(Minghui.org) Quand Mme Wang Fengying, une habitante de 79 ans de la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi, est allée retirer de l'argent en liquide le 1er février, elle a eu la surprise de découvrir qu'il manquait 5000 yuans sur son compte.

Un employé de la banque lui a dit que le tribunal du district de Donghu avait retiré cet argent en août 2020. Mais Mme Wang n'a reçu aucune explication ni aucun avis du tribunal sur la raison pour laquelle ils avaient pris de l'argent de son compte sans qu'elle le sache.

Mme Wang Fengying

Mme Wang a été arrêtée en juin 2017 pour avoir installé des banderoles sur le Falun Gong, une pratique raffinant le corps et l'esprit, qui est persécutée par le régime communiste depuis 1999. Elle a été condamnée à trois ans de prison le 13 novembre 2017 par le tribunal du district de Donghu.

Elle a été soumise à toutes sortes de tortures pendant sa détention à la prison pour femmes de Jiangxi, y compris être traînée sur le sol, être poussée et être forcée à rester debout pendant de longues périodes. Une fois, elle a été frappée à la tête si fort que sa tête est devenue très enflée. Une autre fois, elle a été forcée de porter une camisole et a été suspendue en l'air avec ses quatre membres attachés aux montants du lit (voir illustration ci-dessous). Elle a également été soumise au travail forcé et a été privée de sommeil. Les gardes l'ont également abusée verbalement et l'ont nourrie de force avec des drogues inconnues.

Reconstitution de torture : Ligotée et suspendue en l'air

L'arrestation et la condamnation de Mme Wang ont causé beaucoup de chagrin à son mari, M. Tang Weiji. Cet homme de 86 ans, par ailleurs en bonne santé, a perdu l'appétit et a souffert d'insomnie. La pression mentale, la peur et les soucis ont eu des conséquences sur la santé de M. Tang. Il est mort dans l'agonie en juin 2019, un an avant la libération de Mme Wang.

Après que Mme Wang est retournée chez elle en juin 2020, les autorités ont commencé à retenir chaque mois 1800 yuans sur sa pension de 2400 yuans, pour rembourser les plus de 70 000 yuans qu'elle avait reçus pendant son incarcération.

Les autorités ont affirmé qu'elle n'avait pas le droit de recevoir la pension pendant son emprisonnement, même si ni la Loi du travail ni la Loi sur l'assurance sociale de Chine ne stipulent que les pensions doivent être suspendues pendant l'exécution d'une peine.

Comme le tribunal lui a arbitrairement retiré de l'argent, Mme Wang se retrouve aujourd'hui dans une situation financière plus misérable, vivant seule.

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Traduit de l'anglais