(Minghui.org) M. Guo Yunqing, sa femme Mme Du Hongfang et leur fils M. Guo Fengqing de la ville de Jilin, province du Jilin, formaient une famille heureuse. Mais depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a débuté la persécution de la croyance du couple, le Falun Gong, en 1999, le mari a été arrêté à de nombreuses reprises et condamné à quatorze ans à la suite de sa dernière arrestation en 2007 ; sa femme est devenue paralysée après avoir été emprisonnée et torturée pendant huit ans et leur fils s’est vu refuser l’accès à l’école et a été victime de discrimination partout où il allait.

Mme Du Hongfang et son fils de 12 ans

M. Guo Yunqing à Guam en 1998

Dans un dernier coup dur, en juin ou juillet 2020, le couple a été informé par le bureau des ressources humaines et de la sécurité de la ville de Jilin que leurs pensions étaient suspendues.

Les années de persécution de M. Guo Yinqing

M. Guo Yunqing est né en 1957. Il a travaillé au siège social de la société de construction métallurgique de la province du Jilin. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong au mois de janvier 1998 alors qu’il travaillait à Guam, un territoire américain.

Faire appel à Pékin

Lorsque la persécution a commencé au mois de juillet 1999, M. Guo s’est rendu à Pékin le 22 juillet 1999, pour parler au nom du Falun Gong sur le Place Tiananmen.

Lorsqu’il s’est de nouveau rendu à Pékin, le 10 octobre 1999, il a été arrêté par des agents du poste de police de Sanjianfang à Pékin et du Département de police de Jilin. Il a été ramené dans la ville de Jilin et détenu pendant quinze jours au poste de police de la rue Yanjiang.

M. Guo s’est rendu à Pékin une troisième fois au mois de novembre 1999, mais s’est fait arrêter dans la rue parce que les gens n’étaient pas autorisés à faire appel. Dès qu’il est rentré chez lui, on l’a arrêté et emmené au centre de détention No 3 de la ville de Jilin. Un mois plus tard, à la mi-décembre, il a été officiellement arrêté, accusé de « saper l’application de la loi » un prétexte habituel utilisé par les autorités pour piéger les pratiquants de Falun Gong, et transféré au centre de détention No 1 de la ville de Jilin. Il a été relâché quatre mois plus tard en mars 2000.

Le 1er octobre 2000, M. Guo a participé à une manifestation paisible sur la place Tiananmen avec une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « Falun Dafa est bon ». Des dizaines d’agents de police lui ont donné de violents coups de pied et l'un d'entre eux lui a donné un coup à la tête avec la crosse de son pistolet. Il a abondamment saigné et a perdu connaissance. Pour éviter toute responsabilité légale, la police s'en est débarrassé dans un endroit isolé.

Arrêté pour avoir distribué des documents d’information

Le 28 octobre 2000, M. Guo a été arrêté par des agents du poste de police de Wenmiao venant du Département de police du district de Changyi, alors qu’il distribuait des informations sur le Falun Gong. Il a été menotté à un tuyau de chauffage et ses chevilles, ses doigts étaient tirés d’avant en arrière pendant des périodes pouvant aller jusqu’à trente minutes. Les policiers lui ont mis de la pâte de moutarde forte dans les yeux, le nez et la bouche. Ce fut tellement douloureux qu’il a perdu connaissance. Il a été enfermé dans une chambre d’isolement humide du Département de police du district de Changyi pendant toute la nuit.

Il a ensuite été détenu dans la maison d'arrêt de la ville de Jilin pendant quatorze jours avant d’être emmené au centre de détention no 3 de la ville de Jilin. Puis il a été envoyé dans un camp de travaux forcés pendant un an.

Dans le camp de travaux forcés de Huanxiling, M. Guo a été soumis à un lavage de cerveau et à la torture. À cause de sa résistance, le 27 mars 2001, on l’a transféré au camp de travaux forcés de Liaoyuan pour y recevoir un traitement plus sévère. Il a été libéré le 27 octobre 2001.

Condamné à trois ans de prison

Le 2 mai 2003, M. Guo est sorti pour distribuer des CD contenant des informations sur le Falun Gong. Il a été arrêté par des agents du Département de police du district de Changyi qui l’attendaient. Pour découvrir d’où venaient les CD, les agents de police l’ont attaché à une chaise de fer du Département de police, lui ont donné des coups de poing et de pied sur la poitrine et sur les genoux, l’ont bâillonné avec une serviette, et lui ont mis de la pâte de moutarde forte dans le nez. Ils lui ont également mis quatre sacs en plastique sur la tête et lui ont couvert les yeux. Il a failli suffoquer.

Le 22 mai 2003, M. Guo a été condamné à une peine de trois ans de camps de travaux forcés et a été emmené au camp de travaux forcés de Yinmahe le 30 juin. Parce qu’il avait déjà été torturé, il souffrait maintenant d'une maladie de cœur, il avait des côtes fracturées et d’autres affections. Le camp a refusé de l’accepter. Les agents de police l’ont gardé en détention pendant un mois de plus et l’ont relâché le 2 juillet pour qu’il « purge sa peine à domicile ».

Torturé dans la prison de Gongzhuling

La dernière arrestation de M. Guo a eu lieu le 14 mars 2007, quand sa femme et son fils ont également été arrêtés. Les agents du Département de police de Changyi l’ont torturé jusqu’à ce qu’il perde connaissance à plusieurs reprises et soit alors incapable de marcher.

Le 10 juillet, le tribunal du district de Changyi a condamné M. Guo à quatorze ans de prison sans en avertir sa famille. Il a été admis à la prison de Gongzhulin.

M. Guo a été torturé à répétition et on lui a injecté des substances inconnues à de multiples reprises.

Au mois de mai 2012, il a été placé dans l’équipe d’entraînement intensif pour qu’il y soit « transformé ». Le premier jour, on a prodigué à M. Guo des décharges à l'aide de matraques électriques pendant plus d’une heure. Ce soir-là, il a été attaché, dans la position de l’aigle déployé, à quatre anneaux de métal fixé au sol. Les gardes ont roulé un matelas sous son dos fracturé, rendant la douleur encore plus insupportable. Pour augmenter sa souffrance, ils lui ont également donné des coups sur les yeux et le nez, lui ont tordu les doigts et ont marché dessus, l’ont frappé au visage avec un soulier et lui ont donné des coups de pied à l’intérieur des cuisses et sur les côtes.

Après onze ans de persécution, M. Guo était une épave physique et mentale. Il était dans un état critique et a dû subir une opération des voies biliaires à l’hôpital de l’université de médecine de la ville de Changchun. Il a été libéré le 24 avril 2019.

Sa femme est torturée en prison

La femme de M. Guo Yinqing, Mme Du Hongfang âgée de 58 ans a commencé à pratiquer le Falun Gong en avril 1999. Elle a été arrêtée sept fois parce qu’elle refusait d'abandonner sa pratique, la dernière fois étant en juillet 2008. Après avoir été détenue au centre de détention de la ville de Jilin, elle a ensuite été condamnée à une peine de huit ans à la prison pour femme de Heizuizi. Dans un article paru en juin 2018, Mme Du a raconté les tortures brutales qu’elle a subies. Les photos ci-dessous montrent à quel point elle a été blessée.

Mme Du Hongfang joyeuse et en pleine forme

Mme Du à la suite de la persécution

Arrêtée pour avoir fait appel

Mme Du s’est rendue à Pékin pour défendre le Falun Gong pour la première fois le 22 juillet 1999, et est rentrée chez elle en toute sécurité. Elle est retournée à Pékin en octobre, mais a été arrêtée dès qu’elle s’est enregistrée à l’hôtel de Pékin. Les agents du Département de police de Jilin l’ont ramenée chez elle en train le lendemain. Ils lui ont confisqué plus de 500 yuans et l’ont détenue pendant quinze jours.

En novembre, Mme Du s’est de nouveau rendue à Pékin avec son mari. De retour à Jilin, ils ont tous deux été arrêtés. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant plus de trois semaines et son mari a été détenu au centre de détention No 1 de Jilin pendant quatre mois. Après la libération de Mme Du, la police a continué à la harceler, l’obligeant à rester loin de chez elle pour éviter la police. Pour la trouver, la police a harcelé sa sœur et son frère. Son fils, qui n’avait que neuf ans, a eu de la difficulté à prendre soin de lui-même alors que ses deux parents étaient persécutés.

Mme Du a été arrêté au domicile d’un compagnon de cultivation en 2000 et détenue dans un centre de détention pendant plus de trente jours. Elle a été affamée et forcée de s’accroupir près d’un mur pendant plus de quatorze heures parce qu’elle refusait de mémoriser les règles du centre de détention.

Au mois de février 2000, Mme Du a pris de nouveau le train pour se rendre à Pékin. Elle fut interceptée à la station de Fushun et ramenée au centre de détention de la ville de Jilin. Le directeur a donné l’ordre aux détenues criminelles de la battre. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre la situation pendant plus de trois semaines et a été gavée deux fois par jour. Plus tard, elle a été condamnée à un an dans un camp de travail.

Torturée dans le camp de travaux forcés pour femme de Heizuizi

Mme Du a été transféré dans l’équipe No 4 au camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi le 2 mars 2000. Le lendemain, on lui a prodigué des décharges électriques à l'aide de matraques électriques et elle a été battue par des détenues pour avoir fait les exercices de Falun Gong le matin. Après la torture, on l’a forcée à faire un travail exigeant pendant plus de quatorze heures.

Le 28 avril, Mme Du a été menottée à un lit et a reçu des décharges avec une matraque électrique pour avoir fait les exercices de Falun Gong. Elle a aussi été frappée au visage et agressée verbalement pour avoir refusé d'abandonner sa croyance. Elle a fait une grève de la faim et a été gavée. Le garde a maintenu sa bouche ouverte de force à l’aide d’un outil de métal et l'a blessée. Un tube de caoutchouc a été inséré dans son estomac. L’eau salée avec laquelle ils l’ont gavée lui a causé des douleurs de brûlures d'estomac et elle ne cessait de vomir.

Le 13 mai, tous les pratiquants de Falun Gong de l’équipe No 4 ont fait une grève de la faim. Mme Du a été attachée à un lit et gavée par une détenue pendant qu’un garde lui donnait des décharges électriques avec une matraque électrique sur tout le corps. Le courant était tellement fort que son corps sautait littéralement au-dessus de son lit chaque fois qu’elle était choquée. Elle a perdu connaissance et a failli perdre la vie.

Le 1er novembre, le garde a donné l’ordre à Mme Du d’écrire une déclaration de garantie de renoncer au Falun Gong. Elle a refusé de trahir sa croyance. Le garde l’a alors enfermée dans une chambre d’isolement avec les mains attachées aux poignées de porte. Ses mains ont eu des ampoules et ont enflé. La pièce était sale et des souris rampaient sur elle.

Après treize jours dans la chambre d’isolement, Mme Du était au bord de la défaillance mentale. Ses mains étaient si enflées qu'elle ne pouvait plus fermer le poing. Parce qu’elle n’a pas abandonné sa croyance, sa peine a été prolongée de neuf mois, ce qui a porté la durée totale de son incarcération à plus de 600 jours. Elle a été libérée le 22 janvier 2002.

Deuxième peine en camp de travail

Le 18 juin 2002, Mme Du a été de nouveau arrêtée. La police voulait savoir où elle avait obtenu ses documents à propos du Falun Gong, alors ils l’ont attachée à une chaise de fer et ont couvert sa tête d’un sac de plastique. Elle a failli s’évanouir. Son cœur battait la chamade et son visage est devenu bleu. La police a répété la torture plusieurs fois et l’a interrogée jusqu’à ce qu’il soit vingt heures passées.

Mme Du a écopé de deux autres années au camp de travail et a été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi le 24 juin. En juillet, lorsque la prison a diffusé la vidéo à propos de la fausse histoire des auto-immolations de la place Tiannamen pour diaboliser le Falun Gong, Mme Du a refusé de regarder et a dit : « Le Falun Dafa est bon. L’immolation par le feu est un coup monté. » Par conséquent, elle a été battue et on lui a prodigué des décharges avec des matraques électriques. Le garde l’a aussi gavée avec des substances inconnues.

Pour forcer Mme Du à se « transformer », les collaborateurs l’empêchaient de dormir et la forçaient à visionner des vidéos et à lire des livres qui diffamaient le Falun Gong jour et nuit. Dans le rapport de ses réflexions, qu’elle devait rédiger chaque mois, elle a résisté à la persécution en écrivant des faits à propos de la persécution. À de nombreuses reprises, les gardes ont tenté de la forcer à signer une déclaration préremplie  dans laquelle elle renonçait au Falun Gong. Lorsqu’elle a refusé, ils ont pris ses mains et ont apposé de force ses empreintes digitales dessus.

Arrestation de toute la famille

Le 14 mars 2007, Mme Du, son mari M. Guo et leur fils ont été arrêtés tous ensemble. Son fils et elle ont été détenus à la maison d'arrêt de la ville de Jilin. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre l’arrestation illégale et a été brutalement gavée.

Un garde lui a dit : « Je pourrais faire en sorte que tu meures en quelques jours. » Mme Du lui a répondu : « Je sais tout ce que vous pourriez faire. Mais si je meurs, le monde va savoir en quelques jours que c’est toi qui m’as torturée à mort. » Elle et son fils ont plus tard été libérés sous caution.

Une fois relâchés, la police n’a pas arrêté de harceler Mme Du. Ils l’ont cherché partout, la forçant à déménager avec son fils de douze ans.

Frappée d'incapacité après avoir été torturée dans la prison pour femmes de Jilin

Mme Du a été de nouveau arrêtée en 2008 et condamnée à huit ans de prison. Dans la prison pour femmes de la province du Jilin, les gardes utilisent diverses méthodes de torture, dont l’isolation, la suspension, maintenir la position debout pendant de longues heures, et la privation de sommeil, le tout pour essayer de forcer Mme Du à renoncer à sa croyance. La torture a causé un traumatisme mental chez cette femme initialement en bonne santé.

Pour que Mme Du se « transforme », les gardes l’ont fait asseoir sur un petit banc sans bouger de 5 h à 23 h. Ils ont mis une bouteille d’eau sur le bord du petit banc, qui tombait si elle bougeait même un tout petit peu. Les gardes lui donnaient des coups de pied lorsque la bouteille tombait. Une fois, les gardes l’ont empêchée d’utiliser les toilettes pendant deux jours. La torture a duré pendant plus de trois mois, et lui a causé des douleurs dorsales et une perte de sensation dans les jambes pendant longtemps.

Les gardes ne laissaient pas Mme Du parler à moins qu'elle n'ait au préalable agressé verbalement le fondateur du Falun Gong.

Une fois, Mme Du a été forcée de rester debout de 8 h à 23 h. Quand des détenues ont tenté d’insérer un livre avec la photo du fondateur du Falun Gong dans son entre-jambes, Mme Du a lutté pour les arrêter et s’est évanouie. Dès qu’elle a repris connaissance, les détenues l’ont accusée de faire semblant, lui ont saisi la tête et l’ont cognée contre le mur. Le coup lui a fait perdre le contrôle de sa vessie.

Après avoir subi de tels traitements inhumains et tortures, Mme Du, qui était initialement gentille et en bonne santé, s’est presque effondrée mentalement et a présenté les symptômes d’un accident vasculaire cérébral. Même dans cet état, la prison ne l’a toujours pas relâchée et l’a envoyée à l’hôpital pour un « traitement ». Quand Mme Du a terminé de purger sa peine et a été libérée le 3 juillet 2016, elle était handicapée.

Maintenant, Mme Du a perdu toute sensation dans les mains, les pieds et les jambes. Elle bave et ne peut plus parler. Elle est incontinente et doit porter une couche.

Sa famille a été fréquemment harcelée par la police et par les employés du comité résidentiel. Ils ont vécu loin de chez eux pendant un temps en mai 2020.

Mme Du est tombée et s’est étirée les muscles des cuisses en août 2020. Elle était incapable de redresser les jambes et il est de plus en plus difficile pour M. Guo de l’aider à se retourner dans le lit.

Son fils est victime de discrimination et est traumatisé

Le fils du couple, M. Guo Gengqing, est né le 7 avril 1990. Il a commencé la pratique du Falun Gong avec sa mère le 25 avril 1999. Il a fréquenté l’école primaire pendant trois ans, jusqu’à ce que ses parents soient détenus. Puis on lui a refusé l’accès à l’école.

Mme Du et son fils

Quand ses parents ont été détenus, le 20 juillet 1999, Guo Fengqing n’avait que neuf ans et il n’y avait plus personne pour prendre soin de lui. Il a vécu comme un vagabond et n’avait plus le droit d’aller à l’école. Constamment malmené et humilié dans la communauté, le garçon a été gravement traumatisé.

Sa famille a été déchirée lorsque tous trois ont été arrêtés le 4 mars 2007. Son père, M. Guo Yunqin, a été condamné à quatorze ans de prison le 10 juillet. Lui et sa mère, Mme Du, ont été détenus au centre de détention de la ville de Jilin, puis libérés sous caution. Ils se sont cachés pour éviter d’être à nouveau arrêtés.

Parce que ses parents ont été persécutés pendant si longtemps, M. Guo Fengqing a délaissé la pratique craignant de se faire arrêter de nouveau. Maintenant, à l’âge de trente ans, il fait des petits boulots pour gagner sa vie.

Les pensions suspendues

De 1999 à 2007, les autorités ont extorqué plus de 5000 yuans à M. Guo et Mme Du. Étant donné que la police leur a jusqu’à maintenant confisqué plus de 100 000 yuans, le couple est dans la misère.

Le bureau de la sécurité sociale a suspendu la pension de M. Guo en juin 2020 et de Mme Du en juillet. Les autorités ont dit que pour ceux qui purgent une peine en prison, leurs années d’emploi avant 1987 ne compteraient pas dans leur pension, et pour leur période d’emploi après 1987, les années qu’ils ont passées en prison seraient déduites.

M. Guo a commencé à travailler en 1976 et Mme Du en 1986. Ils ont purgé respectivement onze ans et huit ans de prison, ainsi, selon le nouveau calcul, M. Guo n'a été crédité que de vingt-cinq ans de travail et Mme Du seulement neuf ans. Avec si peu de temps restant à la suite des déductions, les autorités ont simplement suspendu les paiements de leurs pensions.

(Des articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais