(Minghui.org) En moins de trois mois, M. Yuan Guangwu a perdu sa mère et son épouse. Son frère cadet été condamné à trois ans de prison. M. Yuan lui-même a été forcé à habiter loin de son domicile. Ces tragédies ont eu lieu simplement parce que toute sa famille pratique le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

La mère décédée de M. Yuan, Mme Li Caie

L'épouse décédée de M. Yuan, Mme Zhang Cuicui

Pendant les vingt dernières années, la famille a subi une persécution brutale pour avoir maintenu leur croyance.

Début de la persécution et première peine des frères en camp de travail

Au printemps de 1997, M. Yuan, un homme de 54 ans du district de Liquan, qui habite la province du Shaanxi, a commencé à cultiver le Falun Gong. Peu après, les migraines, les douleurs au nerf trijumeau, les ulcères d'estomac et les maladies du foie qui le tourmentaient depuis des années ont disparu. Voyant ces changements, sa femme, Mme Zhang Cuicui, son jeune frère, M. Yuan Huiwu, la femme de son frère, Mme Li Ying, et leur mère, Mme Li Caie, ont tous commencé à pratiquer le Falun Gong.

Après que le régime communiste a lancé la persécution, les deux frères Yuan ainsi que leurs femmes ont été arrêtés le 22 mai 2000. Bien que les femmes ont rapidement été relâchées, les deux frères ont été emmenés dans un centre de détention où ils ont été battus, tourmentés physiquement et injuriés.

Quarante jours plus tard, M. Yuan Guangwy a reçu une peine de deux ans et demi de travaux forcés et M. Yuan Huiwu deux ans.

Au camp de travaux forcés de Zazihe, les détenus battaient et donnaient souvent des coups de pied à M. Yuan Guangwu. Afin de le forcer à renoncer au Falun Gong, les gardiens l'ont maintenu en isolement et l'ont attaché à un lit dans la position de l'aigle écarté. Deux détenus étaient chargés de le surveiller 24 heures sur 24. Il n'avait pas le droit de dormir ni d'avoir une couverture en hiver. Les détenus récupéraient parfois son urine et la versaient dans son pantalon.

En septembre 2001, le corps de M. Yuan Guangwu s'est couvert de gale et d'infections. Les gardes l'ont forcé à dormir sur le sol en béton pendant six mois. Dans leur effort continu pour l'humilier et le forcer à renoncer au Falun Gong, les gardes lui enlevaient parfois ses vêtements et lui ordonnaient de se tenir nu dans la cour pendant la pause déjeuner pour le « désinfecter ».

Après que M. Yuan Guangwu a été relâché en juillet 2002, la police a continué à le harceler. Ils l'ont placé sous surveillance et lui ont ordonné de se présenter régulièrement à eux, l'empêchant ainsi de mener une vie normale.

Deuxième séjour des frères dans un camp de travaux forcés

M. Yuan Guangwu, sa fille Yuan Adi, son frère M. Yuan Huiwu et sa femme Mme Li Ying, ont été arrêtés à nouveau le 30 juin 2008. Trois autres pratiquants septuagénaires, qui se trouvaient avec la famille à ce moment-là, ont également été arrêtés. L'une des pratiquantes âgées s'est vue refuser l'accès aux toilettes pendant sept heures au poste de police. M. Yuan Guangwu a été forcé de s'asseoir sur le sol humide pendant qu'un officier lui donnait des coups de genoux dans le ventre et le frappait au visage et à la tête avec une tapette à mouches.

Le lendemain, M. Yuan a été emmené au Département de police du district et a été transféré dans un centre de désintoxication qui était utilisé à ce moment pour la détention des pratiquants de Falun Gong. La police ne leur a fourni ni nourriture ni eau de toute la journée. Son mp3 et son mp4 d'une valeur de 1600 yuans, ainsi que cinq livres de Falun Gong ont été confisqués.

Après quinze jours de détention, les deux frères ont chacun reçu une peine d'un an au camp de travaux forcés de Zaozihe.

Les gardiens ont continué à battre M. Yuan Guangwu au camp de travail. Un jour, un détenu l'a frappé et lui a donné des coups de pied au visage et au dos, et l'a suspendu ensuite avec des menottes au châssis de la fenêtre.

Illustration de torture : Suspendu

Après deux mois de coups et de torture, M. Yuan est devenu émacié. Il ne pouvait plus bouger ni manger. Voyant qu'il était au seuil de la mort, le garde l'a fait sortir et l'a jeté sur une grosse pierre à l'extérieur du camp de travail. Sa femme et sa jeune sœur l'ont ramené chez lui.

Obligé de vivre loin de chez lui

En 2010, quinze agents ont fait irruption au domicile de M. Yuan Guangwu et ont tenté de l'arrêter. Sa femme, ses parents, son oncle, sa tante et plusieurs voisins ont tous essayé d'arrêter la police. Sa mère a été si terrifiée qu'elle s'est évanouie. Son père a développé une pression sanguine dangereusement élevée et a dû être hospitalisé pendant plus de vingt jours. La police a finalement renoncé à la tentative d'arrestation.

Pour éviter de subir de nouvelles persécutions, M. Yuan et Mme Zhang ont vendu leur exploitation de pommes de près de deux acres et ont déménagé.

La police cependant, n'a jamais renoncé à cibler la famille.

Le 16 mars 2013, un groupe d'agents est entré par effraction au domicile de M. Yuan junior, juste au moment où sa femme et lui étaient à l'extérieur pour effectuer du travail de ferme. La police a saccagé leur domicile et a confisqué leur ordinateur portable, une télévision, une clé USB, des livres de Falun Gong et des documents d'information, une carte de bus et un peu d'argent liquide. Au moment où la police ne portait pas attention, le couple s'est échappé et a été forcé à vivre sans abri, laissant derrière eux leur fille de huit ans.

M. Yuan Guangwu et son épouse, Mme Zhang Cuicui ont été arrêtés le 17 juillet 2014, alors qu'ils travaillaient dans la ville voisine de Xi'an, à environ 100 km de leur domicile à Liquan.

Afin de couvrir la persécution, la police a menti aux badauds qui regardaient l'arrestation, disant que le couple était des assassins. La police a porté M. Yuan dans le fourgon de police et l'a frappé sauvagement jusqu'à ce qu'il ait de la peine à respirer.

Pendant l'interrogatoire au poste de police, les policiers ont frappé M. Yuan au sol et lui ont versé de l'eau dans le nez. Ils lui ont également tiré les bras dans le dos, le forçant à se pencher jusqu'à ce que sa tête touche le sol. Un officier a ensuite pris sa main et l'a forcé à apposer ses empreintes digitales sur un document. Ils l'ont menacé : « Nous avons déjà ton fils. Vous décidez vous-même si vous avouez ou non. »

Le lendemain, M. Yuan a été emmené au centre de détention du district de Yanta. À l'entrée, la police l'a giflé et lui a fait perdre définitivement l'ouïe de son oreille gauche. Les gardes du centre de détention l'ont également battu et enchaîné à une planche de bois. Une fois, ils l'ont gardé menotté et enchaîné pendant trois mois. Lorsque les menottes ont été retirées, il était incapable de redresser ses bras.

Menotté et enchaîné

M. Yuan est tombé dans un état critique le 5 février 2015 à la suite des tortures subies. Il a été hospitalisé pendant un mois, puis ramené au centre de détention. La police l'a maintenu incarcéré pendant quatre mois supplémentaires et l'a libéré sous caution le 19 juin 2015, après avoir échoué à réunir des preuves contre lui.

La condamnation de son frère cadet

Le 12 juillet 2019, le frère cadet, M. Yuan Huiwu, a été arrêté alors qu'il travaillait à Xi'an. Huit agents en civil l'ont ramené chez lui menotté et ont saccagé sa maison. Ses livres de Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, quelques clés USB, le DVD d'enseignement de cithare de sa fille, sa propre carte de débit et celle de son fils, et de l'argent liquide ont été confisqués. Au cours de la descente au domicile, M. Yuan a entendu un agent discuter au téléphone de l'arrestation avec un autre groupe d'agents, qui étaient possiblement en train d'arrêter un autre pratiquant. L'officier présent à son domicile a déclaré : « [Notre cas] est facile. »

Une des proches de M. Yuan est venue chercher un contrat de location d'appartement pendant la descente de police. La police l'a fouillée et a confisqué le contrat, bien qu'elle ait protesté en disant qu'elle en avait besoin pour récupérer une caution de 500 yuans auprès de son locataire. La police a également saccagé son domicile et l'a interrogée sur la localisation de M. Yuan Guangwu.

M. Yuan Huiwu a été jugé par le tribunal de Yanta le 16 décembre 2019 et condamné à trois ans avec une amende de 5000 yuans deux jours plus tard.

Mère et épouse décédées

Alors que les deux frères Yuan ont été arrêtés à plusieurs reprises, harcelés ou forcés de vivre loin de chez eux, leurs parents ont été laissés dans une peur et une agonie profondes, pleurant parfois bruyamment la nuit.

Deux mois seulement après la dernière arrestation du frère cadet, la police a fait irruption au domicile du frère aîné le 28 septembre. Ils l'ont poussé au sol, l'ont menotté et ont fouillé son domicile. À ce moment-là, sa mère et sa femme étaient gravement malades. Elles ont été tellement terrifiées par la police qu'elles ont perdu connaissance.

Après avoir été réanimée à l'hôpital, Mme Zhang s'est réveillée et a réussi à s'échapper avec M. Yuan.

Leur mère, Mme Li, a emménagé avec sa fille après avoir été libérée. Pourtant, la police revenait sans cesse pour harceler la famille.

Le 29 novembre 2020, Mme Li est décédée, à l'âge de 75 ans. Deux mois plus tard, le 3 février 2021, la belle-fille aînée de Li Cai'e, Mme Zhang CuiCui est décédée alors qu'elle était toujours en fuite.

M. Yuan Guangwu est toujours obligé de vivre loin de chez lui, tout en faisant face à la douleur de la perte de sa mère et de sa femme.

Voir aussi :

Deux habitants du Shaanxi condamnés à la prison pour leur pratique du Falun Gong

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Traduit de l'anglais