(Minghui.org) La police et les autorités scolaires de Chongqing ont commencé à harceler une enseignante à la retraite parce qu'elle est restée une pratiquante de Falun Dafa inébranlable. À trois reprises, Mme Zeng Qingbi a été arrêtée et envoyée dans des centres de détention. En 2020, il y a eu une intensification du harcèlement, lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a lancé sa campagne nationale « Plan zéro » visant à forcer tous les pratiquants de Falun Dafa qui figurent sur les listes noires du gouvernement à renoncer à leur croyance.
Le Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, est une pratique méditative qui enseigne Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle est enseignée en Chine depuis 1992. En juillet 1999, Jiang Zemin, alors dirigeant du PCC, a commencé à persécuter cette pratique. Au cours des vingt-deux dernières années, la torture et le harcèlement subis par les pratiquants en Chine sont sans nom.
Selon la politique officielle de Chongqing, les autorités des zones comptant six pratiquants ou moins ont reçu l'ordre de forcer tous les pratiquants de la zone à renoncer à leur croyance selon le « Plan zéro », la plus récente campagne de répression des pratiquants. Si l'objectif n'est pas atteint, ils subiront une réduction jusqu'à 3 % de leur salaire.
Auparavant, Mme Zeng travaillait au collège expérimental du district de Wulong. Un groupe de travail spécial a été formé par le comité de l'éducation du district et la direction de l'école afin de « transformer » Mme Zeng. Le directeur de l'école a dit lors d'une réunion du corps enseignant que si Mme Zeng refusait de signer des déclarations pour renoncer à sa croyance, le salaire de chacun serait réduit de 3000 yuans. Certains des enseignants et des membres du personnel proviennent des mêmes familles et risquent donc de subir une double, une triple, voire une quadruple réduction de salaire.
Même le lieu où travaille la nièce de Mme Zeng, une agence gouvernementale identifiée dans la base de données des autorités, a également reçu l'ordre de participer à la campagne de « transformation » de Mme Zeng.
Depuis septembre 2020, Mme Zheng a été harcelée à quinze reprises par des responsables de l'école, du gouvernement municipal, de la communauté et de la police. Certaines personnes qui avaient pratiqué le Falun Gong auparavant, mais ont abandonné par la suite, ont été recrutées en tant qu’« experts » dans une tentative de lavage du cerveau de Mme Zeng.
Depuis octobre 2020, l'école a forcé tous les enseignants, en particulier les membres du Parti communiste chinois à y participer. C’est dans une salle de réunion que chaque mercredi matin, à partir de 9 h 30, Mme Zeng subit un lavage de cerveau.
Dans l'après-midi, elle est harcelée à son domicile par une autre équipe composée de membres du personnel de sécurité de l'école et de fonctionnaires de la Commission des affaires politiques et juridiques (un organisme extrajudiciaire chargé de persécution du Falun Gong).
Parfois, ils restaient à son domicile pour tenter de lui faire subir un lavage de cerveau. En septembre 2020, sa nièce a reçu l'ordre de prendre deux jours de congé et de rester avec Mme Zeng pour la surveiller.
À la fin de l'année 2020, afin de forcer Mme Zeng à renoncer à sa croyance, les autres enseignants ont décidé de prendre une mesure extrême. Le 9 décembre, deux enseignants lui ont saisi les bras tandis que d’autres ont pris de force ses empreintes digitales sur un morceau de papier identifié à son nom. Ensuite, ils ont écrit sur le papier des déclarations indiquant qu'elle souhaitait renoncer à sa croyance.
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Traduit de l'anglais
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