(Minghui.org) Je suis une pratiquante relativement nouvelle. Le Maître nous a dit à plusieurs reprises de bien étudier le Fa.

Le Maître dit :

« Alors afin de pouvoir faire encore mieux, c'est seulement en étudiant bien le Fa que l'on peut faire encore mieux et accomplir cette mission historique. » (« Les disciples de Dafa sont en train d’accomplir leurs missions »)

« J'espère que vous tous étudiez davantage le Fa, clarifiez davantage la vérité, que chacun avance bien sur son chemin de xiulian. » (« À la Conférence de Fa d’Amérique du Sud »)

Chaque fois que j'ai lu ces deux enseignements, j'ai noté les mots « bien étudier le Fa » et « étudier davantage le Fa ». J'aimerais partager quelques-unes de mes compréhensions.

Je pensais auparavant que bien étudier le Fa signifiait beaucoup lire le Zhuan Falun et les nouveaux écrits du Maître, ainsi que recopier le Fa à la main et le mémoriser. J'ai commencé à réfléchir à ce qu'« étudier » le Fa signifie puisque c'est l'une des trois choses que le Maître nous a demandé de faire en tant que pratiquants.

Le Maître a dit :

« Quand on psalmodie le nom du Bouddha, il ne doit y avoir aucune autre pensée, rien ne doit troubler l’esprit, jusqu’à ce que le reste du cerveau soit engourdi par la récitation et qu’on ne soit plus conscient de rien – une seule pensée remplace dix mille pensées – et chaque syllabe de « Bouddha Amitâbha » surgit devant vos yeux. N’est-ce pas une chose qui s’acquiert par une longue pratique ? Peut-on y parvenir dès le début ? Non. Si on n’y parvient pas, alors on ne peut sûrement pas entrer dans la tranquillité ; si vous ne le croyez pas, essayez pour voir. Pendant que vous répétez sans cesse le nom du Bouddha, vous pensez à toutes sortes de choses : « Au travail, pourquoi est-ce que le chef m’en veut pareillement ? Il m’a donné une prime dérisoire ce mois. » Plus vous y pensez, plus vous vous énervez, alors que votre bouche continue à réciter le nom du Bouddha – vous pensez pouvoir pratiquer le gong ? N’est-ce pas là une question de maîtrise ? N’est-ce pas le problème de l’impureté de votre esprit ? » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Sommes-nous capables de lire résolument le Zhuan Falun ? Nous concentrons-nous sur chaque mot lorsque nous lisons ? Si ce n’est pas le cas, alors nous n'étudions pas bien le Fa.

J'étais auparavant satisfaite si je finissais d'étudier quelques conférences chaque jour, pensant en avoir fait assez. Je me suis assurément éveillée à certains principes du Fa, mais mon esprit se dérobait souvent. Quand je tournais une page, mes lèvres bougeaient, mais parfois je ne savais pas ce que je lisais. Mes pensées étaient ailleurs.

Les choses qui m'occupaient l'esprit étaient : « Je n'ai pas terminé telle ou telle tâche aujourd'hui. Mon dépôt de chèque de paie n'est pas encore arrivé sur mon compte bancaire. À combien de personnes ai-je clarifié les faits jusqu'à aujourd'hui ? Pourquoi était-il si difficile de persuader cette personne de renoncer à son adhésion au Parti et à ses organisations de jeunesse ? Je ne suis pas d'accord avec cette pratiquante sur quelque chose. Comment a-t-elle pu me traiter comme ça ... », etc.

Il m'est parfois venu à l'esprit que ces pensées me dérangeaient et que je devais les rejeter. Quand je m’en étais finalement débarrassée, j'avais déjà lu plusieurs pages. Comment pouvais-je intérioriser ce que je lisais ? Ces pensées perturbatrices pouvaient-elles guider ma cultivation ?

Selon moi, nous ne pouvons pas nous contenter de faire les cinq séries d'exercices, de clarifier la vérité et de lire une leçon du Zhuan Falun chaque jour et nous sentir satisfaits d'avoir rempli nos responsabilités.

Je sais que de nombreux compagnons de cultivation semblent lire rapidement le Zhuan Falun et se contentent de terminer une leçon par jour. Ils tendent à rechercher la quantité et la vitesse, en lisant à la hâte et négligemment. Parfois, ils ne savent même pas ce qu'ils lisent.

Les pratiquants ont partagé sur le site web Minghui que ce n'est que lorsque nous traitons le Maître et Dafa avec sincérité, humilité et vénération que le Fa peut se révéler à nous. Donc, quand je lis le Fa aussi vite que je lis un journal, suis-je capable d'intérioriser chaque mot et chaque phrase ?

Le Maître a dit :

« Il faut aussi vous dire que j'ai mis la puissance majestueuse du Fofa et mes nombreuses capacités de gong dans le livre, dans ce Fa. Que ce soit les cassettes vidéo, les cassettes audio ou le livre, du moment que tu les regardes, tu connaîtras des changements ; tant que tu les regardes, tu seras capable de faire partir la maladie, tant que tu cultiveras, ton corps connaîtra des changements fondamentaux ; tant que tu persisteras à cultiver, tu développeras des capacités, tu pourras voir, tu pourras entendre et tu pourras sentir la grâce infinie de Dafa. » (« Enseignement du Fa à la cérémonie de fondation de l’Association Dafa de Singapour », Enseignement de Fa dans les conférences I)

Un compagnon de cultivation a récemment suggéré que j'essaie de lire le Zhuan Falun à voix haute, mot par mot. De cette façon, je suis clairement consciente de ce que je lis. Mon œil céleste s'est alors ouvert et j'ai pu voir des scènes dans d'autres dimensions lorsque mon cœur était calme. En lisant le Zhuan Falun à voix haute, je vois de nombreux bouddhas couche après couche derrière chaque caractère.

Mettre les enseignements en pratique

À mon arrivée aux États-Unis, un parent m'a accueilli parce que je n'avais pas d'argent. Le parent m'a aidée à démarrer ma vie, acheter une voiture, ouvrir un compte bancaire, louer un appartement, etc. J'ai trouvé un travail bien rémunéré et relativement facile, mais j'ai démissionné parce que la parente avait besoin de mon aide au restaurant qu’elle venait d'ouvrir.

Le travail au restaurant était très exigeant. Je devais travailler de très longues heures à nettoyer la gazinière et les casseroles et à couper la viande. Mon dos était douloureux de devoir rester debout pendant sept heures consécutives chaque jour. J'étais épuisée quand je rentrais à minuit. De plus, j'étais de garde et je devais retourner au restaurant immédiatement si nécessaire.

Comparé à mon premier emploi, le travail au restaurant était plus exigeant, mais moins payé. Je me sentais mal à l'aise et je n'aimais pas la façon dont j'étais traitée. En Chine, je travaillais dans un bureau, mais ici aux États-Unis, j'étais ouvrière.

J’en voulais aussi à ma parente de m'utiliser sans pitié. Elle épargnait à sa fille de soulever quoi que ce soit de lourd ou d'accomplir des tâches épuisantes, et c’est à moi qu’elle les donnait toutes. De plus, j'avais parfois des conflits avec des collègues et des étrangers. J'ai commencé à avoir l’impression d’atteindre mes limites physiquement et mentalement.

J'ai appelé mes parents en Chine. Mon père a dit : « Tu dois supporter des épreuves que les gens ordinaires ne peuvent pas supporter. Tu as été gâtée par la manière communiste en Chine, tu pouvais tout obtenir sans supporter de difficultés. » J'ai tout à coup réalisé que le Maître utilisait la bouche de mon père pour me parler. J'avais manifestement un problème.

Ce jour-là, dès que j'ai ouvert le Zhuan Falun, j'ai lu :

« Quand on pratique le gong, on doit mettre l’accent sur le De, accomplir de bonnes choses et agir avec bienveillance ; c’est ce qu’on doit exiger de soi-même partout et en toutes circonstances. Qu’elles s’exercent dans un parc ou à la maison, combien de personnes pensent de cette manière ? Il y a des gens, on ne sait même pas quelle sorte de qigong ils font ; pendant leurs exercices, ils balancent leur corps et ruminent : « Ah ! ma belle-fille n’a aucun respect pour moi ; ma belle-mère, elle est tellement épouvantable ! » Il y a aussi ceux qui papotent, passant de leurs problèmes de bureau aux grands événements nationaux, rien n’échappe à leurs bavardages et si quelque chose ne correspond pas à leurs conceptions, ils se mettent très en colère. Vous appelez ça pratiquer le gong ? » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Cela ne parlait-il pas de moi ? Notre méthode cultive les pratiquants 24 heures par jour. Quand j'avais de mauvaises pensées et que mon xinxing était bas, je me comportais comme une personne ordinaire. Comment le Fa pouvait-il cultiver une personne ordinaire ?

J'ai continué à étudier le Fa et à regarder à l'intérieur. J'ai appris que lorsque je supportais en silence les difficultés, j'éliminais le karma, et d'autres me donnaient leur vertu. J'ai appris que de nombreuses pratiques requéraient plusieurs vies pour réussir dans la cultivation. En pratiquant le Falun Dafa, je pouvais réussir en une seule vie, alors qu'importait ce peu de difficultés ? Je dois prêter attention à mon xinxing à chaque instant et à être gentille.

Après avoir eu cette compréhension, j'ai ajusté mon état d'esprit et j’ai passé l’épreuve. J'ai continué à travailler pour ma parente. Mon dos a cessé de me faire mal et ma parente a commencé à me traiter gentiment. À travers mon œil céleste, j'ai vu qu'un gros morceau de mauvaise substance avait été retiré de mon corps.

J'ai économisé 20 $ et j'ai acheté un nouveau pyjama. Le lendemain matin, j'ai trouvé un trou dans le pantalon, qui était évidemment fourni avec le produit. Je voulais le rendre, mais à la réflexion, n’allais-je pas profiter des autres en retournant quelque chose que j'avais déjà porté ? C'était un petit trou. Je pouvais le réparer. Ce n'était pas une grosse affaire.

J'ai rencontré des situations similaires. Ma compréhension était que quand des problèmes surviennent et que mon esprit n'est pas calme, ou quand je pense constamment à quelque chose ou à une personne, il est temps de lire le Zhuan Falun.

Je lis lentement chaque mot. Je m'assure d'intérioriser ce que je lis et de lire avec un esprit calme. De cette façon, le Fa me guide.

Le Maître a dit :

« J’espère que les nouveaux élèves aussi bien que les anciens pourront tous cultiver et pratiquer dans la Grande Loi, qu’ils pourront tous parvenir à l’accomplissement du gong et à la plénitude parfaite! J’espère qu’une fois rentré à la maison, chacun de vous utilisera au mieux son temps pour cultiver réellement. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

À ma connaissance, nos vies nous ont été données par le Maître. Chaque personne et chaque situation de notre vie nous aide à élever notre xinxing. Tout arrive pour une raison. Nous pouvons trouver des solutions à nos problèmes dans les enseignements.

Plutôt que de se plaindre d'une situation inconfortable ou de se fâcher, nous ferions mieux de lire le Fa lentement et attentivement, et de chercher nos propres insuffisances. Ce n'est que lorsque nous continuons à faire cela et que nous suivons les exigences de Dafa que cela peut compter comme cultiver. À ma connaissance, c’est cela cultiver et pratiquer véritablement, et seul Dafa a un tel pouvoir.

Lorsque nous rencontrons des épreuves de xinxing, nous devons étudier le Fa et nos actes doivent suivre les exigences du Fa. Nous passerons alors l’épreuve.

Selon ma compréhension personnelle, ce n'est que lorsque nous lisons le Zhuan Falun avec notre cœur que nous pouvons être considérés comme des pratiquants de Falun Dafa en train de sauver les gens. Sinon, nous sommes simplement des gens ordinaires qui accumulent des bénédictions et nous aurions gaspillé tous les efforts du Maître. Ce n'est qu'en cultivant et pratiquant véritablement et en élevant nos niveaux que nous marchons sur le chemin de la divinité.

Traduit de l'anglais