(Minghui.org) Une employée d’une compagnie de transport ferroviaire de la ville de Lanzhou, dans la province du Gansu, a été harcelée à plusieurs reprises au cours des derniers mois pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Lors d’un récent harcèlement le 20 août 2021, la police locale et les responsables communautaires ont montré à Mme Kou Huiping des photos de sa mère en état de peur et de détresse après avoir été menacée. Ils ont dit : « Nous allons faire souffrir ta mère comme ça tous les jours. Elle est déjà si vieille. Si un jour elle ne peut plus le supporter et meurt, ce sera de ta faute ! »

Alors que Mme Kou restait ferme dans sa croyance, la police a continué à harceler les membres de sa famille, y compris sa fille ainsi que ses frères et sœurs, et les a menacés de les forcer à devenir sans abri ou de les licencier, afin de contraindre Mme Kou à obtempérer. La vie des membres de sa famille a été gravement perturbée et sa relation avec sa famille a également été endommagée.

Le harcèlement

Le 10 août 2021, les agents du poste de police du chemin de fer du village de l’Ouest, à la recherche de Mme Kou, ont appelé son frère cadet.

Le 18 août, Bai Zhiqiang, le secrétaire de la communauté du chemin de fer du village de l’ouest de Ju'an, a appelé et envoyé un texto à Mme Kou exigeant de la rencontrer pour une question urgente. Mme Kou n’est pas allée le rencontrer en raison d’un empêchement à la maison.

Le 20 août, Bai l’a rappelée. Avec le consentement de Mme Kou, il est venu à 10 h 40, mais avec un groupe de neuf personnes, dont Chen Zhikai de la Sûreté de l’État de Chengguan, Kang Bin du sous-poste de police de Xicun, Qi Guohong, directeur du bureau de gestion des urgences du sous-district de Xicun, Xiao Zhou et quelques autres du bureau de gestion globale du sous-district de Xicun.

Plusieurs agents de police ont enregistré la scène, affirmant qu’ils menaient la campagne « Plan zéro » pour « transformer » les pratiquants de Falun Gong. Ils ont tenté de contraindre Mme Kou à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer.

Les agents ont apporté des nouilles instantanées vers midi, se préparant à rester chez Mme Kou et à faire pression sur elle à tour de rôle. Ils l’ont d’abord menacée de l’emmener au centre de lavage de cerveau local, puis ont déclaré que tous les emplois de sa famille seraient touchés. Ils ont recherché des informations sur les membres de sa famille devant elle, afin de l’intimider. Ils ont également appelé le frère de Mme Kou et lui ont ordonné de la persuader. Mme Kou a toujours refusé d’obtempérer.

La police a alors ordonné à un autre groupe d’agents de harceler la mère âgée de Mme Kou. Vers 15 heures, ces agents sont venus et ont montré à Mme Kou des photos de sa mère terrifiée après avoir été menacée. Mme Kou a refusé de regarder les photos.

Ils ont dit : « Nous allons faire souffrir ta mère comme ça tous les jours. Elle est déjà si vieille. Si un jour elle ne peut plus le supporter et meurt, ce sera de ta faute ! »

Mme Kou a dit : « Il n’y a rien de mal à être une bonne personne et à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

« Tu as osé poursuivre l’ancien président ! » lui ont-ils reproché.

Mme Kou a répondu : « Oui, je l’ai poursuivi [pour avoir lancé la persécution du Falun Gong]. C’est mon droit ! J’aime notre pays ! Je suis responsable de notre pays. »

Ils ont dit : « Si tu signes les documents pour abandonner la pratique, nous retirerons ton nom de la liste noire du ministère de la Sécurité publique. »

Mme Kou a répondu : « Je suis fière d’être une pratiquante de Falun Gong ! »

Les policiers ont alors eu recours à la tromperie en prétendant que plusieurs pratiquants qu’elle connaissait avaient signé la déclaration de renoncement à leur croyance. « Tant que tu ne sors pas pour promouvoir le Falun Gong ou distribuer des dépliants, tu peux pratiquer et personne ne te dérangera », ont-ils dit, essayant toujours de la persuader.

Mme Kou a répondu : « La Constitution accorde aux citoyens la liberté d’expression et la liberté de croyance. Ce que vous faites est contraire à la Constitution. »

Après le départ de ces agents, Wang Guilan, ancienne directrice du comité résidentiel de Hezheng qui était très active dans la persécution des pratiquants locaux avant de prendre sa retraite deux ans plus tôt, est arrivée vers 17 heures, après avoir été réembauchée par les autorités pour transformer les pratiquants.

Peu importe ce que Wang disait, Mme Kou est restée impassible. Vers 17 h 20, tout le monde a commencé à partir sauf l’agent Kang Bin. Mme Kou a saisi cette occasion pour lui clarifier les faits sur le Falun Gong.

Le 26 août, Qi Guohong, ancien chef du Bureau 610 local et actuel directeur du bureau de gestion des urgences du sous-district de Xicun, a appelé le frère aîné de Mme Kou. Ils ont dit que si Mme Kou refusait de renoncer à sa croyance, il ne pourrait pas émigrer à l’étranger.

Qi Guohong et deux policiers se sont ensuite rendus au domicile de la sœur aînée de Mme Kou et ont menacé de fermer son entreprise privée. Ils ont également appelé le propriétaire du frère cadet de Mme Kou et lui ont dit de ne pas louer l’appartement à un membre de la famille d’un pratiquant de Falun Gong. En conséquence, la propre entreprise de son frère et la scolarité de son enfant ont été gravement perturbées.

De plus, les agents ont de nouveau harcelé la mère de Mme Kou ainsi que la fille de Mme Kou, qui venait juste d’obtenir son diplôme universitaire et était au premier mois de la période d’essai de son nouvel emploi. La police a menacé la fille de perdre son emploi à cause de la pratique de Mme Kou. La fille de Mme Kou l’a appelée et lui a dit qu’elle était rendue folle par le harcèlement.

Informations sur les responsables de la persécution :

Xiao Zhengming (肖正明), secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Chenggua  : +86-931-8473201, +86-13993121175

Wang Guilan (王桂兰), agent du Bureau 610 du district de Chengguan : +86-13299313074

Chen Zhikai (陈志凯), directeur du Bureau de la sécurité intérieure du district de Chengguan : +86-13399317327

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Traduit de l’anglais