(Minghui.org) Un habitant de la ville d’Anshan, dans la province du Liaoning, est jugé pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Début septembre, la famille de M. Bai Xuesong a appelé le juge Liu Yin, chargé de son dossier, pour lui demander instamment de classer l’affaire. Liu a raccroché le téléphone à deux reprises.

Le 20 janvier 2021, M. Bai, âgé de 48 ans, est allé rendre visite à un pratiquant local de Falun Gong, avant d’être arrêté par des policiers en civil qui avaient déjà arrêté ce pratiquant plus tôt. Après avoir été emmené au poste de police de Fanrong, le chef adjoint Wu Chunsong l’a maintenu sur une chaise métallique et l’a giflé. Lorsque Wu a été fatigué, il a ordonné à un autre policier d’une vingtaine d’années de poursuivre la torture. Le lendemain, un autre policier du nom de Zhang a traîné M. Bai dans les toilettes, l’a battu et lui a frappé la tête avec un objet dur.

M. Bai a d’abord été détenu au centre de détention de Xiuyan pour une mise en quarantaine en lien avec le coronavirus, puis transféré au centre de détention no 2 de la ville d’Anshan. Le 4 février, un policier du Département de police de la ville d’Anshan a appelé sa femme pour l’informer que son arrestation avait été approuvée par le parquet du district de Lishan. Elle a reçu l’ordre de s’y rendre pour signer les documents relatifs à son affaire.

Lorsque l’avocat de M. Bai lui a rendu visite le 1er avril, M. Bai a compris, après avoir vu le dossier que l’avocat lui a montré, que la police avait fabriqué des procès-verbaux d’interrogatoire pour le piéger. Après que l’avocat a fait appel au procureur pour dénoncer les fausses informations, le procureur a renvoyé l’affaire à la police le 18 avril.

Trois jours plus tard, des membres de la famille de M. Bai se sont rendus au poste de police de Fanrong pour s’enquérir de son affaire. Le chef adjoint Zhang Jian et quelques policiers les ont entraînés dans une salle d’interrogatoire. Ils les ont intimidés et attaqués, leur causant des bleus sur les mains et les bras.

La police a présenté le dossier de M. Bai au parquet pour la deuxième fois le 7 mai.

L’avocat de M. Bai lui a de nouveau rendu visite le 18 mai. Il était émacié. Il a dit à l’avocat qu’il vivait dans la cellule 304, partagée avec 16 autres détenus. Les conditions de vie étaient très précaires et il a demandé à sa famille de faire un dépôt en espèces pour qu’il puisse acheter des produits de première nécessité.

Lorsque l’avocat a rendu visite à M. Bai le 16 juin, celui-ci était de mauvaise humeur et n’osait pas trop parler de sa situation. L’avocat soupçonnait qu’il était intimidé par les gardes.

Le même jour, le procureur a inculpé M. Bai et a porté son affaire devant le tribunal du district de Lishan.

Lors de la visite de l’avocat fin juillet, M. Bai lui a dit qu’il souffrait d’énormes douleurs dues à des calculs rénaux. Il a de nouveau mentionné les conditions de vie déplorables dans le centre de détention et la mauvaise qualité de la nourriture.

Lorsque l’avocat a essayé de rendre visite à M. Bai le 15 septembre, les gardiens l’ont obligé à recevoir le vaccin contre le coronavirus avant d’approuver la visite. L’avocat s’est fait vacciner et a vu M. Bai le lendemain. M. Bai a dit qu’il allait mieux et qu’il ne ressentait plus de douleur.

Informations sur les responsables de la persécution :

Wang Jianjun (王建军), secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville d’Anshan : +86-412-2234579, +86-13188018801, +86-412-811101

Liu Yin (刘音), juge au tribunal du district de Lishan : +86-412-2696289, +86-13644203636

Bai Longfeng (白龙峰), chef du centre de détention no 2 de la ville d’Anshan : +86-15698902226, +86-412-2611873, +86-412-2960500

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Traduit de l’anglais