(Minghui.org) Une femme de cinquante ans du canton de Ningcheng a été condamnée à trois ans de prison pour avoir « utilisé un culte pour miner l'application de la Loi », un prétexte courant dont se sert le régime communiste chinois dans ses tentatives pour circonscrire et emprisonner les pratiquants de Falun Gong. Le juge chargé de son dossier d'appel, s'est moqué de sa famille : « Êtes-vous assez naïfs pour penser que je vais infirmer son verdict ? »

Mme Li Caizhi souffrait de migraines sévères et de problèmes d'estomac. Elle se querellait tout le temps avec son mari et elle a failli divorcer. Sa vie a changé quand elle a adopté la pratique du Falun Gong, en 2002. Elle est devenue une personne en bonne santé et heureuse. Son mari et le reste de leur famille ont été impressionnés par la façon dont le Falun Gong l'avait transformée en une personne aimante et bienveillante.

Ayant vécu la puissance transformatrice du Falun Gong, Mme Li n'a jamais hésité à partager son histoire personnelle. Elle a fait la même chose, le 22 juin 2017, quand elle est allée à une foire locale et qu'elle a entendu une mère et sa fille parler de leurs nombreux problèmes de santé.

Mme Li est intervenue et leur a raconté comment le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, lui avait permis de retrouver une bonne santé. Elle leur a conseillé de se rappeler que le « Falun Dafa est bon ». À la place, la mère et la fille ont appelé le 110 (l'équivalent du 911). Des policiers du poste de police local du village de Wuhua sont rapidement arrivés pour arrêter Mme Li.

Le bureau local de la sécurité intérieure du canton de Ningcheng a poursuivi en saccageant le domicile de Mme Li. Ils n'ont rien trouvé d'autre qu'un porte-clés avec « Falun Dafa est bon » écrit dessus.

Hu Xiaoliang, le chef du poste de police, a dit à la famille de Mme Li qu'elle ne serait pas libérée à moins qu'elle n'écrive une déclaration pour renoncer au Falun Gong. Elle a refusé de se conformer à la demande et a été emmenée au centre de détention local, malgré le fait qu'on ait constaté, au cours de l'examen médical obligatoire, qu'elle souffrait alors d'hypertension artérielle et de problèmes cardiaques.

Avant le procès de Mme Li, sa famille a consulté le juge Ning Zhaohui pour savoir s'ils pouvaient écrire une déclaration en son nom pour dire qu'elle cesserait de pratiquer le Falun Gong. Ning a dit oui et a promis de persuader le parquet local de laisser tomber les accusations contre Mme Li dès qu'une telle déclaration aura été présentée.

On ne sait pas si la famille de Mme Li a rédigé une telle déclaration. Mais peu de temps après, Mme Li a été inculpée et jugée, cependant les dates exactes de son inculpation et de son audience restent encore à déterminer.

L'avocat de Mme Li a déposé un plaidoyer de non culpabilité en son nom lors du procès. L'avocat a plaidé qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ni ne le qualifie de secte, ce qui signifie que sa cliente n'aurait jamais dû été arrêtée ni poursuivie pour l'exercice de son droit constitutionnel à la liberté de croyance et à la liberté d'expression.

Les preuves de l'accusation incluaient la plainte pénale que Mme Li avait déposée en 2015 contre Jiang Zemin, l'ancien dictateur chinois qui a initié la persécution du Falun Gong. En 2015, Mme Li avait été placée en détention administrative pendant quinze jours pour avoir poursuivi en justice Jiang.

L'avocat a plaidé que sa cliente avait tout à fait le droit de poursuivre en justice Jiang pour avoir violé son droit constitutionnel de pratiquer le Falun Gong. Il a souligné que l'arrestation et la détention de sa cliente en 2015 étaient dépourvues de fondements juridiques et violaient les procédures légales.

L'avocat a aussi demandé comment la police avait pu produire un procès-verbal d'interrogatoire de six pages après la dernière arrestation de Mme Li. L'acte d'accusation indiquait que Mme Li n'avait été interrogée pendant 25 minutes seulement, un délai que son avocat jugeait trop court pour extraire suffisamment d'informations pour remplir six pages.

L'avocat a demandé que la vidéo de l'interrogatoire soit projetée dans la salle d'audience. Un juge adjoint a menacé de prolonger l'audience de plusieurs jours si la vidéo était projetée. L'avocat a annulé sa demande parce qu'il ne voulait pas que le tribunal utilise des tactiques dilatoires.

Le parquet a aussi cité le porte-clés confisqué comme preuve contre Mme Li. Son avocat a répliqué que le porte-clés était inoffensif et ne pouvait en aucun cas « saper l'application de la loi ».

Après que le Juge Ning l'ait condamnée à la prison, Mme Li a interjeté appel

On a confié l'affaire au juge Fu Xiang du tribunal intermédiaire de la ville de Chifeng. Fu a refusé de rencontrer la famille de Mme Li en face à face pour discuter de l'affaire et il s'est moqué d'eux au téléphone : « Êtes-vous assez naïf pour penser que je vais infirmer son verdict ? »

Alors que Mme Li est toujours détenue, son fils, qui est en première année d'université, compte sur sa famille et ses amis pour payer ses frais de scolarité.

Historique

Le Falun Gong a été présenté au public pour la première fois en 1992. Près de 100 millions de personnes à travers la Chine ont rapidement débuté la pratique du Falun Gong après avoir observé des améliorations de leur santé et de leur caractère. Jiang Zemin, ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de la discipline spirituelle comme une menace pour l'idéologie athée du PCC et a donné l'ordre d'interdire cette pratique le 20 juillet 1999.

Le site Internet Minghui a confirmé la mort de milliers de pratiquants de Falun Gong au cours des dix-huit dernières années de persécution. On soupçonne toutefois que le nombre réel de décès est beaucoup plus élevé que le nombre confirmé. D'autres pratiquants ont été emprisonnés et torturés pour leur croyance. Il a été démontré que le PCC prélève des organes sur des pratiquants détenus qui sont tués au cours du processus, pour fournir l'industrie de la transplantation d'organes.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a mis sur pied le Bureau 610, un organisme de sécurité extrajudiciaire qui a le pouvoir d'outrepasser les systèmes policiers et judiciaires et dont la seule fonction est de mettre en œuvre la persécution du Falun Gong.

Traduit de l'anglais au Canada