(Minghui.org) J'ai reçu récemment un appel téléphonique de ma belle-sœur – qui est une pratiquante de Falun Dafa – me disant que mon père, aussi pratiquant, venait d'être arrêté. En entendant ces nouvelles, j'ai eu un peu peur, mais je me suis vite calmée.

Quand j'ai composé le numéro du téléphone portable de mon père, il m'a dit qu'il était détenu au poste de police local. Je lui ai dit : « J'arrive ! »

Arrivée devant le poste, je l'ai rappelé. « Je serai là dans quelques minutes », m'a-t-il dit. Dix minutes plus tard, il a sauté sur mon vélo électrique et je l'ai conduit jusqu'à la maison.

En chemin, mon père m'a dit que la police avait saisi les photos du Maître, quelques brochures de Dafa et un assortiment de dépliants. Puis ils l'ont photographié et lui ont dit de signer les trois déclarations.

Au début, il a refusé catégoriquement, mais il l'a fait plus tard quand ils ont crié : « Si vous ne signez pas, nous vous prendrons la main de force et vous ferons signer ! Nous ne pouvons pas terminer notre rapport tant que vous ne signez pas ce papier ! » Mon père s'est laissé tromper et a fait une erreur.

Je me suis sentie mal pour lui et lui ai dit : « Père, tu n'aurais pas dû faire ça ! Tu as tant travaillé pour faire les dépliants de Dafa, les distribuer et sauver les gens durant tant d'années. Maintenant que tu as signé ce papier, tous tes efforts passés sont vains ! »

Il a répondu : « Que puis-je faire maintenant ? Ce qui est fait est fait ! » Nous sommes restés silencieux. Mon père avait beaucoup de remords.

Quand je suis arrivée chez mes parents, ma belle-sœur nous a salués. Mon père a mis de l'eau dans une casserole pour faire du thé. Quand l'eau a commencé à bouillir, il l'a versée dans une théière. Soudain, la théière a fait un gros bruit puis s'est cassée en deux, renversant l'eau bouillante sur le sol.

Ma mère était choquée, mais nous autres, nous savions que le Maître nous faisait comprendre que nous avions mal agi. C'était comme si le Maître était juste à côté de nous.

Comme pratiquants, nous ne devrions jamais signer de notre nom les trois déclarations à la légère, même si la police nous supplie en disant : « Je vous en prie, nous avons des familles à soutenir, si vous ne signez pas, nous pourrions perdre nos emplois ! » Peu importe leurs excuses, ne coopérez pas avec eux !

Le Maître a dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

Quand je suis allée chez mes parents le lendemain, ma mère m'a dit que la police était passée la veille juste après que je suis partie.

Mon père a dit à la police : « Pourquoi êtes-vous de nouveau ici ? J'ai déjà signé le papier ! » Ils ont expliqué que sa signature était si tachée qu'elle était illisible. « Vous devez à nouveau signer le papier », ont-ils demandé.

Mon père a répondu : « Je regrette profondément d'avoir signé ce papier, alors je suis content qu'il soit illisible. Je ne le signerai pas à nouveau. J'ai 80 ans, je fais les exercices de Falun Gong et je suis en bonne santé. Pourquoi me persécutez-vous ? »

La police ne lui a pas répondu. Au lieu de cela, ils sont allés à leur voiture et sont repartis rapidement. Mon père savait que le Maître lui avait donné une autre chance de se racheter.

Le Maître a dit :

« ...vous comparerez mutuellement votre étude du Fa, votre cultivation... » (« À la Conférence de Fa à Taïwan », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'espère que ceux qui parmi nous qui avons signé les trois déclarations dans le passé éviteront de refaire la même erreur ! »

Traduit de l'anglais