(Minghui.org) Au cours des vingt dernières années de persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois, on sait que la police a reçu des quotas d'arrestations et que les policiers sont passibles de sanctions s'ils ne les respectent pas. Ceux qui atteignent ou dépassent les quotas reçoivent une prime ou d'autres récompenses.

Depuis juillet 2019, aux environs du 20e anniversaire de la persécution de la discipline spirituelle, les responsables de la province du Heilongjiang ont intensifié la persécution et ont donné des quotas à plusieurs villes pour arrêter les pratiquants locaux de Falun Gong.

Depuis le 25 juillet, dans la ville de Jiamusi, plus de quarante pratiquants ont été arrêtés et des centaines ont été harcelés pour leur croyance. M. Yang Shengjun est décédé neuf jours après son arrestation, le 2 août 2019. Sa famille a été menacée par la police et elle n'a pas osé discuter des détails de sa mort.

« Finalement, nous vous avons tous arrêtés. Maintenant, on peut obtenir une prime pour ça. »

Le 13 août 2019, trois membres d'une famille de la ville de Maoming, province du Guangdong ont été condamnés à la prison par le tribunal du district de Maonan, pour ne pas avoir renoncé à leur croyance dans le Falun Gong.

Mme Lin Lizen et son fils M. Wu Chaoqi ont écopé chacun de cinq ans de prison et ont été condamnés à verser une amende de 10 000 yuans. Sa plus jeune sœur, Mme Lin Yanmei, a été condamnée à quatre ans et demi de prison et à verser une amende de 8000 yuans.

En août 2018, alors qu'on arrêtait les trois membres de la famille, Chen Changxing (directeur du Bureau 610) et Lu Shanghui (directeur de la division de la sécurité intérieure), ont dit : « Finalement, nous vous avons tous arrêtés. Maintenant, on peut obtenir une prime pour ça. »

La police garde les pratiquants en détention pour remplir leur quota

Le 7 juillet 2019, dans la ville de Cangzhou, province du Hebei, M. Liu Guoping et Mme Wang Hong ont été arrêtés après avoir été signalés pour distribuer des documents sur la persécution du Falun Gong.

Quand leurs familles se sont rendues pour demander leur libération, la police leur a dit qu'elle devait les garder en détention pour remplir leur quota.

« On a atteint le quota et maintenant, on peut avoir la prime. »

Après que Mme Li Yan, une habitante de la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêtée en septembre 2018, un policier était rempli de joie et il a dit : « On a atteint le quota et maintenant, on peut avoir la prime. »

Dans la province du Jilin également, les responsables de la ville de Yushu permettent à la police de gagner quatre fois plus de points quand ils arrêtent un pratiquant de Falun Gong que lorsqu'ils attrapent un suspect non pratiquant. Les points comptent pour leur évaluation et leur prime de fin d'année.

Traduit de l'anglais