(Minghui.org) Selon l'information compilée par Minghui.org, le mois de janvier 2018 a enregistré 130 nouveaux cas de pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison par le système judiciaire du Parti communiste chinois (PCC).

Parmi les 130 nouveaux cas, 60 pratiquants ont été condamnés en janvier 2018 et 70 pratiquants ont été condamnés en 2017. Les 70 nouveaux cas rapportés haussent le nombre de pratiquants condamnés l'année passée à au moins 1044.

À cause du blocage de l'information du PCC, le nombre de pratiquants de Falun Gong qui ont été condamnés ne peut pas toujours être rapporté en temps opportun, ni toute l'information être facilement accessible.

La longueur des peines se situe entre six mois et dix ans avec un taux moyen de trois ans et demi. Vingt-cinq des pratiquants condamnés ont aussi été condamnés à payer des amendes de 230 000 yuans, soit une moyenne de 9200 yuans par personne.

Le plus âgé des pratiquants condamnés a 80 ans et le plus jeune a la vingtaine. Ils représentent 21 provinces et régions.

 

Ce qui suit est un aperçu de certains pratiquants condamnés.

1. Un homme écope d'une sentence de huit ans pour sa croyance

M. Mu Yadong et son ami originaires de Pingdingshan, province du Henan, pratiquent tous deux le Falun Gong. Son ami a décidé de déménager et a demandé à M. Mu de l'aider à vendre son auto.

M. Mu a été ciblé par la police peu après. Il a été le premier à être arrêté, le 14 octobre 2011, pendant qu'il conduisait sa fille à l'école. Il a fait une grève de la faim pour protester et, le 6 novembre, plusieurs semaines plus tard, il a été libéré sous caution.

Comme son ami, M. Mu a aussi quitté son foyer pour éviter une nouvelle arrestation. Il s'est finalement installé dans la ville de Xuchang et a trouvé un emploi dans un atelier de réparation automobile. La police de sa ville natale n'a jamais abandonné son emprise sur lui. Les policiers l'ont arrêté le 2 juin 2017 et l'ont ramené à Pingdingshan.

Pour protester, M. Mu a fait une grève de la faim et il est devenu très faible. Son avocat a demandé de reporter son procès qui était prévu pour le 23 juin. Plus tard, le tribunal local a annulé l'audience prévue.

M. Mu a comparu devant le tribunal le 2 décembre. Seules quelques personnes ont été autorisées à assister au procès et on a interdit à plusieurs de ses sympathisants l'entrée du palais de justice.

L'avocat de M. Mu a demandé un acquittement et le juge a ajourné l'audience sans rendre de verdict. On a appris, des semaines plus tard, que M. Mu avait été condamné à huit ans de prison et que le 18 février 2018, il avait été transféré à la prison de la ville de Ximi.

Pour plus d'information :

Un homme originaire du Henan condamné à huit ans de prison pour avoir vendu une voiture au nom d'un ami

2. Deux dames âgées, en mauvaise santé physique, condamnées

Mme Chen Liju, âgée de 80 ans et Mme Pei Ruifen, âgée de 78 ans, de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, ont été arrêtées et interrogées le 15 décembre 2017, malgré le fait qu'elles étaient toutes deux en mauvais état physique. Plus tard, les deux dames ont été jugées par le tribunal. La famille de Mme Pei a engagé un avocat pour la défendre.

Aucun verdict n'a été annoncé à la fin de l'audience au tribunal. Ce n'est que récemment que les deux femmes ont été illégalement condamnées à la prison. Mme Chen a écopé d'une peine de deux ans et Mme Pei a été condamnée à une peine de trois ans de prison avec quatre ans de probation.

Le 8 août 2017, après que quelqu'un les a signalées au poste de police de Zhongtun, les deux femmes ont été arrêtées pendant qu'elles distribuaient des documents d'information au sujet de la persécution du Falun Gong par le régime communiste.

Les policiers ont confisqué les clés de Mme Pei et ont fouillé son domicile sans présenter de mandat de perquisition. Ils ont forcé la fille de Mme Pei à leur remettre les documents de Falun Dafa.

Les policiers sont retournés chez Mme Pei et ont ordonnés à sa fille de leur donner son permis résidentiel et sa carte d'identité. Les policiers l'ont trompée en lui faisant croire qu'elle pouvait rendre visite à sa mère. Elle n'a jamais imaginé qu'elle serait traînée avec sa mère au centre de détention pour femmes de la ville de Jinzhou, à deux heures du matin le 9 août.

Plus tard, la fille de Mme Pei a été libérée sous caution, laquelle a été versée par la petite-fille de Mme Pei.

Un procureur du parquet de Guta a ensuite porté plainte contre Mme Pei et Mme Chen. Pendant qu'elle était détenue et attendait son procès, Mme Chen a été à un moment si faible qu'il lui était impossible de prendre soin d'elle-même. Le personnel du centre de détention a refusé de la libérer sous caution.

Le 15 décembre 2017, au matin, Mme Chen et Mme Pei ont été jugées à l'intérieur du centre de détention par des juges du tribunal du district de Guta. Aucun verdict n'a été prononcé au procès.

Pour plus d'information :

Deux vieilles dames, de 78 et 80 ans, condamnées à la prison pour leur croyance

3. Un jeune homme battu vicieusement et condamné à trois ans et cinq mois

M. Tang Sheng de la ville de Hefei, province du Anhui, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2014. Les policiers du poste de police de Luogang l'ont arrêté, le 12 juin 2016, et menotté pendant une journée sans lui donner de nourriture et d'eau. Plus tard, il a été envoyé au bureau du chef de police adjoint, où il a été battu brutalement pendant deux heures. Les policiers l'ont aussi emmené dans une chambre d'hôtel et l'ont torturé pendant une journée. Le chef de police adjoint a continué de lui piétiner la tête alors qu'il était parterre. Les autres l'ont étranglé et lui ont donné des coups de poing au visage.

M. Tang a d'abord, été jugé le 22 novembre 2017 et condamné à trois ans et cinq mois. La seconde instance a eu lieu le 17 janvier 2018 et la condamnation a été maintenue. Maintenant, il dépose actuellement un appel. M. Tang est âgé d'une vingtaine d'années et son père est décédé. Son épreuve a laissé sa mère handicapée vivre seule sans personne pour s'occuper d'elle.

4. Six avocats défendent les droits constitutionnels d'une femme, mais sans succès

Mme Li Caizhi du canton de Ningcheng, Mongolie-Intérieure, est allée au marché, le 23 juillet 2017, et a parlé aux gens de la persécution du Falun Gong. Les policiers du poste de police du canton de Wuhua l'ont alors arrêtée. Ils ont saccagé son domicile en son absence, sans mandat de perquisition, et ils ont confisqué ses biens personnels.

Sous le stress, la pression artérielle de Mme Cai a grimpé à 220 mmHg et n'était pas en état d'être placée dans un centre de détention. Sans égard pour la primauté du droit, les policiers l'ont forcée à prendre des médicaments pour baisser sa pression artérielle dans le but de la détenir.

Mme Li a été jugée le 2 novembre 2017 par le tribunal du canton de Ningcheng. Même si elle avait six avocats pour défendre ses droits constitutionnels à la liberté de croyance, elle a été condamnée à trois ans de prison. Mme Li a interjeté appel devant la cour intermédiaire de la ville de Chifeng.

5. Une pharmacienne à la retraite, condamnée à la prison pour sa croyance

Mme Huang Xiaofen, une pharmacienne à la retraite de l'hôpital public du canton de Yongxing, a été condamnée à trois ans de prison pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Elle a déposé une requête en appel. Ce n'est pas la première fois qu'elle est ciblée pour sa croyance depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en juillet 1999. Son mari, M. Chen Yiyuan, est décédé moins d'un an après avoir purgé huit ans de prison pour sa pratique du Falun Gong.

Arrestation de la femme, procès et condamnation

La police a arrêté Mme Huang chez elle, le 11 avril 2017. Le procureur du parquet local a retourné deux fois son dossier à la police mais finalement l'a mise en accusation. Un responsable a admis : « Nous devons faire face à une énorme pression des autorités supérieures. »

Mme Huang a comparu devant le tribunal le 6 décembre. Le juge l'a condamnée peu de temps après l'audience en cour.

La mort prématurée du mari

Le mari de Mme Huang, M. Chen, a été arrêté le 20 avril 2003, pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. La police l'a fait déambuler dans les rues quelques semaines plus tard, le 1er mai, avec un ruban adhésif sur la bouche et les bras attachés dans le dos.

Plus tard, M. Chen a été condamné à huit ans de prison. Il a été soumis à une surveillance 24 heures sur 24 pendant toute la durée de son emprisonnement. Il a été forcé à faire du travail dur, quatorze heures par jour. La nuit, il avait ordre d'écouter des bandes de propagande calomniant le Falun Gong avant qu'il ne lui soit permis de dormir.

Plus tard, M. Chen a développé de l'hypertension artérielle. Peu de temps avant sa libération, il a été transféré à l'hôpital de la prison, où on lui a administré de temps en temps des drogues inconnues.

Il était extrêmement faible lorsqu'il a été libéré, en avril 2011. Il a dit à sa femme que ces drogues l'avaient rendu extrêmement mal à l'aise. La police locale a continué de le surveiller après sa libération.

Le 20 août 2011, plus de 30 policiers ont assailli la maison du couple et ont mis les lieux sens dessus dessous. Un policier est resté dans la résidence du couple pendant plusieurs jours.

M. Chen est décédé en mars 2012.

Voir aussi :

Une pharmacienne à la retraite condamnée à la prison pour sa croyance

6. Une enseignante condamnée à trois ans pour avoir parlé à ses étudiants de sa croyance

Mme Liu Dongmei, professeur des arts du langage dans le canton de Gaoyang, province du Hebei, a été arrêtée le 31 mars 2017, pour avoir parlé à ses étudiants de la persécution du Falun Gong.

La police du canton de Gaoyang a soumis son cas au parquet du canton de Gaoyang. Elle a été condamnée à trois ans de prison et à payer une amende de 6000 yuans, bien que les détails de son audience restent à déterminer. Elle a fait appel de son verdict.

Voir aussi :

Une enseignante condamnée à une peine d'emprisonnement pour avoir parlé du Falun Gong à ses élèves

7. Une femme du Guangdong condamnée à deux ans pour avoir enlevé des affiches diffamatoires

Mme Cao Junyi de la ville de Maoming, province du Guangdong, âgée de 56 ans, a été arrêtée le 6 juillet 2017, après avoir été signalée pour avoir déchiré une affiche diffamant le Falun Gong. Elle a été condamnée à deux ans de prison et à payer 3000 yuans après deux comparutions devant le tribunal.

Le 11 janvier 2018, Mme Cao comparait pour la première fois devant le tribunal. L'audience de détermination de la peine a eu lieu cinq jours plus tard. Mme Cao a engagé un nouvel avocat pour faire appel de son cas.

La première audience a eu lieu dans une salle du premier centre de détention de Maoming. Il y a avait 20 sièges dans le palais de justice improvisé, mais seuls quatre membres de sa famille ont eu le droit d'assister au procès. Le chemin en face du centre de détention a été bloqué avec plus de quatre douzaines de policiers en civil faisant les cent pas.

Les deux procureurs du parquet ont présenté quatre éléments de preuve à charge. Premièrement, il y a dix ans, Mme Cao avait donné à la sœur de son mari, un livre du Falun Gong. Deuxièmement, Mme Cao avait déchiré une affiche anti-Falun Gong. Troisièmement, la police a trouvé plusieurs livres du Falun Gong chez Mme Cao. Enfin, Mme Cao a été, une fois, envoyée aux travaux forcés pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

Les deux avocats de Mme Cao ont réfuté les preuves de l'accusation. Ils ont plaidé qu'il n'y a pas de loi en Chine qui criminalise le Falun Gong et que leur cliente n'aurait jamais dû être arrêtée pour avoir exercicé de son droit constitutionnel à la liberté de croyance. Par conséquent, son terme de travaux forcés, dans le passé, était une violation de ses droits légaux. Ils ont ajouté qu'il n'y avait rien de mal à avoir en sa possession et à partager des livres du Falun Gong. Quant à l'affiche, Mme Gao avait parfaitement le droit de répondre à la fausse propagande contre le Falun Gong.

Liste complète des pratiquants condamnés (en anglais)

Voir aussi :

Une femme du Guangdong fait appel du verdict de culpabilité

Traduit de l'anglais au Canada