(Minghui.org) Une habitante de la ville de Langfang, province du Hebei, a été condamnée à trois ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Également connu sous le nom de Falun Dafa, le Falun Gong est une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le 27 septembre 2019, une sexagénaire, Mme Su Yanying a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong. La police a confisqué son ordinateur, son imprimante et des livres de Falun Gong. Depuis, elle est détenue au centre de détention de Langfang.

Après que la police a transmis son dossier au parquet du district d'Anci, le procureur Wu Xiaoqin l'a rapidement inculpée et a envoyé l'affaire devant le tribunal du district d'Anci. Le dossier a été assigné au juge Zhang Ming.

Le procureur Wu et le juge Zhang ont tous deux activement participé à la persécution et ont envoyé plusieurs pratiquants locaux de Falun Gong en prison au cours des dernières années.

Mme Su a comparu devant le tribunal le 24 décembre 2019. Les huissiers de la cour ont tenté de fouiller l'attaché-caisse de son avocat, mais ont cédé après que l'avocat a protesté et fait valoir que les avocats sont exemptés des vérifications de sécurité.

Au début, le mari de Mme Su ne pouvait pas entrer dans le palais de justice : on lui a dit que c'était une audience à huis clos. Alors que les greffiers du tribunal l'ont laissé entrer après que l'avocat les a raisonnés, trois huissiers se sont tenus près de lui durant l'audience et ne lui ont pas permis de parler.

Le mari de Mme Su a soupçonné que les responsables du tribunal ne voulaient pas qu'il parle au nom de sa femme au tribunal, car il s'était rendu au poste de police local pour demander sa libération à plusieurs reprises et condamnait la police pour avoir pris part à la persécution.

L'avocat de Mme Su a plaidé non coupable en son nom. Il a réfuté l'accusation portée contre elle, qui était de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte communément utilisé pour criminaliser le Falun Gong. 

Quand le procureur a accusé Mme Su de distribuer des documents d'information au sujet du Falun Gong, son avocat a répondu qu'aucune loi n'a criminalisé le Falun Gong en Chine et que sa cliente avait le droit de pratiquer sa croyance et d'en parler aux gens en vertu de la liberté de croire et de la liberté d'expression. Elle n'avait causé aucun tort à qui que ce soit ni à la société et encore moins sapé l'application de la loi. Il a demandé l'acquittement de Mme Su.

Mme Su a également témoigné pour sa propre défense. Elle a nié tout méfait et a déclaré qu'elle essayait seulement d'être une bonne personne en pratiquant le Falun Gong.

Le 31 décembre 2019, le juge l'a condamnée à trois ans de prison avec une amende de 2000 yuans à verser. Son mari se prépare à faire appel du verdict.

La belle-mère âgée de 90 ans de Mme Su demande sa libération. Elle a dit que Mme Su a pris vraiment bien soin d'elle, préparant entre autres sa nourriture, l'aidant à prendre des douches et lavant ses pantalons souillés.

Traduit de l'anglais