(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Depuis 2020, le Parti communiste chinois (PCC) mène la campagne « Plan zéro » visant à forcer chaque pratiquant de Falun Dafa figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer à sa croyance. Les autorités locales de toute la Chine ont utilisé diverses tactiques pour tenter de faire céder leurs pratiquants locaux. En conséquence, les pratiquants ont été mis à l’épreuve par rapport à leur spiritualité et leur détermination dans le Falun Dafa. J’aimerais partager ici comment j’ai passé ce test et comment je me suis élevée au cours de ce processus.

Première épreuve : ne pas céder aux intimidations du PCC

Je suis une comptable de collège à la retraite âgée de 73 ans. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1999.

Le 13 février 2021, le lendemain du Nouvel An chinois, sept personnes se sont soudain présentées à mon domicile sans y être invitées. Ils ont dit qu’ils étaient du poste de police local et des bureaux de la communauté locale.

« Pratiquez-vous toujours le Falun Dafa ? Est-ce que vous sortez toujours pour distribuer des documents d’information sur le Falun Dafa ? » a demandé l’un d’eux.

« Pourquoi pas ? » ai-je répondu. « Toutes mes maladies ont disparu après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, je n’ai aucune raison d’arrêter de le pratiquer. »

« Si vous êtes malade, vous pouvez aller à l’hôpital ou pratiquer autre chose », a poursuivi l’un d’eux.

« Vous pensez que je n’ai pas essayé ? Je suis allée dans de nombreux hôpitaux, grands et petits, et j’ai pris des médicaments chinois et occidentaux pendant longtemps. J’ai même essayé des remèdes populaires », ai-je expliqué. « En fait, un médecin de médecine populaire m’a fait payer plus de 700 yuans pour un traitement, ce qui représentait beaucoup d’argent pour ma famille à l’époque. Mais rien n’a marché. J’ai dépensé tant d’argent et pourtant je souffrais toujours. Par contre, après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, je n’ai pas dépensé un centime pour un traitement médical. Simplement en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et en faisant les exercices, toutes mes maladies ont disparu. »

« Le gouvernement a interdit cette pratique. Et si vous écriviez une déclaration promettant de ne plus pratiquer le Falun Dafa ? Vous pouvez toujours le pratiquer chez vous, et personne ne vous dérangera », a déclaré un agent.

« J’ai bénéficié de la pratique du Falun Dafa et je ne peux pas aller contre ma conscience. Tout ce que je vous ai dit, ce sont des faits. Lorsque je souffrais de maladies incurables, chaque jour était comme une année, et j’avais l’impression d’avoir atteint la fin de ma vie », ai-je ajouté. « Ma fille a même dit à sa belle-mère que je ne vivrais plus très longtemps. Le Falun Dafa m’a donné une seconde vie. » Je leur ai également dit que la liberté de croyance est protégée par la Constitution chinoise et que la persécution lancée par Jiang Zemin n’a aucune base légale.

« Nous ne sommes plus à l’époque de Jiang Zemin. Si vous n’écrivez pas la déclaration, vos petits-enfants seront affectés lorsqu’ils s’inscriront à l’université ou chercheront un emploi ‒ ils ne réussiront pas aux vérifications des antécédents politiques », a déclaré un agent.

« Je suis seule responsable de ce que je fais. Pourquoi devez-vous impliquer les membres de ma famille ? » ai-je demandé.

Le policier a répondu : « En fait, les vérifications des antécédents politiques couvrent aussi bien les demandeurs que les trois générations avant eux et les trois générations après eux [le cas échéant]. »

Quatre autres personnes sont venues me harceler au début du mois de mars. L’une d’elles a dit : « Nous avons déjà rédigé la déclaration pour vous [de renoncement au Falun Dafa] ‒il suffit de la signer ! »

Je leur ai dit : « Vous, les jeunes, devriez avoir bien mieux à faire que de vous en prendre à une vieille femme comme moi. »

L’un d’eux a répondu : « Nous ne faisons que suivre les ordres d’en haut. »

« Mais que se passe-t-il si l’ordre est mauvais ? » ai-je demandé. Je leur ai alors raconté mon expérience personnelle pendant la Révolution culturelle.

J’étais enseignante à l’époque. Mon supérieur m’a confié une tâche difficile : critiquer ouvertement un professeur de physique qui était une bonne personne. Je ne savais pas quoi faire, car ce professeur avait du talent et était bon pédagogue. Mais à cette époque, personne n’osait résister aux ordres politiques. J’ai ressorti l’histoire que ce professeur avait brodé une fleur sur les nouveaux vêtements de mon enfant. J’ai utilisé cette anecdote pour lui reprocher de corrompre ma famille avec une idéologie bourgeoise. Lorsque le professeur a entendu ma critique ridicule en public, il n’a pu qu’afficher un sourire impuissant et amer.

« Je regrette ce que j’ai fait. Comme c’était stupide de blesser une bonne personne simplement parce qu’on m’avait dit de le faire ! Je ne me pardonnerai jamais », ai-je expliqué. « Nous ne devrions jamais suivre aveuglément le Parti. Les pratiquants de Falun Dafa suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bonnes personnes. Si vous suivez le Parti et participez à la persécution, vous le regretterez. »

C’était la première fois que j’affrontais directement les intimidations et les menaces du PCC. Je pense avoir fait ce que j’étais censée faire en tant que pratiquante.

J’ai partagé mon expérience avec mes compagnons de cultivation lors de l’étude collective du Fa. Tout le monde m’a encouragée et m’a dit que j’avais fait du bon travail. Après tout, chacun d’entre nous a bénéficié de la pratique du Falun Dafa, physiquement et mentalement. Et notre expérience a montré à quel point le Falun Dafa était formidable. Avec tant de bienfaits apportés par le Falun Dafa à la société, nous, les pratiquants, devrions toujours suivre notre conscience en maintenant notre croyance. Comment pouvons-nous écrire une déclaration de renoncement à notre croyance ?

Le Maître a dit :

« En tant que disciple de Dafa, tout de toi est précisément constitué par Dafa, est ce qu’il y a de plus droit, tu ne peux que rectifier tout ce qui n’est pas droit, comment peut-on baisser la tête devant la perversité ? Comment peut-on donner une quelconque garantie à la perversité ? Même si ce n’est pas fait de ton plein gré, c’est aussi un compromis envers la perversité, ce n’est pas une bonne conduite même pour un être humain, une divinité ne ferait absolument pas ce genre de chose. » (« Dafa est indestructible », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Nous nous sommes encouragés mutuellement à ne jamais écrire ou signer de déclaration de renoncement à notre croyance, quelle que soit la pression exercée.

Plus de pression

Après avoir échangé avec les autres pratiquants, j’ai compris ce que j’avais à faire pour faire face à la campagne « Plan zéro ». Cependant, la persécution s’est intensifiée et l’épreuve est devenue plus sévère.

Un fossé entre mes proches et moi

Au début, les autorités locales ont convoqué mon mari dans leur bureau et l’ont menacé, lui ordonnant de les aider à me « transformer ». Par la suite, chaque fois qu’elles sont venues chez moi, elles ont prévenu mon mari à l’avance et l’ont obligé à ouvrir la porte et à collaborer avec elles pour tenter de me convaincre d’abandonner ma croyance.

Mon mari était un cadre politique du département d’inspection de la discipline du Parti et il connaissait très bien toutes les méthodes utilisées par le régime pour persécuter les gens. Dans les mouvements politiques passés, quiconque s’opposait au Parti ne connaissait pas une bonne fin. Il s’inquiétait pour moi et voulait me persuader d’écrire la déclaration. Le harcèlement continu a aggravé son état cardiaque et lui a causé un énorme stress mental. Il n'a plus pu le supporter. Plus tard, lorsque ces personnes venaient, il leur ouvrait la porte et partait immédiatement, car il ne pouvait pas faire face au harcèlement.

Voyant que mon mari refusait de travailler avec eux, ces fonctionnaires ont ciblé mes deux filles et les ont menacées : « Si votre mère refuse d’écrire la déclaration, l’avenir de vos enfants sera affecté, car ils ne réussiront pas aux vérifications des antécédents politiques. Votre mère sera également envoyée dans des classes d’éducation [à savoir, des centres de lavage de cerveau]. » Ils venaient chez moi une fois par semaine. Chaque fois, ils forçaient ma fille aînée à ouvrir la porte de ma maison. Elle était également obligée de se joindre à eux pour essayer de me persuader d’écrire la déclaration.

Ma fille aînée est cadre communautaire dans un autre canton, ils la considéraient donc comme un membre à part entière de leur système et ils l’ont forcée à participer à la campagne « Plan zéro ». Ils surveillaient le lieu où elle se trouvait, son comportement et la force de persuasion dont elle faisait preuve à mon égard. Pour une famille, être persécuté de la sorte était assez cruel.

À cette époque, le fils de ma fille aînée se préparait à passer l’examen d’entrée dans le cadre de sa candidature à un poste dans le département d’organisation de la province. S’il était admis et obtenait son diplôme, il allait pouvoir devenir un employé du gouvernement. Le fils de ma fille cadette se préparait à l’examen d’entrée à l’université. Mes deux filles avaient de grands espoirs pour l’avenir de leurs enfants. En apprenant que leur avenir serait affecté par mon refus d’abandonner ma croyance, mes filles ont eu l’impression que le ciel leur tombait sur la tête.

Sous l’énorme pression, ma fille aînée n’a pu s’empêcher de me crier : « Signe la déclaration, s’il te plaît ! Nous n’avons pas le choix. Nous n’avons vraiment pas d’autre issue ! »

Ma fille cadette n’arrêtait pas de pleurer : « Comment peux-tu ne penser qu’à toi ? Comment peux-tu nous obliger à nous sacrifier pour toi ? Si notre père meurt à cause de la pression, tu seras toute seule. Tu es tellement égoïste. »

J’avais le cœur brisé.

À cause du harcèlement croissant, mon mari est devenu de plus en plus angoissé, et il ne pouvait ni manger ni dormir correctement. Il m’a dit : « Si l’avenir de nos petits-enfants est affecté par toi, tu le regretteras pour le restant de tes jours. » Pour éviter le harcèlement, il sortait après 14 heures et rentrait, inquiet, vers 18 heures tous les jours.

Ma fille cadette a également dit : « Même si tu ne te soucies pas de nous, tu devrais penser à toi. S’ils t’envoient dans un centre de lavage de cerveau et te torturent tous les jours, tu ne pourras pas lire les livres de Dafa ni faire les exercices, que feras-tu ? »

Comme les membres de ma famille ne parvenaient pas à m’influencer, les fonctionnaires ont intensifié la persécution et ont tenté de marrêter illégalement et de me placer en détention.

Le 15 mars, sept personnes sont venues chez moi et ont essayé de me forcer à signer la déclaration. Ils ont essayé très fort de me persuader. Finalement, ils ont dit que si je ne signais pas la déclaration avant la date limite, ils m’enverraient dans un centre de lavage de cerveau, puis en prison. Chaque fois qu’ils venaient, ma fille aînée les guidait jusqu’à ma porte et l’ouvrait sans frapper (elle avait un double des clés de ma maison). Parfois, j’étais en train de lire le livre Zhuan Falun quand ils arrivaient et j’avais à peine le temps de ranger le livre. Je craignais qu’un jour, ils ne confisquent mon livre.

Un jour, à la fin du mois d’avril, ma fille aînée a soudain ouvert la porte et des fonctionnaires de l’agence de la rue, de la communauté et du poste de police sont entrés. Je me suis empressée de cacher mon exemplaire du Zhuan Falun. Un agent de police est allé directement dans ma chambre et a pris mon lecteur MP3. Je ne pouvais pas perdre le lecteur MP3, car il contenait des fichiers audio des enseignements du Falun Dafa. J’ai fait de mon mieux pour récupérer le lecteur MP3, mais la carte mémoire est tombée. Plusieurs d’entre eux ont tendu la main pour attraper la carte. Tout ce que j’ai pensé, c’est que je devais les empêcher de commettre des crimes contre Dafa, alors je me suis battue pour attraper la carte. Ils ont tout filmé et ont pris cela comme une preuve de mon « obstruction à l’exécution des fonctions officielles ». Ils ont voulu appeler la police et ont essayé de trouver quelqu’un pour m’emmener, mais ma fille les en a empêchés.

« Le bâton et la carotte »

Les personnes qui menaient la campagne « Plan zéro » savaient très bien que leur harcèlement intense pouvait détruire la volonté de leurs victimes et leurs familles. Ils étaient payés par le gouvernement et travaillaient à plein temps pour cibler les pratiquants. Pour atteindre leur objectif, ils utilisaient la tactique du « bâton et de la carotte ». En plus d’exercer une pression sur moi et ma famille, ils ont également essayé de me contraindre à tomber dans leur piège.

Par exemple, l’un d’eux m’a dit : « J’ai déjà écrit la déclaration pour toi. Tout ce que tu as à faire, c’est de la signer. Après cela, nous ne te dérangerons plus jamais, tant que tu pratiqueras chez toi. » Mon mari a également essayé de me persuader : « Ton Maître sait que tu ne signes pas la déclaration du fond du cœur, et il ne t’en voudra pas. Peux-tu être souple et sage ? »

J’étais perplexe face à la forte pression, aux pleurs de ma famille et à la tentation d’éviter la souffrance. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de fin à la persécution. J’ai commencé à me plaindre de ma famille qui n’était pas assez forte pour me défendre, et j’avais peur de subir un lavage de cerveau ou une condamnation par la force et de voir ma famille s’effondrer. Toutes sortes de pensées négatives me sont venues à l’esprit comme des raz-de-marée. Je ne savais pas quoi faire.

Devenir lucide sur mon chemin

J’ai partagé ma perplexité et mon stress avec d’autres pratiquants. Nous avons relu les enseignements du Maître.

Le Maître a dit :

« Cela pour dire que chacun a sa propre destinée. De plus, celui qui cultive et pratique doit seulement mettre tout son cœur à avancer diligemment dans la cultivation et pratique. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Europe »)

Le Maître a également dit dans « Enseignement du Fa à la conférence de Loi au Canada 2005 », Enseignement du Fa dans les conférences V :

« En particulier quand une personne cultive et pratique au milieu des intérêts concrets des gens ordinaires, c’est vraiment difficile. Les intérêts de tous côtés sont en train de leurrer les pratiquants, si vous relâchez un petit peu votre attention, votre pensée, votre compréhension et même votre esprit humain peuvent faire que vous êtes emportés par le grand courant, donc cette forme de cultivation - pratique est extrêmement difficile. Mais parce que c’est difficile, vu sous un autre angle, cela montre que les disciples de Dafa aujourd’hui sont capables de cultiver vers des niveaux élevés. Si l’environnement n’était pas aussi pénible, les tests visant la surface humaine du pratiquant et visant le corps principal de sa vie ne seraient pas aussi intenses. »

« … tandis que la personne elle-même se trouve dans des épreuves concernant directement ses intérêts concrets. »

J’ai réalisé qu’après des années d’étude des principes de Dafa, nous savons tous que nous cultivons notre esprit originel principal. Ceux qui cultivent l’esprit originel secondaire évitent la société humaine. Par conséquent, ils pratiquent dans des montagnes profondes ou dans des temples, tout en éliminant le karma en souffrant en méditation et en supprimant les attachements. En revanche, nous pratiquons dans une société humaine complexe, où la tentation des intérêts personnels et le compromis entre gain et perte sont les défis les plus directs.

L’une des raisons pour lesquelles je me sentais perplexe et accablée était que je n’avais pas une compréhension profonde de la forme de cultivation du Falun Dafa. C’est-à-dire que mon esprit originel principal était fasciné, empêtré et tenté par les avantages pratiques dans le monde humain.

Les mots du Maître « c’est tout simplement un choix » (Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003) me sont revenus constamment à l’esprit. J’ai su que c’était le Maître compatissant qui m’éveillait, m’encourageait et renforçait ma pensée droite. Comme j’ai choisi de pratiquer Dafa, je dois suivre ce que Dafa exige. Face à toutes sortes d’intérêts personnels, si je peux les mettre de côté et les lâcher, alors je me centrerai sur le divin, mais pas sur l’humain. Entre les avantages personnels et protéger Dafa, si je choisis de protéger Dafa, alors je ferai ce qu’un disciple de Dafa est censé faire.

Une fois que j’ai compris le principe du Fa, ma pensée droite est devenue plus forte et j’ai parlé avec un ton bien différent. Par exemple, lorsque des fonctionnaires sont venus me harceler et me menacer à nouveau avec l’avenir de mes enfants et petits-enfants, je leur ai dit franchement, « chacun a sa propre destinée » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Europe). Lorsque j’ai vu les choses du point de vue d’une pratiquante, les menaces des agents du PCC n’ont pas du tout fonctionné.

J’ai dit à mes filles en larmes : « Si vous voulez que vous et vos enfants ayez un bon avenir, vous devez suivre votre conscience et croire que le Falun Dafa est bon. Si vous respectez sincèrement Dafa, vous serez bénies et aurez un bel avenir. Cependant, si je faisais ce que vous souhaitez et que je signais la déclaration contre mon cœur, cela signifierait que je vous pousse à l’opposé de Dafa et que je ruine vos vies pour toujours. En faisant cela, je serais coupable, et vous aussi. Je ne peux pas vous faire du mal comme ça. »

Lorsque j’ai traité ma famille sur la base de Dafa, mon cœur était ouvert et j’étais très claire sur ce que je devais faire. Petit à petit, je suis sortie de l’enchevêtrement de la sentimentalité.

Un endroit appelé « ligne de partage des eaux »

Je me souviens clairement du rêve que j’ai fait la nuit du 12 mai. Je marchais vers un endroit appelé « ligne de partage des eaux ». Il y avait des falaises des deux côtés d’une route accidentée et présentant des gouffres. Je suis allée directement à l’endroit de la « ligne de partage des eaux ». Après mon réveil, je n’ai pas compris ce que le Maître m’indiquait dans mon rêve avec le nom « ligne de partage des eaux ».

Ma fille aînée m’a appelée le 12 mai 2021 et m’a dit de l’attendre à la maison le jour suivant. Le lendemain matin, je me suis rendue à l’étude collective du Fa et les autres pratiquants m’ont encouragée à affronter le harcèlement à venir avec la pensée droite.

À 16 heures, ma fille est arrivée avec plusieurs fonctionnaires. L’un d’entre eux était un cadre nouvellement transféré dans la communauté pour être responsable de la campagne locale de Plan zéro. Il a beaucoup parlé, et je me suis juste concentrée pour émettre la pensée droite. « Il n’est pas facile de changer la croyance d’une personne », a-t-il dit à la fin. « En fait, nous sommes sous pression et nous le faisons à contrecœur. Nous n’avons pas d’autre choix que de faire le travail. C’est notre travail, notre gagne-pain. S’il vous plaît, mettez-vous à notre place. »

Je pouvais voir qu’ils étaient conscients de l’échec de leur campagne de « Plan zéro ». Je me suis immédiatement souvenue des paroles du Maître : « ...je vous le dis toutes les personnes dans ce monde dans le monde entier ont été mes proches... » (Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003) Je savais que je venais de faire une percée dans ma cultivation.

J’ai compris combien leur travail était difficile. Ma compassion a émergé et mon ressentiment et mon mépris à leur égard ont disparu. Je leur ai dit sincèrement : « Mon Maître a dit que chaque personne dans le monde entier a fait partie de sa famille à un moment donné, je comprends votre situation. Mais je ne peux pas signer la déclaration, car faire cela n’est pas bon pour vous. »

« Si je signais la déclaration, cela deviendrait la preuve de votre opposition à Dafa et de la persécution des pratiquants. Comment allez-vous rembourser le prix de vos crimes à l’avenir ? Si je signais la déclaration, non seulement je vous ferais du mal, mais j’en ferais aussi aux membres de ma famille », ai-je expliqué. « Vous vous souvenez de la dernière fois, quand vous avez essayé de retirer la carte mémoire de mon lecteur MP3, j’ai refusé de lâcher ? Parce que la carte contenait des conférences de Dafa, et je ne voulais pas que vous soyez puni par le divin. Je vois bien que vous êtes fatigués et malheureux de mener la campagne de harcèlement Plan zéro. »

Avant de partir, le cadre a dit : « Vous êtes une bonne personne. » La persécution Plan zéro de trois mois à mon encontre a ainsi pris fin, et ma famille a repris sa vie normale.

Cela m’a fait repenser à la signification de la « ligne de partage des eaux » dans mon rêve. D’après ce que j’ai compris, cela signifiait qu’il fallait choisir entre soutenir Dafa ou succomber au mal afin de protéger mon intérêt personnel. La « ligne de partage des eaux » sépare les êtres humains et le divin. Je suis reconnaissante envers la bienveillance et les encouragements du Maître.

Postface

Lors de l’étude collective du Fa suivante, j’ai mis mes compagnons de cultivation au courant de ce qui s’était passé. Certains ont souligné mes lacunes. Par exemple, j’avais dit au cadre : « Je comprends vos difficultés. Je ne signerai pas la déclaration, mais quand l’équipe d’inspection viendra, je garderai le silence. » Un pratiquant a dit : « Je ne suis pas d’accord avec cela. En tant que disciples de Dafa, nous devrions parler des faits d’une manière droite, valider Dafa et exposer la persécution. Comment pouvons-nous ne pas parler ? »

Cela m’a semblé raisonnable. S’ils calomnient Dafa parce qu’ils ont été trompés par la propagande du PCC, devrais-je quand même garder le silence ? Je ne devrais en aucun cas coopérer avec la persécution cruelle.

Le jour du festival des bateaux-dragons, ma fille aînée est revenue à la maison. Elle a dit que son supérieur la pressait toujours de me persuader d’abandonner ma croyance. Elle a répondu : « C’est impossible. Nous ne pourrions même pas la forcer à le faire en la menaçant de mort. » Puis son supérieur lui a dit d’obtenir une « promesse » de ma part que j’allais prouver que la pratique du Falun Dafa était mon choix personnel et n’avait rien à voir avec mes enfants.

Je ne pensais pas que je devais faire une promesse, mais ensuite j’ai pensé : « Ce n’est pas grave tant que je ne signe pas de déclaration. » J’ai écrit une note et l’ai donnée à ma fille pour qu’elle ait une explication à donner à son supérieur.

Cependant, après avoir partagé mes pensées avec d’autres pratiquants lors d’une étude collective, j’ai réalisé que j’avais à nouveau eu tort. Le Maître n’a pas reconnu la persécution, et nous devons complètement annuler la persécution organisée par les forces anciennes. Mais j’ai suivi les instructions du Parti pervers et j’ai écrit la « promesse », ce qui était une sorte de reconnaissance de la persécution. N’est-ce pas une autre façon de coopérer avec la persécution cruelle ?

J’ai réalisé que pour annuler complètement l’arrangement des forces anciennes, je devais m’assurer qu’aucune de mes pensées ne se conforme aux forces anciennes. J’ai donc prié le Maître de m’aider à récupérer la « promesse ». Et le Maître m’a aidée ‒ma fille l’a gardée sur elle pendant plusieurs jours, et elle me l’a rendue quand je la lui ai demandée. Je l’ai brûlée immédiatement.

Je suis très reconnaissante envers le Maître de m’avoir offert la possibilité de corriger cette erreur. La persécution Plan zéro dont j’ai fait l’objet a donc complètement échoué.

Le Maître a dit :

« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique ‒ qu’elles soient bonnes ou mauvaises ‒ sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer. » (« À la Conférence de Loi à Chicago », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Mon expérience de résister au harcèlement du Plan zéro signifie beaucoup pour moi. J’ai réalisé que si je suis les enseignements de Maître, je peux transformer les mauvaises choses en bonnes choses, et surmonter toutes sortes de difficultés.

Merci au Maître de m’avoir permis de passer le test et de m’élever. Merci pour l’aide et les encouragements désintéressés des autres pratiquants.

Traduit de l’anglais