(Minghui.org) J'ai 67 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Sur mon chemin de cultivation, j'ai rencontré de nombreuses épreuves et difficultés.

J'étais une maman travaillant à plein temps avec deux jumeaux. J'avais du mal à supporter la pression du travail et l'entretien de la maison. Ma santé a commencé à décliner quand j'étais jeune. J'ai eu une maladie du foie, des néphrites et une névralgie du trijumeau. Je perdais souvent mon sang-froid et j'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'espoir. Pour soulager ma détresse mentale, je suis devenue une fervente bouddhiste.

Dafa m'apporte santé et joie

En 1996, une ancienne amie bouddhiste m'a demandé si j'allais toujours au temple. Je lui ai répondu oui. Elle m'a dit qu'elle avait arrêté d'y aller et qu'elle pratiquait le Falun Dafa, un très bon qigong bouddhiste. Elle a ajouté que toutes ses maladies avaient disparu après qu'elle a commencé à le pratiquer. Le même jour, elle m'a donné un exemplaire du Zhuan Falun.

Je l'ai lu en deux jours. J'ai pensé que le livre était très bon et très logique ! Plus tard, j'ai eu la chance d'avoir mon propre exemplaire du Zhuan Falun, que j'ai lu tous les jours. J'ai commencé à faire les exercices deux mois plus tard. En moins de deux jours, les symptômes de toutes mes maladies avaient disparu.

Peu de temps après, Maître Li Hongzhi a de nouveau purifié mon corps. De petites taches de sang sont apparues sur mes pores sudoripares, du nombril jusqu'aux chevilles. Cela a duré une semaine. Une nuit, alors que je semblais dormir, j'ai vu clairement le Maître tenant un foie me dire : « J'ai réparé ton foie. Prends-en soin à l'avenir. » Je me suis réveillée en pleurant. Je devais aller travailler le lendemain, alors le Maître a nettoyé mon corps pendant la nuit.

J'avais un peu de fièvre chaque nuit, mais le jour, j'allais bien ; cela n'a pas du tout affecté mon travail. J'ai commencé à avoir une certaine compréhension de Dafa et j'ai pensé : « Le Falun Dafa m'a sauvé la vie. Je suivrai le Maître jusqu'à la fin ! »

J'ai rassemblé toutes les statues et les livres bouddhistes dans ma maison et les ai donnés au temple.

Je travaillais dans l'industrie alimentaire. Tous les employés devaient demander chaque année un certificat de santé pour travailler à l'atelier. Pendant les dix dernières années, je n'ai pas pu passer l'examen, alors j'ai acheté de faux certificats. Après avoir commencé à pratiquer, je savais que Maître Li avait purifié mon corps alors je suis allée passer l'examen. Une semaine plus tard, avec une certaine hâte et un peu d'appréhension, je suis allée chercher les résultats. Quand on m'a remis mon propre certificat de santé pour la première fois, je n'en croyais pas mes yeux. Je l'ai tenu fermement dans ma main et j'ai pleuré tout au long du chemin du retour.

Quand je l'ai montré à mon mari, il a pensé que c'était incroyable et m'a encouragée à cultiver avec diligence. Je me suis agenouillée devant la photo du Maître et lui ai montré mon certificat de santé en pleurant. Je ne savais pas quoi dire !

Faire appel pour Dafa à Pékin

En juillet 1999, l'ancien dirigeant du Parti communiste Jiang Zemin a commencé à diffamer et persécuter le Falun Dafa. Beaucoup de pratiquants se sont rendus à Pékin pour demander justice. Le 20 novembre 2000, je n'arrivais pas à dormir. Je pensais : « Le Falun Dafa est si bon. Pourquoi le gouvernement persécute-t-il une pratique si droite ? » Après y avoir pensé toute la nuit, j'ai décidé d'aller à Pékin et de faire appel afin qu'ils blanchissent le nom du Maître.

Le lendemain, j'ai laissé une lettre et une entente de divorce à mon mari pour qu'il ne soit pas impliqué. J'ai écrit : « Le Falun Dafa est diffamé. Je vais à Pékin pour dire au gouvernement combien j'ai bénéficié de Dafa. Ma conscience ne me permet pas de rester silencieuse. Je ne sais pas quelles seront les conséquences, mais je dois y aller. Si je ne rentre pas après un certain temps, je te prie de prendre soin de nos enfants. Je crois qu'il n'y a rien de mal dans le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » J'ai acheté dix brioches et trois paquets de cornichons et j'ai pris le train pour Pékin avec quatre compagnons de cultivation.

Sur la place Tiananmen, j'ai rencontré une jeune pratiquante de la campagne qui n'avait plus d'argent. Je lui ai donné tout l'argent que j'avais, soit seulement environ 60 yuans.

C'était une journée magnifique. J'ai sorti une banderole que j'avais attachée autour de ma taille et j'ai crié de ma voix la plus forte : « Falun Dafa est bon ! Blanchissez le nom de mon Maître ! Le Falun Dafa est lésé ! » Des larmes coulaient le long de mon visage.

Lorsque deux policiers armés sont venus m'arrêter, j'ai couru sur la place en tenant la banderole pendant qu'ils me poursuivaient. Quand ils m'ont attrapée, j'ai lutté pour me libérer et ils n'ont rien pu faire pour m'arrêter. Puis deux autres policiers armés sont venus. Deux d'entre eux m'ont tenu les jambes et les deux autres ont essayé de tirer mes bras vers le bas. Mais malgré leurs efforts, ils n'ont pas pu retirer la banderole. Alors ils m'ont jetée dans un fourgon avec mes bras qui tenaient la banderole sur laquelle était écrit : « Falun Dafa est bon. » Le fourgon était rempli de pratiquants de Dafa.

J'ai été emmenée au centre de détention du district de Chongwen. Dès que je suis arrivée, deux détenues m'ont déshabillée et m'ont versé à tour de rôle de l'eau glacée sur la tête. À la fin novembre, il faisait un froid glacial à Pékin et l'eau aurait dû me glacer les os. Ils m'ont torturée ainsi pendant près de quarante minutes, mais je n'ai jamais eu froid. Au contraire, les deux détenues étaient épuisées. Je savais que le Maître m'avait protégée et je l'ai remercié du fond du cœur.

La première fois qu'on m'a interrogée, on m'a demandé de donner mon nom et mon adresse. Comme je ne leur ai donné aucune information personnelle, alors ils m'ont donné un numéro : « E83 ». La personne qui m'a interrogée était le chef de la section, un autre jeune agent prenait des notes. Le chef de la section m'a demandé pourquoi j'étais venue à Pékin. Je lui ai dit que j'étais là pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Dafa.

Je lui ai dit combien la pratique m'a été bénéfique tant physiquement que mentalement. « Après avoir appris le Falun Dafa, je suis devenue une meilleure personne, mon humeur s'est améliorée et je ne me suis plus disputée avec mon mari. Ma maladie rénale et ma maladie hépatique héréditaire ont disparu. Je n'ai pas pris de médicament depuis plusieurs années. N'est-ce pas une bonne chose ? Pourquoi le gouvernement ne nous laisse pas pratiquer ? N'est-ce pas une grande injustice ? »

J'ai continué à leur parler du Falun Dafa et leur ai dit que cela ne m'avait pas coûté un centime. J'ai dit : « Il n'y a rien de mal à être une bonne personne et à se comporter selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Les agents m'ont écoutée tout le matin et m'ont parfois posé des questions. Je leur ai aussi montré les exercices. À partir de ce jour, ces deux agents qui m'avaient interrogée m'ont écoutée chaque jour leur clarifier la vérité.

Le 11e jour de ma détention, le jeune agent m'a acheté un billet de train et m'a libérée. En m'accompagnant à la gare, il a dit : « Madame, je n'informerai pas votre poste de police local parce que je pense que vous êtes tous de bonnes personnes. »

De retour chez moi, je lui ai envoyé l'argent du billet de train. J'ai pensé qu'il serait béni parce qu'il a bien traité les pratiquants de Dafa.

Les pratiquants m'ont aidée à surmonter des épreuves

Sans un environnement de cultivation, j'ai peu à peu moins bien étudié le Fa et j'ai arrêté de faire les exercices chaque jour. Mon karma de pensée s'est aggravé. Je suis devenue malade petit à petit et j'avais de graves pertes de mémoire. Je ne pouvais plus retrouver mon domicile ni reconnaître personne de ma famille.

À ce moment critique, les compagnons de cultivation m'ont retrouvée. Trois anciens pratiquants sont venus chez moi et sont restés avec moi. Ils ont étudié le Fa, fait les exercices et émis la pensée droite avec moi. Plus tard, d'autres pratiquants sont venus et ont émis la pensée droite pour moi. À cette époque, je ne reconnaissais plus les membres de ma famille, mais je connaissais mes compagnons de cultivation. Je pouvais aussi lire le Zhuan Falun.

Plus tard, une compagne de cultivation m'a emmenée chez elle afin qu'elle puisse mieux s'occuper de moi. Nous avons étudié le Fa ensemble. Un autre pratiquant m'a emmenée à un groupe d'étude du Fa pour être entourée par davantage de pratiquants. À ce moment-là, il y avait plus de 20 personnes dans le groupe. Elles étudiaient trois leçons et émettaient la pensée droite aux heures fixées.

Après plus de quarante jours, avec la protection du Maître et l'aide des compagnons de cultivation, j'ai enfin retrouvé mes sens. Je suis retournée chez moi.

Cependant, je n'ai pas pu rester diligente et par la suite, j'ai souffert d'une grave faiblesse musculaire. Je ne pouvais plus ouvrir mes yeux et mes membres étaient faibles. Je ne pouvais pas étudier le Fa ni faire les exercices. On m'a emmenée à l'hôpital où j'ai reçu un diagnostic de thymome (une tumeur du thymus) à la poitrine.

J'ai été opérée. Après l'opération, j'étais allongée seule dans l'unité de soins intensifs et je n'ai pas pu mettre des mots sur ce que je ressentais. Je savais que c'était arrivé parce que je m'étais relâchée dans ma cultivation. Je l'ai beaucoup regretté et j'ai supplié le Maître dans mon cœur de me sauver. Je voulais étudier le Fa et faire les exercices. Je me sentais impuissante, seule et un peu angoissée. J'ai pensé : « Comme ce serait merveilleux si le Fashen du Maître pouvait venir vers moi. » Alors j'ai appelé le Maître de tout mon cœur.

Un miracle s'est produit ! J'ai vu le Fashen du Maître arriver et s'asseoir sur la chaise au pied de mon lit et c'était réel. J'ai ressenti de la chaleur et je me suis endormie sous la protection du Maître. J'étais si heureuse !

Peu après ma sortie de l'hôpital, j'ai fait les exercices chaque matin et j'ai organisé un groupe d'étude du Fa chez moi. Je voulais rattraper le temps perdu, alors je clarifiais les faits à tous ceux que je rencontrais.

J'ai une proche parente qui est aussi une pratiquante, et chaque dimanche, nous étudions le Fa ensemble. Elle était très diligente et faisait très bien les trois choses. Cependant, lorsque nous avons partagé nos expériences, j'ai su qu'elle avait du ressentiment dans son cœur. À ma grande surprise, les forces anciennes ont profité de sa faille et lui ont ôté la vie tout d'un coup un jour. Je me suis sentie très triste.

Une nuit, j'ai rêvé d'une dimension profonde et lointaine. La porte était complètement différente de celles qui existent sur terre. Soudain un petit éléphant est sorti de l'entrée. Il brillait d'une lumière dorée. Puis la voix du Maître a dit que c'était la montagne personnelle d'un membre de ma famille.

La scène s'est évanouie devant mes yeux. Je me suis réveillée. Je savais que le Maître m'encourageait. Je m'étais relâchée et j'ai échoué à m'élever encore et encore, mais le Maître m'a toujours protégée. Le Maître était si bienveillant ! Je ne dois pas laisser tomber le Maître. Maintenant, je prends chaque moment pour étudier le Fa, faire les exercices et clarifier la vérité. J'essaie de faire de mon mieux pour bien faire les trois choses.

J'apprécie l'aide de mes compagnons de cultivation. Sans leur encouragement, je n'aurais pas eu la détermination de surmonter mes épreuves. Je suis infiniment reconnaissante envers le Maître qui ne m'a jamais abandonnée. Je serai une disciple de Falun Dafa diligente et qualifiée et je suivrai le Maître pour retourner à ma vraie maison !

Traduit de l'anglais