(Minghui.org) Une habitante de la ville de Donggang, dans la province du Liaoning, a purgé un an de prison pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste chinois qui a ordonné la persécution de sa croyance dans le Falun Gong en 1999.

La police a harcelé Mme Sun Guiqing à quatre reprises entre mars et septembre 2017, après sa libération de prison fin 2016. Ils ont fouillé et filmé son domicile à chaque fois. Sa fille a été tellement traumatisée par son emprisonnement et le harcèlement qui a suivi que la jeune femme a souffert d’une dépression nerveuse et ne s’en est toujours pas remise.

Voici les détails de la persécution dont Mme Sun a été victime.

Arrêtée pour dépôt de plainte pénale

Mme Sun a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004. Elle attribue à cette pratique du corps et de l’esprit la guérison de ses nombreuses maladies, notamment ses problèmes d’estomac, de reins et de système nerveux. Témoin de la rapide amélioration de sa santé, sa famille a soutenu sa pratique du Falun Gong, malgré la persécution continue par le régime communiste.

En mai 2015, Mme Sun s’est jointe à la vague de poursuites en justice contre Jiang Zemin en Chine pour son rôle dans la persécution. Le bureau de poste local l’a signalée à la police, qui l’a arrêtée le 11 novembre 2015. Les agents ont passé par-dessus sa clôture et ont saccagé son domicile sans mandat de perquisition. Son ordinateur, son imprimante, ses livres de Falun Gong et d’autres effets personnels ont été confisqués.

Travaux forcés dans le centre de détention

Mme Sun a été détenue au centre de détention de Tangchi et forcée à effectuer un travail intensif non rémunéré, notamment à fabriquer des housses de siège de toilettes et d’autres produits en papier.

Les gardes ne lui permettaient pas de dormir si elle ne pouvait pas terminer le quota de la journée. Les doigts de sa main droite ont été déformés en raison de la lourde charge de travail.

Comme elle refusait de renoncer au Falun Gong, les gardiens lui ont ordonné de réciter les règles de la prison et l’ont parfois forcée le soir à rester debout pendant au moins trois heures.

Une garde du nom de Li Xiaolan lui a dit un jour qu’ils la renverraient chez elle si elle écrivait une déclaration de repentir.Mme Sun a refusé et a dit: « J’essaie d’être une bonne personne en suivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi y renoncerais-je ? »

Une peine d’un an

Après que la police a envoyé le dossier de Mme Sun au parquet, le procureur a retourné son dossier à plusieurs reprises, en invoquant l’insuffisance de preuves. La police et le directeur du centre de détention ont refusé de la libérer et ont continué à la garder en détention.

À la suite des mauvais traitements infligés dans le centre de détention, Mme Sun a développé une anémie sévère, avait des difficultés à respirer et était émaciée. Ses cheveux sont également devenus gris.

Sous la pression de la police, le procureur l’a inculpée et a transmis son dossier au tribunal, qui l’a condamnée à un an pour avoir « sapé l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong.

Mme Sun a fait appel du verdict, mais les gardiens du centre de détention l’ont retenu et ont attendu l’expiration du délai d’appel avant de l’envoyer par la poste. Mme Sun a été libérée le 10 novembre 2016. La police l’a harcelée à plusieurs reprises en 2017.

Voir aussi :

Quatre habitantes de Mongolie intérieure condamnées pour avoir sensibilisé les gens à la persécution de leur croyance

Une femme de 78 ans condamnée à 3 ans et demi de prison pour sa croyance

Un médecin identifiée comme pratiquante de Falun Gong lors de contrôles du coronavirus toujours détenue des mois plus tard

(D'autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais