(Minghui.org) Quand la police du canton de Wen'an à Langfang, province du Hebei, a essayé de porter plainte contre un pratiquant de Falun Gong, ils pensaient probablement que ce serait la routine habituelle de la persécution du Falun Gong qui dure depuis dix-huit ans. Cependant, ils ont été pris de court. Il semble que le parquet du canton n'a pas voulu jouer le jeu d'inculper une personne pour avoir exercé ses droits constitutionnels et ils ont plutôt libéré le pratiquant sans accusation.

Liu Yingjie et huit autres pratiquants de Falun Gong se sont rendus au marché du faubourg de Daliu, le 2 janvier 2017, pour distribuer des calendriers avec de l'information au sujet du Falun Gong et de la persécution de cette discipline spirituelle traditionnelle par le Parti communiste chinois (PCC). Les policiers ont arrêté les neuf pratiquants et les ont détenus dans le centre de détention du canton de Wen'an pendant quinze jours.

Le dossier de M. Liu a été transféré au parquet de Wen'an, dans une tentative d'amorcer des procédures légales contre lui.

Le parquet a décidé de ne pas entériner l'arrestation de M. Liu, mais de le libérer sans accusation.

Peut-être que le personnel du parquet de Wen'an a compris la nature du Falun Gong et sait que pratiquer sa croyance spirituelle ou personnelle n'est pas illégal et que cela est en fait protégé par la Constitution chinoise.

Des exemples de pratiquants de Falun Gong remis en liberté sans aucune accusation portée contre eux semblent faire partie d'une tendance croissante en Chine, car de plus en plus d'employés judiciaires ne veulent plus persécuter des citoyens qui croient dans le principe du Falun Gong, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des dix-huit dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

Le nombre exact des pratiquants qui sont morts dans la persécution est inconnu parce que l'information est censurée par le PCC.

Traduit de l'anglais au Canada