(Minghui.org) Un homme de 52 ans du district d’Anyue, province du Sichuan, a été condamné à trois ans et demi de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une pratique de l’esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Il a été libéré de la prison de Jiazhou le 17 novembre 2021.

Comme dans les années passées, M. Tian Xu avait déjà refusé de renoncer à sa croyance, il avait purgé avant cette peine de prison deux peines dans un camp de travail, l’une d’un an et demi et l’autre de trois ans. En 2011, après sa deuxième libération du camp de travail et pour éviter de nouvelles persécutions, il a été contraint de vivre loin de chez lui.

Sa mère, Mme Yang Suzhi, également pratiquante de Falun Gong, était recherchée par la police depuis 2006, elle est décédée en septembre 2015 après avoir été en fuite pendant neuf ans.

La dernière arrestation de M. Tian a eu lieu le 18 mai 2018, lorsque la police l’a suivi après l’avoir vu parler du Falun Gong à des personnes. Il a été emmené au centre de détention de Yongxing.

Au troisième jour, il a entamé une grève de la faim pendant un mois et a été gavé à trois reprises. En l’auscultant lors du troisième examen, comme les gardiens ne parvenaient pas à détecter sa glycémie, ils l’ont menotté à son lit. Ils lui ont inséré un tube jusqu’à l’estomac en passant par le nez et l’ont gavé jusqu’à ce qu’il perde connaissance.

Le 24 mai 2018, ayant confisqué la clé du domicile de M. Tian, des policiers du Département de police de Chuanshan, du poste de police de Nanjinlu et du comité résidentiel local se sont rendus dans son complexe d’appartements pour essayer de trouver quel était son appartement. Ils l’ont trouvé en essayant sa clé de porte en porte.

Le 16 avril 2019, le tribunal du district de Chuanshan condamnait M. Tian à trois ans et demi de prison et à une amende de 3000 yuans, en l’inculpant d’« atteinte à l’application de la loi », le prétexte standard utilisé pour condamner les pratiquants de Falun Gong.

Il a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Suining, qui a décidé de maintenir le verdict initial. Il a été transféré à la prison de Jiazhou le 18 mai 2019, après avoir passé un an au centre de détention.

Vous trouverez ci-dessous le récit des persécutions subies par M. Tian en prison.

Frappé par un détenu

Lors du premier jour de M. Tian en prison, le détenu responsable de la division no 9 l’a giflé à plusieurs reprises. Deux détenus chargés de la « transformation » l’ont forcé à s’accroupir pendant un long moment. L’un d’eux, âgé de 20 ans, a asséné des coups à maintes reprises au bras droit et au côté droit de la poitrine de M. Tian. Le lendemain, son bras et sa poitrine étaient noirs. Il avait du mal à marcher et avait des vertiges même en s’allongeant. Il a été emmené à l’hôpital, où le médecin a été alarmé par ses blessures. Les gardiens ont menti, disant que M. Tian était tombé.

Deux semaines plus tard, la prison a lancé une nouvelle campagne pour forcer les pratiquants à abandonner leur croyance. Les détenus ont reçu des matraques électriques pour les torturer. Les pratiquants ont également été contraints de porter des camisoles de force, de rester debout sous un soleil de plomb et de n’avoir que quelques secondes pour prendre leurs repas. Cette situation a duré six mois.

Ceux qui en signe de protestation ont fait une grève de la faim ont été torturés plus sévèrement. Les détenus les frappaient aux cuisses afin que les blessures soient cachées par leurs pantalons. Personne n’a été épargné, ni les septuagénaires ni les octogénaires.

Travaux forcés

Deux mois plus tard, M. Tian était transféré à la division no 7 et contraint de faire des travaux forcés. Comme il n’arrivait pas à terminer son quota, il était obligé de rester debout ou accroupi dans un coin jusqu’à 21 h 30, après il retournait dans sa cellule. Comme il devait travailler pendant 10 à 11 heures, avec une pause déjeuner, M. Tian n’avait aucune possibilité de se reposer. La nourriture qu’il recevait était insuffisante.

En raison de la lourde charge de travail, certains détenus s’évanouissaient. Ceux qui protestaient étaient contraints de porter une camisole de force et un casque et leur bouche était bourrée de boules métalliques. Certains détenus ont également développé un blocage au niveau des épaules et des douleurs au cou.

Lorsque les gardiens ont ordonné à M. Tian de renoncer au Falun Gong, celui-ci a refusé de coopérer, alors les gardiens lui ont aspergé le visage d’eau pimentée et ne lui ont pas permis de se laver le visage. Il a également été contraint de rester accroupi jusqu’à 21 h 30, deux détenus l’empêchant de dormir. Pendant la journée, lorsqu’il était dans l’atelier, M. Tian était à nouveau obligé de s’accroupir.

Voir aussi :

Un homme arrêté alors qu’il vivait loin de chez lui pour éviter la persécution pour sa croyance, condamné des mois plus tard

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Traduit de l’anglais