(Minghui.org) Une habitante de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, a récemment été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Wang Jiemei, une enseignante retraitée âgée de 60 ans, souffrait de cholécystite grave et d’insomnie. Comme son mari était également en mauvaise santé, la plupart des tâches ménagères lui incombaient, ce qui la mettait constamment de mauvaise humeur et elle s’irritait facilement. Peu de temps après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, elle a recouvré la santé. Elle était remplie d’énergie et son esprit s’est élargi.

Après l’apparition du coronavirus en Chine, Mme Wang s’est sentie obligée de partager le pouvoir de guérison du Falun Gong avec les gens afin que davantage de personnes puissent en bénéficier. Le 21 février 2021, elle a été signalée car elle avait parlé du Falun Gong aux gens dans la ville voisine de Shenyang. Elle a été arrêtée par des agents du poste de police de Gaokan à Shenyang.

La police a ensuite transmis son dossier au Bureau de la sécurité intérieure du district de Hunnan, dans la ville de Shenyang. Le 26 mars 2021, le parquet de la zone de développement économique et technologique de Shenyang a approuvé son arrestation et l’a inculpée le 18 juin.

Après avoir passé près de neuf mois au centre de détention no 1 de la ville de Shenyang, Mme Wang a été jugée le 11 octobre par le tribunal de la zone de développement économique et technologique au centre de détention.

Avant l’audience, le centre de détention a exigé que son avocat et le défenseur de la famille soumettent l’historique de leurs voyages au cours des trente derniers jours, ainsi que des lettres leurs employeurs ou des comités résidentiels appuyant l’historique des voyages. L’avocat ayant voyagé hors de la ville pour d’autres audiences, il a également dû présenter un test moléculaire négatif du coronavirus.

L’audience a eu lieu dans une salle de visite de 10 mètres carrés avec deux rangées de sièges. À l’exception du greffier Duan Kexin, qui s’est assis sur une chaise pour dactylographier les procédures judiciaires, le président du tribunal, Yang Song, un juré et un huissier étaient tous debout pendant l’audience. Deux autres juges ne pouvaient que se tenir dans le couloir. Les procureurs, Hou Yu et Wei Xiaoxue, ont partagé une chaise et se sont assis à tour de rôle. L’avocat et le défenseur de la famille de Mme Wang ont partagé une autre chaise. Mme Wang est restée assise derrière une barrière métallique. Sa famille n’a pas pu assister à l’audience, car elle n’a pas pu obtenir de lettre de soutien du bureau communautaire.

L’avocat de Mme Wang a plaidé non coupable en sa faveur. Il a déclaré qu’il était inacceptable que la police l’arrête et la détienne pendant plus de six mois uniquement parce qu’elle avait dit quelques mots à des gens. Comme le procureur l’a accusée sous le prétexte habituel de « saper l’application de la loi », l’avocat a demandé comment Mme Wang avait prétendument sapé l’application de la loi et quelle loi avait été sapée.

L’avocat a ajouté que la police avait violé les procédures légales dans le traitement de son dossier, notamment en fouillant son domicile sans mandat de perquisition et en inscrivant la mauvaise date d’arrestation. Le poste de police de Gaokan à Shenyang avait demandé au poste de police de Gaowan à Fushun de l’aider à fouiller le domicile de Mme Wang, mais une telle demande devait émaner du Département de la police locale, et non des postes de police locaux eux-mêmes. Cela a rendu la perquisition du domicile de Mme Wang invalide, et les documents relatifs au Falun Gong confisqués à son domicile n’auraient donc pas dû être admis comme preuve à charge, a déclaré l’avocat.

L’avocat a également demandé au juge de convoquer le témoin à comparaître devant le tribunal, et au procureur de présenter les preuves de l’accusation pour un contre-interrogatoire.

L’avocat a dit dans sa déclaration finale : «Cette femme âgée a parlé du Falun Gong à des inconnus et leur a souhaité d’être en sécurité, malgré le froid et la pandémie. Cela venait entièrement de sa compassion et de sa gentillesse. Si vous ne croyez pas ce qu’elle dit, vous devez au moins la respecter. Si vous ne la respectez pas, vous pouvez simplement passer votre chemin. Pourquoi devez-vous l’arrêter et la détenir pendant si longtemps ? »

Après l’audience, la famille de Mme Wang a également essayé d’exhorter les juges à ne pas prendre part à la persécution des pratiquants de Falun Gong. Les juges n’ont pas écouté et ont récemment condamné Mme Wang à une peine de trois ans et demi assortie d’une amende de 10 000 yuans.

L’avocat a déposé plusieurs plaintes contre la police pour avoir fait une descente au domicile de Mme Wang, l’avoir interrogée et l’avoir détenue arbitrairement.

Informations sur les responsables de la persécution :

Yang Song (杨松), juge du tribunal de la zone de développement économique et technologique : +86-24-85819910

Hou Yu (侯煜), procureur du parquet de la zone de développement économique et technologique : +86-24-25182813

Zhang Zhenxing (张振兴), instructeur du Bureau de la sécurité intérieure du district de Hunnan : +86-13940474843

Xu Tao (许涛), chef du poste de police de Gao Kan : +86-24-24781493

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais