(Minghui.org) Note de la rédaction : L'humanité se trouve à un moment historique. Face à l'évolution rapide et à la complexité des affaires du monde, c'est la morale et la conscience qui peuvent aider les gens à comprendre ce qui s'est passé et à prendre les mesures qui s'imposent. C'est le plus fondamental de tout. La conscience est conférée par le Ciel et c'est un trait inné que chacun possède. Il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme ou d'utiliser une méthode scientifique pour développer sa conscience, cela n'a rien à voir non plus avec sa couleur de peau, sa richesse ou son statut social. Nous sommes nés avec une conscience. Mais si la conscience s'endort, alors on est perdu, ce qui est très grave. En cas de catastrophe, la conscience est ce qui sauve une personne, tant qu'elle reste éveillée.

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Après la fuite d'une base de données de 1,95 million de membres du Parti communiste chinois (PCC), obtenue par l'Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) en août, une enquête a montré que les membres du PCC s'étaient infiltrés partout dans la société occidentale, y compris au Royaume-Uni, en Australie et aux États-Unis.

Plus précisément, les membres du PCC ont infiltré des agences étrangères, des banques multinationales, de grandes sociétés pharmaceutiques, des entreprises de recherche et des fabricants de matériel de défense. Le nombre total d'agences et d'organisations impliquées s'élève à plus de 70 000.

« Rejoindre les rangs du Parti communiste chinois n'a rien à voir avec l'adhésion à un parti politique ici ou dans toute autre démocratie. Cela pourrait s'apparenter à rejoindre une famille du crime dans la mafia new-yorkaise », a écrit le député britannique M. Iain Duncan Smith dans le Daily Mail du 12 décembre dans un article intitulé « Avec une naïveté désespérée, les grandes entreprises et les universités n'ont pas compris que la Chine veut détruire notre mode de vie. »

« Ils doivent s'engager à “garder les secrets du Parti”, à “lutter pour le communisme tout au long de ma vie” et à être prêts à tout moment à “sacrifier tout ce que je possède pour le Parti”. Le serment est à vie et a été prêté en présence des responsables du Parti », a-t-il poursuivi. « Une punition rapide et sévère serait infligée si jamais ils osaient le rompre. »

En fait, la plupart de ces descendants chinois qui servent dans des agences étrangères ont réussi leur carrière et ont rejoint le PCC et son organisation junior, la Ligue de la jeunesse, avant de venir à l'étranger. Au moins 70 % des Chinois qui sont venus aux États-Unis pour des études de doctorat ont choisi de rester en Amérique au lieu de retourner en Chine après avoir obtenu leur diplôme, et la majorité d'entre eux sont également membres du PCC. Cela signifie qu'un grand nombre de Chinois travaillant dans des entreprises à l'étranger sont affiliés au PCC.

C'est la continuation de l'infiltration du PCC au cours des trente dernières années qui comprend le lobbying, la corruption, l'espionnage et la propagande massive. Pour aggraver les choses, de nombreuses élites et dirigeants politiques occidentaux sont devenus des lobbyistes avec des incitations financières.

Des fonctionnaires à la retraite deviennent des lobbyistes pour des intérêts commerciaux

Le sénateur américain Tom Cotton, de l'Arkansas, et le représentant Mike Gallagher, du Wisconsin, ont présenté en octobre un projet de loi visant à combler les lacunes du lobbying pour les entreprises chinoises. Connue sous le nom de « Loi sur la transparence de l'influence du Parti communiste chinois », elle vise à « modifier la loi de 1938 sur l'enregistrement des agents étrangers afin d'abroger l'exemption d'enregistrement prévue par cette loi pour les personnes assurant une représentation privée et non politique d'intérêts commerciaux et d'affaires, et l'exemption d'enregistrement prévue par cette loi pour les personnes qui déposent des rapports de divulgation en vertu de la loi sur la divulgation des activités de lobbying de 1995, en relation avec… la République populaire de Chine, et à d'autres fins. »

M. Cotton a déclaré que le PCC avait utilisé des entreprises américaines comme extension de ses ambassades et consulats ou de ses agences de renseignement. Ses activités de lobbying impliquent le Congrès, le gouvernement et les agences pour des directives en faveur de la Chine. Très souvent, les hommes politiques des deux partis ont succombé aux incitations offertes par la Chine.

« Les entreprises chinoises – en particulier les plus puissantes – sont toutes des armes du Parti communiste chinois et restent en fin de compte sous le contrôle de l'État. Il est temps que nos lois reconnaissent cette réalité. Notre projet de loi comblera les lacunes juridiques et obligera les lobbyistes des entreprises chinoises à s'enregistrer en tant qu'agents étrangers », a déclaré M. Cotton dans un communiqué de presse sur le site web du Sénat.

« Même les entreprises chinoises nominalement privées ne sont pas comme les entreprises normales. Toutes les entreprises chinoises, et en particulier celles qui sont suffisamment importantes pour enregistrer des lobbyistes à Washington, sont soumises à la direction extrajudiciaire du Parti communiste chinois », a ajouté M. Gallagher. « Ce projet de loi garantit que les entreprises soumises à la direction du PCC sont soumises à des normes de divulgation appropriées et que les Américains comprennent mieux comment nos adversaires cherchent à utiliser le marécage contre nous. »

Après que le Pentagone a désigné 31 entreprises chinoises, dont Huawei, comme étant liées à l'armée chinoise, MM. Cotton et Gallagher ont écrit une lettre au procureur général, M. Bill Barr, en septembre pour exprimer leurs préoccupations concernant les pratiques d'enregistrement des activités de lobbying des entreprises militaires chinoises aux États-Unis.

« Si Disney et d'autres sociétés américaines continuent à s'incliner devant Pékin, elles risquent de saper à la fois leur propre compétitivité et leur prospérité futures, ainsi que l'ordre libéral classique qui leur a permis de prospérer », a fait remarquer M. Barr en juillet.

De Huawei à TikTok

Aux États-Unis, le lobbying désigne une activité rémunérée dans le cadre de laquelle des groupes d'intérêts spéciaux engagent des professionnels ou des avocats ayant de bonnes relations, souvent des juristes, pour influencer les organes décisionnels sur la législation. Le secteur du lobbying est estimé à des milliards de dollars par an.

Pour ces raisons, de nombreux membres retraités du Congrès américain se rendent sur la rue K, où les lobbyistes se réunissent pour faire des profits en fonction de leurs relations. Par exemple, parmi les douze lobbyistes travaillant pour le compte de Huawei, six d'entre eux sont d'anciens fonctionnaires du gouvernement américain, dont l'ancien secrétaire d'État américain M. Henry Kissinger.

La rue K NW, à la 19e rue à Washington D.C., est connue pour ses bureaux de lobbyistes.

Selon les informations du groupe de recherche à but non lucratif « Center for Responsive Politics (CRP) [en français : Centre pour une Politique réactive] » en juillet, des entreprises chinoises ont versé de grosses sommes d'argent pour des activités de lobbying lors d'enquêtes menées par le gouvernement américain. Citons par exemple Huawei, TikTok et Hikvision (qui fait l'objet d'une enquête pour violation des droits de l'homme). Huawei aurait dépensé 1,2 million et 1,8 million de dollars en lobbying en 2012 et 2019, respectivement, ces deux périodes étant des périodes de pointe pour les enquêtes.

Ces activités de lobbying ont souvent permis d'influencer le gouvernement américain et les médias. Le 12 mars, USA Today a publié un article de Joy Tan, un cadre de Huawei, affirmant que Huawei appartient à des employés au lieu d'être contrôlée par le PCC. En conséquence, le gouvernement américain a autorisé une prolongation de six mois pour que l'entreprise puisse constituer des stocks auprès des fournisseurs.

Les dépenses de lobbying de certaines autres entreprises sont encore plus élevées. Les données du CRP montrent que ZTE a dépensé 11,63 millions de dollars en lobbying depuis 2013, alors que le groupe Alibaba a dépensé 10,41 millions de dollars. Après avoir fait l'objet d'une enquête du gouvernement américain, ZTE et Alibaba ont tous deux augmenté leurs dépenses de lobbying, qui en 2018 et 2019 étaient environ dix fois plus élevées que d'habitude pour les deux entreprises.

Après que les États-Unis ont envisagé d'interdire TikTok en raison du risque de partage des données des utilisateurs avec le PCC, la société a engagé 27 lobbyistes de quatre cabinets de lobbying de la rue K pour des activités de grande envergure. L'un d'entre eux est un ancien assistant du leader de la minorité au Sénat, M. Chuck Schumer, depuis que ce dernier est un critique virulent de TikTok.

Lorsque Hikvision, un fournisseur chinois de vidéosurveillance partiellement détenu par l'État, a été sanctionné en 2018 pour des violations des droits de l'homme, il s'est également tourné vers la rue K pour obtenir de l'aide. D'anciens membres du Congrès ont été payés pour leur travail et l'entreprise a également reçu des avantages.

Les droits de l'homme ignorés

L'un des plus grands cas de lobbying pour Washington s'est produit en 2000, lorsque des centaines d'entreprises américaines ont dépensé environ 100 millions de dollars pour persuader le gouvernement d'accorder le statut de nation la plus favorisée (NPF) à la Chine. Les personnes impliquées étaient des experts en relations publiques, des chambres de commerce, la Commission US-Chine, des syndicats et des sociétés de lobbying.

À l'époque, le PCC était critiqué pour ses violations des droits de l'homme, ses pratiques commerciales déloyales et son incapacité à protéger la propriété intellectuelle. En conséquence, la Chine a fermé la porte aux entreprises étrangères, empêchant leurs produits d'entrer en Chine. Avec un fort intérêt pour la main-d'œuvre bon marché de la Chine, ces entreprises ont organisé un grand nombre de forums et de discours en un an environ, alimentant ainsi le Congrès américain en informations sur les énormes opportunités commerciales que représentait l'ouverture des portes à la Chine. Grâce à de fortes incitations commerciales, elles ont réussi à convaincre le gouvernement américain de mettre de côté les problèmes de droits de l'homme en Chine. En conséquence, les multinationales américaines sont devenues des agents travaillant pour le PCC.

BLJ Worldwide est un des cabinets de lobbying les plus connus à Washington D.C. qui travaille pour le compte de l'ambassade et des consulats chinois. Son service comprend la gestion de leurs pages Facebook, le commerce, les forums sur le 19e Congrès national du PCC, la formation sur les médias d'information et les médias sociaux, et la consultation sur le commerce et les tarifs douaniers.

En outre, BLJ Worldwide a également sponsorisé des voyages en Chine pour le New York Times et quatre autres grands médias d'information, envoyé des communiqués de presse, travaillé avec 41 groupes de réflexion et universités tels que l'université de Columbia, Harvard, l'Institut Hudson pour des articles pro-PCC sur China Watch.

Le code d'éthique et les règles de BLJ Worldwide laissent perplexes les personnes extérieures. Outre la Chine communiste, sa liste de clients comprend également le dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Le cabinet a été payé pour faire l'éloge de Kadhafi en tant que figure politique de classe mondiale avant qu'il ne s'adresse à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2009.

« M. Brendan Daly, ancien directeur de la communication de Nancy Pelosi et personnalité politique nommée par l'administration Obama, est un agent étranger enregistré qui a fourni au principal média d'État du Parti communiste chinois, China Central Television Network-CCTV, des “conseils stratégiques” lors de son expansion aux États-Unis », a rapporté The National Pulse le 13 août 2020, dans un article intitulé « Un membre supérieur du personnel de Mme Pelosi est enregistré comme “agent étranger” pour faire du lobbying pour les médias d'État chinois  ».

Après être devenu président des États-Unis en 2017, M. Donald Trump a annoncé son intention de « drainer le marécage » à Washington. Le 29 janvier 2017, il a publié un décret imposant une interdiction à vie aux fonctionnaires de l'administration de faire du lobbying aux États-Unis pour le compte d'un gouvernement étranger, en plus d'une interdiction distincte de cinq ans pour les autres types de lobbying. Certains fonctionnaires n'étaient pas contents de cette initiative.

« Rencontrez les fonctionnaires américains maintenant dans la sphère d'influence de la Chine »

« Le gouvernement chinois et les entreprises chinoises, souvent étroitement liées à l'État, ont tous deux retenu les services de cabinets de lobbying et de relations publiques dans le Beltway, engageant dans certains cas d'anciens fonctionnaires américains comme lobbyistes personnels », rapporte le Daily Beast dans un article du 23 juillet 2018 intitulé « Rencontrez les fonctionnaires américains maintenant dans la sphère d'influence de la Chine ».

« Pékin a également appris à exploiter sa puissance économique en ouvrant alternativement ses portes aux entreprises qui respectent les règles chinoises et en claquant la porte aux entreprises qui vont à l'encontre de ses lignes rouges », poursuit l'article. Certains de ces lobbyistes sont issus des agences de renseignement, du ministère de la Sécurité intérieure et d'autres services gouvernementaux importants.

« Personne dans les années 1980 n'aurait représenté le gouvernement russe. Et maintenant, vous trouvez tant de lobbyistes pour le gouvernement chinois », a fait remarquer M. Frank Wolf, un représentant américain retraité de Virginie, « j'ai servi au Congrès pendant 34 ans. Je trouve cela choquant. »

L'article dresse la liste de neuf fonctionnaires qui ont fait du lobbying pour le compte du PCC ou d'entreprises chinoises. Parmi eux figure l'ancien président de la Chambre des représentants, M. John Boehner.

Après avoir pris sa retraite en 2015, M. Boehner a rejoint le Squire Patton Boggs, un cabinet de lobbying qui représente depuis longtemps l'ambassade de Chine à Washington. M. Boehner est « un conseiller stratégique pour ses clients aux États-Unis et à l'étranger, et se concentrera sur le développement des affaires mondiales ». Il a contribué à diriger les efforts visant à accorder à la Chine le statut de nation la plus favorisée en matière de commerce à la fin des années 1990.

M. Mike Holtzman a travaillé au bureau exécutif du président en tant que conseiller spécial pour les affaires publiques auprès de l'ambassadeur commercial des États-Unis sous Bill Clinton. Il a ensuite été conseiller auprès du directeur de la planification politique du Département d'État, sous la direction de M. Colin Powell. En tant qu'associé de la société de relations publiques BLF Worldwide, il a géré la campagne pour la candidature de la Chine à l'organisation des Jeux olympiques de 2008.

En tant qu'agent étranger représentant la Fondation des échanges sino-américains, le rôle de M. Holtzman a consisté à « fournir des services à la Fondation des échanges sino-américains (CUSEF) afin de promouvoir ses intérêts aux États-Unis, notamment en élargissant le nombre de partisans tiers, en générant des placements dans les médias, en organisant des visites de délégations en Chine et en soutenant les activités de la CUSEF avec les États-Unis ».

Fondée par M. Tung Chee Hwa, ancien chef de l'exécutif de Hong Kong et vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois en 2008, la China-United States Exchange Foundation a fait venir en Chine continentale un grand nombre de journalistes, d'universitaires et de dirigeants politiques et militaires américains.

Un autre exemple est celui de M. Randy Phillips qui a passé 28 ans avec la CIA. Après avoir pris sa retraite en tant que représentant principal de la CIA en Chine en 2017, il y est resté et a commencé à travailler pour une entreprise privée au nom de ses clients. Cette situation avait suscité des inquiétudes de la part de la CIA et du gouvernement américain.

Un monde de mensonges

M. Peter Mattis, de la Fondation Jamestown, a déclaré que le PCC avait appris à transmettre les informations qu'il entend fournir à certains Américains pour qu'ils puissent en influencer d'autres. Apparemment, les Américains connaissent la meilleure façon de transmettre des messages à d'autres Américains. Lorsque le PCC aura formé suffisamment de délégués, il pourra modifier les discussions politiques en envoyant lui-même des messages.

Un rapport de l'Institut Hudson a révélé que le PCC avait investi environ 65 milliards de yuans (soit 10 milliards de dollars) pour étendre son influence à l'étranger. M. Michael Pillsbury, directeur du Centre de stratégie chinoise de l'institut, a recommandé de se pencher sur de telles activités. À Pékin, il avait vu deux anciens responsables du Front uni du PCC demander à 80 experts du groupe de réflexion comment réfuter un rapport de la Maison-Blanche qui identifiait la menace chinoise.

Les tactiques de ces experts étaient bien conçues. Elles comprennent des allégations selon lesquelles la Chine est faible et infestée de pauvreté. En soulignant que Pékin ne deviendrait pas une puissance mondiale, cela allait affaiblir l'opinion publique sur la menace chinoise. En outre, certains universitaires occidentaux ont également écrit des articles ou publié des livres sur ces récits, qui sont ensuite propagés et amplifiés à travers divers canaux.

Outre le lobbying, le PCC a également étendu la corruption et l'espionnage pour éroder les fonctionnaires occidentaux. M. Jose Huizar était un conseiller municipal de Los Angeles qui faisait partie de la Commission de planification et de gestion de l'utilisation des terres. Avec un mandat de perquisition, le FBI a fouillé son bureau et sa résidence en novembre 2018, où ils ont trouvé près de 130 000 dollars en argent liquide caché dans un placard, dont certains dans des enveloppes rouges avec des caractères chinois.

Les enquêtes ont montré que les corrupteurs étaient pour la plupart des promoteurs chinois de Los Angeles. Ils ont payé M. Huizar pour son soutien à leurs projets. Les dépenses qu'ils ont couvertes pour M. Huizar comprenaient des visites de casino, des services de massage, des frais juridiques et autres. « Si M. Huizar est reconnu coupable, il pourrait être condamné à 20 ans de prison fédérale, selon le ministère américain de la Justice », a rapporté le Los Angeles Times du 23 juin 2020, dans un article intitulé « Cash, casino chips, hotel rooms and an affair : Inside the M. Jose Huizar indictment » [en français : De l'argent, des jetons de casino, des chambres d'hôtel et une liaison : ce qu'il y a dans l'acte d'accusation de José Huizar].

Lors d'une interview accordée au Worldview Weekend Broadcast Network le 28 novembre, l'ancien conseiller américain pour la Sécurité nationale, M. Michael Flynn, a déclaré que l'Amérique se trouve à un carrefour qui déterminera si elle survivra en tant que nation libre ou si elle deviendra quelque chose de « méconnaissable ».

« Ce qui se passe dans ce pays ne devrait jamais se produire, et il ne fait aucun doute dans mon esprit que nous traversons une épreuve de l'histoire, et si nous ne corrigeons pas ce qui se passe dans les deux prochaines semaines, alors je ne veux même penser à ce qui va se passer dans notre pays à la fin du mois de décembre et certainement au cours du mois suivant. »

Traduit de l'anglais