma mère est prisonnière de cette souffrance simplement parce qu’elle a refusé d’abandonner la pratique qui la gardait en santé et lui enseignait le sens de la vie et comment devenir une meilleure personne.

Le Département de police du canton de Chaoyang, le parquet et la cour se sont mis de connivence pour condamner ma mère à une peine d'un an. La loi est censée punir les méchants, mais maintenant elle est utilisée pour piéger les bonnes personnes.

Ma famille ne l’accepte pas. Malheureusement, nous ne sommes que des personnes ordinaires sans relations. Nous demandons à chacun dans la ville de Chaoyang de l’aider. Je veux une issue juste et légale pour ma mère.

J’ai lu les lois qui sont citées pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ils sont inculpés pour violation de l’article 300 de la Loi criminelle qui dit que quiconque utilise une secte pour saboter l’application de la loi doit être poursuivi dans toute la mesure du possible.

Comme le Congrès du peuple (le corps juridique de la Chine) n’a jamais promulgé de loi considérant le Falun Gong comme une « secte », l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin a donné l’ordre à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême d’émettre une interprétation statutaire de l’article 300, en novembre 1999, qui exigeait que quiconque pratique ou fait la promotion du Falun Gong soit poursuivi dans toute la mesure du possible.

Une nouvelle interprétation statutaire, qui a remplacé la version de 1999, a pris effet le 1er février 2017. La nouvelle interprétation ne faisait aucune mention du Falun Gong et insistait sur le fait que toute inculpation contre quiconque fait partie d’une secte doit être basée sur des éléments juridiques solides. Comme aucune loi en Chine ne désigne le Falun Gong comme une secte, les inculpations contre les pratiquants de Falun Gong sont sans fondement juridique.

La possession, la lecture et/ou la diffusion des livres du Falun Gong sont considérées comme une « preuve » pouvant être utilisée contre eux. La police et les responsables citent aussi deux avis, émis en juillet 1999 par l’Administration de la presse et des publications de la Chine, qui ont interdit la publication des livres du Falun Gong. Cependant, cette interdiction a été révoqué en 2011 et il est tout à fait légal pour les pratiquants de détenir des livres du Falun Gong.

Pratiquer le Falun Gong ne devrait pas être illégal ; cela devrait être proclamé. La persécution a apporté des calamités à des centaines de millions de pratiquants de Falun Gong et à leurs familles. Comme les bonnes personnes sont persécutées, le système de justice en Chine se détériore ainsi que les valeurs morales. Chaque Chinois est victime de la persécution.

Je fais appel à chacun dans le monde de prêter attention au cas de ma mère. Avec le soutien de tous, je pense que ma mère obtiendra justice. Le bien sera récompensé et la mal puni.

[signature]

Gao Feng, fils de la victime

23 novembre 2017

Voir aussi :

Une pratiquante de Falun Gong dans le coma depuis plus de deux mois

Traduit de l’anglais au Canada