(Minghui.org) Une habitante sexagénaire de Shanghai voit maintenant une partie de sa pension suspendue en raison d'une peine de prison qu'elle a purgée précédemment pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

La police a arrêté Mme Qin Yuexiu le 10 août 2017 après qu'on a signalé qu'elle distribuait des DVD d'information sur le Falun Gong. Le 23 mars 2018, lors de son procès, elle a plaidé non coupable pour la pratique de sa croyance à laquelle elle attribue la guérison de sa polyarthrite rhumatoïde et de nombreux autres maux. Son avocat a plaidé non coupable pour elle et a demandé son acquittement. Le juge l'a condamnée à un an et demi de prison et à une amende de 6000 yuans.

Mme Qin a été emmenée à la prison de Nanhui à Shanghai le 23 juillet 2018. Elle a été hospitalisée en moins d'un mois en raison de son état de santé.

L'incarcération de Mme Qin a laissé sa famille dans une situation désastreuse, notamment pour son mari qui a subi un accident vasculaire cérébral en 2016 et dépendait d'elle pour ses soins.

Un mois après sa libération, en février 2019, elle a reçu une lettre du Bureau local de la sécurité sociale, lui demandant de rendre la pension qu'elle avait reçue pendant l'année et demie de sa détention. La lettre citait une nouvelle politique qui interdisait à tous les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance de recevoir toute forme de revenu (y compris les fonds de pension), malgré le fait que cette décision ne figure nulle part dans le droit du travail chinois.

Mme Qin n'a pas accusé réception de cette lettre et n'a jamais répondu. En septembre 2019 et octobre 2020, elle a reçu respectivement deux copies de la notice.

Au cours des derniers mois, le Bureau de la sécurité sociale a commencé à déduire chaque mois une partie de sa pension pour rembourser sa « dette ».

Avant sa dernière persécution, entre 2002 et 2005, Mme Qin avait purgé une peine de trois ans de prison, pendant cette période son fils s'est marié et a eu un enfant. Parfois, sa belle-fille exprimait son mécontentement à son encontre, car Mme Qin s'était attiré la persécution en défendant sa croyance. Après sa libération, Mme Qin s'est occupée de son petit-fils et ses relations familiales se sont améliorées.

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Traduit de l'anglais