(Minghui.org) Mme Yang Jinxia, une pratiquante de Falun Gong du canton de Changli, ville de Qinhuangdao, a été condamnée à quatre ans de prison en septembre 2018 et à payer une amende de 5000 yuans. Elle purge sa peine à la prison pour femmes de la province du Hebei.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une méthode de méditation qui consiste en des exercices doux, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il est persécuté en Chine par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.

Le 27 mai 2017, Mme Yang était en train de parler du Falun Gong à des résidents locaux au marché des fermiers dans le village de Daifu, quand quelqu'un l'a signalée à la police et que trois policiers en civil l'ont arrêtée. Ils l'ont menottée dans le dos et l'ont emmenée au poste de police de Matuodian. Sa maison a aussi été saccagée et des objets personnels ont été confisqués, y compris des livres et des documents en rapport avec le Falun Gong.

Plus tard, les policiers l'ont emmenée à l'hôpital de la police de Qinhuangdao pour un bilan de santé. On lui a diagnostiqué une tuberculose avec un emphysème pulmonaire. Apeurés par la maladie contagieuse, les policiers qui l'accompagnaient se sont masqué le visage. Elle a rapidement été assignée à résidence, avec des policiers postés devant son domicile tous les jours.

Chen Jianfeng, directeur adjoint du poste de police de Matuodian, et un autre policier se sont rendus chez Mme Yang au printemps 2018 pour exiger une caution de 2000 yuans. Quand le mari de Mme Yang a versé l'argent, Chen lui a dit : « Ça va bien aller pour votre femme après avoir payé cet argent. Seulement, ne parlez pas de cet argent aux autres. »

Le 11 juin 2018, le tribunal de Changli du village de Wugezhuang où Mme Yang vit a tenu un procès. Le 13 septembre, le juge Wei Yongli lui a annoncé sa peine d'emprisonnement.

Le 11 octobre 2018, un policier du tribunal a emmené Mme Yang subir un examen physique. Ils lui ont prélevé cinq seringues de sang, la laissant avec des vertiges, dans son lit, à son retour à la maison.

Quatre jours plus tard, le juge Wei à la tête d'autres policiers du tribunal est arrivé chez elle un peu après 4 h. Wei a dit : « Nous allons l'emmener pour obtenir les résultats de l'examen physique et nous aurons aussi des spécialistes pour lui faire un examen plus approfondi. Nous la renverrons ensuite chez elle. »

Mme Yang, cependant, n'est pas revenue chez elle. Le 25 octobre, la prison pour femmes du Hebei a avisé sa famille de déposer de l'argent pour elle. Ce n'est qu'alors qu'ils ont appris qu'elle avait déjà été envoyée en prison.

Ce n'est pas la première fois que Mme Yang est prise pour cible pour sa croyance. Elle souffrait de nombreuses maladies et était infertile, mais elle a recouvré la santé et a eu un fils, après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Elle est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong en 2000 et a été détenue pendant neuf mois. Pendant sa détention, elle a été maltraitée à plusieurs occasions. Un policier lui a frappé sans arrêt le visage à coup de poing. Une fois, elle a été obligée de rester debout pendant trois jours consécutifs sans dormir. Parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong, un gardien lui a un jour tenu la main pour frapper à plusieurs reprises le portrait du fondateur du Falun Gong. Par la suite, sa main lui a fait mal pendant trois mois.

La dernière incarcération de Mme Yang a évoqué chez sa famille le souvenir de ses souffrances passées. Ils sont très inquiets pour sa santé et sa sécurité, particulièrement parce qu'ils ne savent pas pourquoi une telle quantité de sang lui a été prélevée le 11 octobre 2018. On leur a donné le résultat de la tomodensitométrie de ce jour-là, qui indiquait que son état n'était pas très différent de celui signalé le 27 mai 2017, date à laquelle elle a été examinée pour la première fois.

C'est clair pour sa famille que les autorités n'ont tenu aucunement compte de sa vie quand elle a été admise en prison alors qu'elle souffrait encore de tuberculose et d'emphysème pulmonaire et était considérée comme contagieuse.

Comme sa famille n'a pas reçu les résultats de ses tests sanguins, elle soupçonne aussi que les autorités peuvent vouloir la cibler pour d'éventuels prélèvements d'organes.

Les prélèvements d'organes forcés à vif sur des pratiquants de Falun Gong ont été largement rapportés ces dernières années. Il y a plusieurs mois, Mme Ma Guilan, une autre pratiquante de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, est décédée subitement pendant sa détention. Ses organes internes ont été prélevés sans raison.

Principales personnes responsables :

Qian Haitao, directeur du poste de police de Matuodian : +86-335-2069242, +86-335-2569110, +86-13933592868

Chen Jianfeng, directeur adjoint du poste de police de Matuodian : +86-18712797966, +86-16603350731

Voir aussi en anglais :

Additional Persecution News from China – December 6, 2018 (22 Reports)

Additional Persecution News from China – May 30, 2017 (13 Reports)

Traduit de l'anglais au Canada