(Minghui.org) Une habitante de Pékin, âgée de 67 ans, a souffert de graves problèmes de santé depuis son admission en prison le 18 novembre 2016, mais sa famille n'a pas été autorisée à lui rendre visite ni à lui parler au téléphone.

En janvier 2015, Mme Gong Xiurong a été arrêtée après avoir été signalée pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Elle a rapidement été libérée sous caution après une rechute de ses anciennes maladies.

Le 18 mai 2015, le Bureau 610 local, une agence extra-judiciaire chargée d'éradiquer le Falun Gong et ayant le pouvoir d'outrepasser le système judiciaire, s'est emparé de Mme Gong et l'a forcée à subir une séance de huit jours de lavage de cerveau.

Le tribunal de Shijingshan et le comité de quartier ont par la suite exercé des pressions sur Mme Zhang pour lui faire signer une déclaration des « constatations de fait » déclarant qu'elle a distribué des documents du Falun Gong.

Le 26 septembre 2016, le tribunal a appelé Mme Gong et lui a demandé de se présenter au palais de justice. Dès qu'elle est arrivée là-bas, elle a été capturée et elle a été informée qu'elle avait été condamnée à une peine d'un an et demi.

Le 25 octobre, Mme Gong a été transférée à la prison de Tiantanghe, un centre de transfert pour les personnes nouvellement condamnées. Seulement alors, sa famille a été autorisée à la voir pour la première et unique fois depuis son arrestation au palais de justice.

Le 18 novembre, Mme Gong a été admise à la prison pour femmes de Pékin. Divers symptômes de maladies ont rapidement commencé à apparaître, notamment une hypertension artérielle, une insuffisance coronarienne, un glaucome, de la cataracte, une perte auditive de l'oreille gauche et des problèmes à la jambe gauche. Fin décembre 2016, la prison a envoyé le diagnostic médical à sa famille, mais a refusé l'autorisation des visites.

Ce n'est pas la première fois que Mme Gong a été visée pour sa croyance en le Falun Gong. En juin 2005, elle avait déjà été condamnée à deux ans de travaux forcés.

Traduit de l'anglais en Suisse