(Minghui.org) M. Wang Dunlong et sa belle-sœur, Mme Hu Wenye, ont été jugés le 12 novembre 2021 pour leur croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le 21 juillet 2020, M. Wang, 63 ans, de la ville de Hefei, province de l'Anhui, a été arrêté chez lui avec sa femme Mme Hu Xueye et sa sœur Mme Hu Weny. Leurs livres de Falun Gong, leur ordinateur, imprimante et les documents d'information qu'ils avaient imprimés à la maison ont été confisqués.

Les trois pratiquants ont été ciblés après avoir été signalés à la police pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes en février et mars 2020.

Alors que Mme Hu Xueye a été innocentée et libérée après treize jours de détention, la police a soumis le dossier de son mari et de sa sœur au parquet du district de Shushan.

Le tribunal du district de Shushan avait initialement prévu une audience pour le 14 mai 2021, mais l'a ensuite annulée en raison de l'épidémie locale de coronavirus.

Le 12 novembre, lors de la reprise de l'audience, l'avocat des pratiquants, Me Ji Zhongjiu, a demandé que le procureur Li Weihua soit récusé du dossier. Ji a déclaré que le procureur n'avait pas vérifié les informations soumises par la police. Par exemple, la date de l'arrestation des pratiquants avait été enregistrée comme étant le 22 juillet 2019, un an avant qu'elle n'ait réellement eu lieu. En outre, la police n'avait pas respecté les procédures légales en émettant un mandat d'arrêt contre les pratiquants plus d'un mois après leur arrestation.

Le juge et le procureur semblaient nerveux en écoutant l'avocat. Le juge lui a demandé : « Pourquoi ne m'avez-vous pas parlé de cela plus tôt, et pourquoi l'évoquez-vous maintenant ? »

L'avocat a répondu : « Il existe une procédure pour évoquer ces questions lors d'une audience. Je ne vois pas en quoi j'ai fait de mal. »

Le juge est resté silencieux pendant une minute avant de demander une suspension de l'audience. Dix minutes plus tard, il a refusé la demande de l'avocat de récuser le procureur.

Pour sa propre défense, M. Wang a maintenu qu'il n'avait enfreint aucune loi en pratiquant le Falun Gong, qu'aucune loi en Chine n'a jamais considéré la pratique du Falun Gong comme un crime. Il a ajouté que les livres et les documents d'information sur le Falun Gong confisqués à son domicile étaient destinés à son usage personnel. Il a dit qu'il n'avait jamais fait quoi que ce soit pour tenter de renverser le gouvernement, qu'il n'avait fait qu'informer les gens de la façon dont le régime communiste persécute sa croyance.

Le procureur a demandé deux fois au juge de faire taire M. Wang, l'accusant de promouvoir le Falun Gong dans la salle d'audience.

L'avocat Ji a plaidé non coupable pour M. Wang et sa belle-sœur. Il a déclaré qu'il était illégal pour la police de mettre à sac le domicile de M. Hu sans obtenir de mandat de perquisition. Il a souligné que la littérature sur le Falun Gong, confisquée au domicile de M. Hu, ne causait aucun préjudice à la société et ne devait pas être utilisée comme preuve contre M. Hu et sa belle-sœur.

Il a aussi déclaré que la déposition du témoin Zhang Xiang n'était pas exacte. Zhang a affirmé avoir vu un homme d'environ 45 ans distribuer des documents sur le Falun Gong, mais M. Wang est âgé de 63 ans. Un autre témoin, Xin Naiyun, a déclaré que les deux femmes qu'il avait vues portaient des masques. Si cela était vrai, comment aurait-il pu reconnaître les sœurs Hu s'il ne les connaissait pas auparavant ?

Ni le juge ni le procureur n'ont répondu. Aucun des témoins n'a semblé accepter d'être contre-interrogé non plus.

Le juge s'est alors tourné vers Mme Hu et a demandé : « Plaidez-vous coupable ? Allez-vous continuer à pratiquer le Falun Gong ? » Mme Hu n'a pas répondu.

L'avocat a dit : « La liberté religieuse est un droit fondamental protégé par la Constitution. Vous ne pouvez pas ordonner à quiconque de cesser de pratiquer le Falun Gong. Je vous demande d'acquitter mes clients et de les libérer. »

Après quelques instants de silence, le juge a demandé à M. Wang : « Avez-vous quelque chose à ajouter ? »

M. Wang a répondu : « Je pratique le Falun Gong depuis vingt-sept ans. Pourquoi est-ce que je continue à le faire ? C'est parce que c'est réel et que c'est vraiment bon ! Avant de pratiquer le Falun Gong, j'ai pratiqué d'autres qigong, mais aucun d'entre eux n'avait le pouvoir de guérison du Falun Gong. Pour vous donner un exemple, on m'a diagnostiqué des lésions de polypes de la vésicule biliaire en 2014. Sans intervention médicale, j'ai complètement guéri en pratiquant le Falun Gong. Si le régime communiste ne le persécutait pas, je crois qu'il y aurait plus de personnes qui pratiqueraient le Falun Gong et qui en bénéficieraient. J'espère que vous pourrez écouter votre propre conscience lorsque vous rendrez votre jugement. Dans les temps anciens, on était béni si l'on donnait de la nourriture à un moine bouddhiste. Vous serez également bénis si vous pouvez protéger les pratiquants de Falun Gong et si vous ne suivez pas le régime communiste pour faire le mal. »

Coordonnées des responsables de la persécution :

Li Weihua (李卫华), procureur, parquet du district de Shushan : +86-551-63503473, +86-18955183473 ;

Sun Yu (孙钰), juge, tribunal du district de Shushan : +86-551-65357782, +86-18956039772 ;

Wu Xiaoshui (吴小水), juge, tribunal de district de Shushan : +86-551-65357862, +86-18956030807 ;

Yao Jun (姚军), chef du Département de police du district de Yaohai : +86-13856084999 ;

(D'autres informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l'article original en chinois).

Voir aussi :

Un homme et la sœur de sa femme sont jugés en raison de leur croyance commune dans le Falun Gong

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Traduit de l’anglais