(Minghui.org) Au fil des ans, et plus particulièrement ces derniers temps, nous avons souvent été confrontés à des partages d'expériences de pratiquants concernant leurs visions par l'œil céleste, leurs observations et leurs prophéties sur quand et comment s'achèvera la première phase de la rectification de Fa. Je pense que la façon dont nous voyons et abordons ces questions peut être importante sur notre chemin de cultivation.

Nous devrions tous avoir tiré de nombreuses leçons de ces problèmes et réalisé que personne d'autre que le Maître ne connaît le moment et le lieu exacts des événements liés à la rectification de Fa, et que le Maître peut changer les arrangements de la rectification de Fa à tout moment. Il est possible pour le Maître de tout changer à tout moment pour sauver davantage d'êtres et pour pousser plus de pratiquants de Dafa à atteindre les exigences du Maître.

Aussi, face à ces prophéties, nous devons découvrir et cultiver les différents attachements qui émergent, tels que l'attachement au temps, l'attachement à atteindre la plénitude parfaite, l'attachement à la paresse et au confort, et l'attachement à l'exaltation.

Si nous regardons ce genre d'articles de partage sans attachements et en nous basant sur le Fa, ils peuvent être bons, porteurs d'espoir et motivants pour notre chemin de cultivation et nous amener à devenir plus diligents. Mais si nous les regardons avec divers attachements, ils peuvent nous amener à nous relâcher dans les trois choses à faire, à aller aux extrêmes, à perdre notre croyance, ou même à abandonner la cultivation.

Je pense que si nous considérons ces partages du bon point de vue, que nous entendions dire qu'il nous reste un mois, un an ou dix ans, cela ne devrait pas avoir d'importance et cela devrait nous inciter à faire les trois choses avec plus de diligence et de sagesse.

Par exemple, si un enseignant nous annonce soudain que nous avons un examen demain, nous pouvons adopter deux approches. La mauvaise approche consiste à s'inquiéter, à perdre espoir, et à arrêter d'étudier ou à faire des choses extrêmes par peur de manquer de temps. La bonne approche consiste à reprendre ses esprits en entendant cela, à être plus sérieux, à mieux utiliser le temps qui reste, et à étudier davantage ; même s'il ne reste qu'un jour, nous ne devrions pas le manquer et faire de notre mieux.

De même, si le jour de l'examen, le professeur annonce soudain que l'examen est annulé et que nous avons un mois de plus pour étudier, cela ne devrait pas avoir d'importance et il y aura à nouveau deux approches. La mauvaise approche consisterait à se sentir à l'aise d'avoir plus de temps, à se détendre, à devenir paresseux et à jouer au lieu d'étudier, et à tout repousser à la dernière minute ou même à penser que l'examen ne sera plus donné. La bonne approche serait d'apprécier le fait d'avoir plus de temps et de se dire : « Si je n'ai pas réussi jusqu'à présent, ou si j'ai des lacunes, apparemment, il y a de l'espoir et j'ai plus de temps. À partir de maintenant, dans le court laps de temps qui me reste, je vais faire de mon mieux et bien étudier mes leçons. »

Par exemple, au cours des deux derniers mois, certains pratiquants m'ont dit qu'il ne restait peut-être plus qu'un mois. Mais, non seulement cela ne m'a pas troublé d'entendre cette nouvelle, cela m'a rendu plus diligent à faire les trois choses par rapport à il y a deux mois. Je suis devenu plus diligent dans ma cultivation personnelle, mes exercices, l'étude du Fa, et la clarification de la vérité.

Je ne suis pas contrarié et ma croyance n'a pas changé, puisque ce que j'ai entendu de la part du pratiquant ne s'est pas (encore) produit, et que la rectification de Fa n'est pas arrivée à son terme. Mais plutôt, je suis reconnaissant au Maître et je suis heureux qu'il y ait encore du temps et que je puisse accomplir mes serments.

En lisant un partage au sujet de prophéties sur le moment de la fin de la rectification de Fa, j'ai pensé : « D'abord, rien n'est certain, et seul le Maître sait tout, et ce que le Maître sait être le meilleur arrivera. Deuxièmement, si le Maître a arrangé pour nous d'avoir plus de temps pour faire les trois choses, alors je devrais être reconnaissant et faire les trois choses mieux et plus diligemment qu'avant. Troisièmement, qu'il reste un jour ou cent ans, je crois au Maître et au Fa et j'essaierai de mieux accomplir mes serments. »

Si nous envisageons ces événements sous un autre angle, tous ces scénarios ne sont-ils pas des tests pour notre xinxing et pour notre croyance pour voir ce que nous pensons, quelle approche nous adoptons, et à quel point nous croyons dans le Maître ?

Lorsque nous sommes confrontés au scénario selon lequel nous avons moins d'un mois, quelles pensées nous viennent à l'esprit ? Quelle approche adoptons-nous ? Cessons-nous de remplir correctement nos devoirs envers nos communautés, nos familles et nos emplois sous prétexte de manque de temps ? Et lorsque rien ne se passe au bout d'un mois, que pensons-nous à nouveau ? Avons-nous des doutes et nous relâchons-nous, ou notre croyance reste-t-elle forte ?

Maintenant que faisons-nous si nous sommes confrontés à un autre scénario dans lequel nous pourrions avoir plus de sept ans ? Quelles réflexions avons-nous ? Quelle approche adoptons-nous ? Devons-nous nous relâcher et être démotivés ? Considérons-nous les opinions et les expériences des pratiquants comme une vérité absolue et comme équivalentes aux paroles du Maître ? Ou bien considérons-nous les expériences des pratiquants simplement comme leurs perceptions et opinions personnelles en fonction de leurs niveaux ?

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Traduit de l'anglais