(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2016. Dans cette dernière période de la rectification de Fa, le Maître m'a sauvée. Je me sentais comme si j'étais l'être le plus chanceux de l'univers, et j'ai vraiment apprécié la grâce salvatrice du Maître bienveillant.

1. Éliminer mon égoïsme et cultiver l'altruisme

En tant que pratiquante de Falun Dafa, je savais que je devais éliminer mon égoïsme à la racine pour revenir à mon moi originel, authentique. Après avoir réalisé cela, je me concentrais sur mon égoïsme chaque fois qu'il apparaissait, puis je le retirais couche après couche. J'aimerais partager mon expérience de la manifestation de l'égoïsme à mon niveau, et comment j'ai réussi à l'éliminer.

Dans le passé, je ne voulais pas utiliser mon temps libre très limité pour aider mon fils à faire ses devoirs. Je craignais de ne pas avoir assez de temps pour l'étude du Fa.

Les gens en Chine continentale savent tous que dans le système éducatif actuel, les résultats scolaires étaient la seule chose qui comptait, le caractère d'un étudiant ne comptait pas du tout. Cela a rendu les étudiants chinois très malheureux. Et les parents n'avaient pas d'autre choix que de coopérer avec ce système.

Je trouvais que ce système était ridicule ; je ne voulais pas le suivre. Par conséquent, je ne passais pas trop de temps avec mon fils. Je ne faisais que l'inciter à faire ses devoirs et lui donnais quelques conseils sur la façon de se comporter dans sa vie quotidienne. Rien de plus.

Je tenais pour acquis que j'avais déjà laissé tomber ma sentimentalité pour mon fils. Je pensais : une personne qui cultive n'a qu'à suivre le cours normal des choses. Ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas ; ce qui n'est pas à vous, vous ne l'obtiendrez pas même si vous le recherchez. Tout a déjà été réglé.

Mais sous l'influence de mes plaintes et de mon ressentiment vis-à-vis du système éducatif, comment mon fils pouvait-il avoir un bon état d'esprit à propos de tout cela ? Il a fini par dévier dans ses études et par cesser de faire beaucoup d'efforts.

Je ne pouvais pas supporter qu'il ne soit pas diligent ou qu'il soit irresponsable. Je finissais par le gronder. Pour un enfant de 12 ans, il avait un ego très fort. Lorsque je ne pouvais pas maintenir mon xinxing et que j'évacuais ma colère contre lui, nous nous disputions.

En tant que pratiquante, je savais que tout se ramenait à mes propres problèmes. Mais que faire ? Je savais qu'une fois que je me serais rectifiée, mon fils irait bien. Cependant, que devrais-je faire ? J'ai pu me retenir à un niveau superficiel, mais cela n'a pas résolu le problème.

Tout cela était un gros casse-tête pour moi. Voyant que j'étais coincée, le Maître a utilisé le partage d'un pratiquant pour me faire comprendre que c'était une attitude égoïste, car tout ce que je disais concernait ma personne.

Pour la toute première fois, j'ai réalisé que cette situation se résumait à de l'égoïsme, car je craignais de manquer de temps. L'idée de protéger cette conception est également issue de l'égoïsme.

À partir de ce jour, j'ai commencé à réaliser que l'égoïsme ne se limitait pas à obtenir plus d'intérêts personnels. Le Maître a dit :

« Mais la perte dont nous parlons ne se limite pas à un domaine aussi étroit. Au cours de la cultivation et de la pratique, nous les êtres humains, nous avons vraiment de nombreux attachements auxquels en tant que pratiquants de gong nous devons renoncer : le désir de se faire valoir, la jalousie, l’esprit de compétition et l’exaltation, de nombreux attachements de toutes sortes doivent ainsi être éliminés. La perte dont nous parlons est à prendre au sens large, tout au long de la cultivation et de la pratique, on doit abandonner tous les attachements et les différents désirs que possèdent les gens ordinaires. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Ce que le Maître a exprimé est le principe du Fa. J'ai réalisé que le champ de l'égoïsme est également large et peut se manifester de différentes manières. Lorsqu'une personne se comporte de manière égoïste, cela vient de ses pensées égoïstes, ce sont ces pensées qui dirigent les actions. Même si ce n'est qu'une idée, elle peut se manifester si naturellement que nous ne nous en rendons pas compte.

Au cours de ce processus, une autre de mes conceptions a été exposée, à savoir que j'imposais souvent mes opinions aux autres. Je savais que les manuels scolaires chinois étaient remplis de la culture du Parti communiste chinois (PCC). Je ne voulais pas que mon enfant ait un contact étroit avec ces livres, donc je ne voulais pas qu'il mette tout son cœur dans l'étude des manuels. Mais ne s'agissait-il pas seulement de combattre la culture du Parti avec la culture du Parti elle-même ? De plus, je le forçais à faire les choses à ma façon. Sinon, je me mettais en colère contre lui. C'était utiliser le mal pour combattre le mal, alors comment mon enfant pouvait-il être un enfant droit ?

Par conséquent, j'ai dû changer ma façon de faire. Je lui ai dit d'étudier l'histoire chinoise. De cette façon, il ne finirait pas seulement ses études, mais il verrait aussi comment les étudiants avaient le cerveau lavé par leurs manuels. De plus, il serait capable de distinguer le bien du mal par lui-même. Au fil du temps, il a évolué de manière positive.

Au bout d'un certain temps, je me suis rendu compte que je pouvais parfois discerner quelles étaient mes pensées qui venaient de l'égoïsme. J'ai trouvé leur origine à une sorte de substance dans mon enveloppe humaine, qui cachait mon vrai moi fait d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Après avoir vu à travers, j'ai décidé de m'en éloigner. Ce qu'il me fallait éliminer était cette enveloppe, ou le faux moi. J'imaginais que c'était une sorte de mauvaise substance émanant d'autres dimensions ou d'êtres et qui devait être rectifiée. Donc, je dois l'éliminer.

Une autre fois, on a assigné à mon fils la lecture de La Pérégrination vers l'Ouest pendant l'été. Nous avions un exemplaire du livre à la maison. Toutefois, il a dit qu'il ne comprenait pas cette version ; il voulait en avoir une autre, qui serait plus facile à lire. Alors je lui ai acheté un nouveau livre.

Mais la seule différence réelle entre ce nouveau livre et l'ancien était la taille de police de caractères et une mise en page différente. J'avais choisi le premier livre après avoir fait beaucoup de comparaisons entre les différentes versions, donc je continuais à dire que l'ancien livre était meilleur. Mais mon fils n'était pas d'accord.

Je n'étais pas d'accord avec lui, et j'ai plutôt insisté pour les mettre côte à côte afin de faire une comparaison détaillée. Puis, le Maître a utilisé les mots de mon enfant pour me donner un autre indice : « Quand pourras-tu te débarrasser de cette pensée têtue ? »

J'ai été choquée. L'égoïsme était à nouveau à l'œuvre. Il était devenu si naturel que je ne m'en étais même pas rendu compte. C'est dans toutes mes pensées. J'ai décidé de chercher encore plus ces pensées égoïstes à l'avenir.

Être capable de détecter ce genre de pensées est bien sûr une bonne chose, mais comment se fait-il qu'il y en ait eu autant ? Je ne parvenais jamais à détecter les pensées qui me venaient à l'esprit, mais je ne m'en rendais compte qu'une fois qu'elles avaient traversé mon esprit. À chaque fois, c'était comme si je ne me cultivais pas du tout. Pourquoi ne pouvais-je pas être assez stricte avec moi-même ? Pourquoi échouais-je toujours ? Comment se fait-il que j'aie tant de mal à être altruiste ?

Le Maître a dit :

« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-même selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je me suis soudainement rendu compte que si je ne cultivais pas l'altruisme, la compassion n'apparaîtrait pas. Si je ne me donnais des critères élevés, je n'y arriverai jamais. Si je ne faisais que comprendre les principes de Fa sans les respecter, c'est comme si je ne m'assimilais pas à Dafa, et cela ne m'aiderait pas à m'améliorer.

J'ai également réfléchi à certaines choses, et j'ai fait l'expérience du sens intérieur de ce que disait le Maître : « Comparer l'étude, comparer la cultivation » (« Cultiver réellement », HongYin, traduction version B).

Dans cette vaste société, je ne devais pas seulement me comparer à d'autres pratiquants, mais aussi à des gens ordinaires. Grâce à cette comparaison, je serais en mesure de trouver les forces de chacun.

Ce processus est également un processus de cultivation de sa propre compassion. Si vous regardez les forces des autres, même pour les personnes mauvaises (sans inclure celles qui persécutent Dafa), vous constaterez qu'elles ont des qualités dont vous pouvez tirer des enseignements. De cette façon, nous ressentirons moins de ressentiment et serons capables de plus de tolérance.

Cela donne également plus d'occasions de regarder à l'intérieur. Peut-être que nous constatons parfois que nous ne faisons même pas aussi bien qu'une personne ordinaire, alors nous pouvons utiliser cela comme une opportunité d'apprendre de cette personne et faire mieux.

Cette révélation est le fruit d'une des actions de mon mari. Un jour, nous avons emmené nos amis de l'extérieur de la ville à la plage. Mon mari a attrapé un petit crabe. Quelques heures plus tard, alors que nous étions sur le point de rentrer, je lui ai demandé ce que nous allions en faire. Il m'a répondu qu'il le ramènerait à la mer.

Puis il a marché vers la mer en faisant quelques pas avant de le laisser partir. Après cela, il a senti que le crabe était encore trop éloigné de la mer, alors il l'a ramassé et a marché un peu plus près de la mer avant de le déposer à nouveau. C'était un geste bienveillant. Je trouvais que c'était pitoyable d'être un crabe, et je n'avais jamais pensé laisser le crabe retourner à la mer. Je sentais que je manquais de compassion en tant que pratiquante. Au fond de moi, je me suis rendu compte que je ne pouvais même pas penser du point de vue d'un crabe. J'étais très honteuse.

À partir de ce moment, j'ai commencé à apprendre à me mettre à la place des autres. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas si facile, car les conflits surgissaient souvent. Il est très difficile d'inverser l'habitude de penser de sa propre perspective.

Je vends des ordinateurs pour gagner ma vie. Il y a quelques jours, un jeune homme a proposé de vendre son ordinateur portable presque neuf à moitié prix. Mais je trouvais quand même que le prix était un peu élevé par rapport au prix du marché, car son ordinateur portable n'était pas une marque reconnue. Puis, mon mari a voulu l'acheter. Alors j'ai commencé à m'impatienter et je me suis disputée avec mon mari.

J'ai réalisé plus tard que je ne pensais pas du point de vue de ce jeune homme. Mon vrai moi m'a donné une explication : le jeune homme avait peut-être rencontré des difficultés financières et a eu besoin d'argent rapidement, c'est pourquoi il devait vendre son ordinateur.

À l'avenir, je vais examiner de près chacune de mes pensées et de mes actions. Je dois scruter si chaque pensée est pour les autres ou non. Si ce n'est pas le cas, je dois l'éliminer avec fermeté.

2. Surmonter mon hésitation et clarifier les faits aux amis de mon mari

Par souci pour ma sécurité et pour l'avenir de notre fils, mon mari a toujours hésité à me laisser clarifier les faits auprès des gens. Il pouvait accepter que je fasse les exercices à la maison, ou que je fasse quelque chose pour Dafa qui comporte très peu de risques. Je savais qu'il était soumis à une certaine pression à cause de moi. Je pensais donc que tant que je pouvais cultiver, je ne me souciais pas vraiment d'autre chose, y compris de ma vie quotidienne et de mon travail.

Les trois mondes ont été créés pour la rectification de Fa, alors qu'est-ce qui peut être plus important ? En tant que personne ordinaire, mon mari faisait ce qu'il pouvait. Si je voulais qu'il soutienne davantage Dafa, je devais mieux faire. Cependant, mon état de cultivation n'était pas assez bon, alors quand je clarifiais les faits, j'essayais de le faire sans qu'il le sache.

Quelques proches camarades de classe amenaient leur famille nous rendre visite chaque été. Même s'il y avait la COVID-19 cette année, ils sont quand même venus. J'ai pensé que cela ne pouvait pas être une coïncidence, car je ne leur avais pas encore clarifié les faits. Avec la fin de la rectification de Fa, est-ce que leur côté qui sait ne serait pas inquiet ? Heureusement, ils savaient que j'étais une pratiquante, et j'ai validé Dafa avec mon comportement positif. Cette fois, ils sont sûrement là pour être sauvés.

Le soir, lorsque nous étions tous en train de dîner, je leur ai dit, devant mon mari, que je voulais donner une amulette à chacun d'entre eux. Cela les a réconfortés. Un ami m'a dit qu'il la voulait vraiment, et il l'a tout de suite mise dans sa poche.

Avant que mon mari n'essaie de m'arrêter, un autre ami a dit : « C'est génial que les gens aient leurs propres croyances ! Le Falun Dafa enseigne à chacun à cultiver Authenticité-Bienveillance-Tolérance. C'est tellement merveilleux ! »

Il a également parlé de certains des faits de Dafa qu'il avait appris. J'ai saisi cette occasion pour évoquer la mise en scène de « l'incident des auto-immolations ».

Une dame se demandait où elle devait mettre l'amulette. Une autre dame a dit qu'elle savait que les pratiquants de Falun Dafa sont des gens bien après qu'elle a vu un pratiquant se faire renverser par une voiture. Elle a dit que le pratiquant allait bien et a laissé le chauffeur quitter les lieux.

J'ai même pu leur faire une démonstration des cinq exercices. J'ai vraiment apprécié l'opportunité que le Maître m'a donnée de clarifier la vérité aux êtres et de les sauver. Mon mari, impressionné par l'attitude positive de ses amis envers Dafa, a également eu l'occasion de reconsidérer sa propre conception de ce qu'était Dafa.

J'ai eu beaucoup plus de contacts ces derniers temps avec des pratiquants expérimentés et je me suis rendu compte qu'ils étaient tous très diligents. Quand j'ai vu que de nombreux pratiquants parvenaient à faire des choses avec leurs pensées divines, je me suis sentie tellement à la traîne.

Par exemple, même si je continuais à faire les exercices tous les jours, je ne pouvais pas m'assurer de pouvoir finir les cinq séries d'exercices en raison de mon attachement aux loisirs. J'avais des réserves lorsqu'il s'agissait de clarifier les faits aux gens. Je ne faisais que présenter les faits de base sans demander aux gens de démissionner du PCC. Je dois m'améliorer sur ces aspects.

Quoi qu'il en soit, après des dizaines de milliers d'années d'attente, le Maître a réalisé cette relation prédestinée pour moi. Je réussirai certainement à bien éliminer ma peur et mes attachements afin de ne pas perdre la grâce salvatrice de Maître.

Traduit de l'anglais