(Minghui.org) Le 10 juillet 2020, Mme Yan Baoping préparait des documents d’information sur le Falun Gong dans un appartement en location, lorsqu’un groupe d’agents a fait irruption et l’a arrêtée. Après près de dix mois de détention, elle a récemment été condamnée à quatre ans et à une amende de 20 000 yuans.

C’est la troisième fois que Mme Yan, une ancienne comptable de l’Institut électromécanique de vocation et de technologie de Panzhihua, dans la province du Sichuan, est incarcérée pour avoir pratiqué le Falun Gong depuis que le régime communiste chinois a ordonné la persécution de cette discipline spirituelle à l’échelle nationale en 1999.

Pour avoir défendu sa croyance, Mme Yan a été licenciée par son employeur et condamnée à deux peines de camp de travail, pour un total de près de quatre ans. Ses parents sont morts à six mois d’intervalle, respectivement en décembre 2006 et en juin 2007. Sa fille unique, Mme Yan Hong, a été condamnée à un an de travaux forcés en 2002, à l’âge de 20 ans. La mère et la fille ont purgé leur peine ensemble dans le même camp de travail.

Avant de commencer le Falun Gong en 1996, Mme Yan Baoping souffrait de nombreux maux, de maux de tête constants à des douleurs dans les articulations des mains qui l’empêchaient de dormir. Elle avait également des douleurs dans les mollets avant qu’on lui diagnostique une hépatite et un rythme cardiaque irrégulier. Tous ses symptômes ont disparu peu après qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong.

Remplie de gratitude pour le Falun Gong, elle a donné de son temps pour organiser la pratique collective des exercices de Falun Gong des pratiquants de la région pendant les week-ends. De plus en plus d’habitants du coin se sont joints à eux.

En mai 2000, onze mois après le début de la persécution, Mme Yan s’est rendue à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong et a été arrêtée sur la place Tiananmen. Après avoir été ramenée dans la ville de Panzhihua, elle a été détenue pendant quarante jours au centre de détention de Panzhihua.

Mme Yan a été arrêtée une nouvelle fois en décembre 2000 et condamnée à un an et demi de détention dans le camp de travaux forcés de Nanmusi. Les gardes ont utilisé toutes sortes de méthodes de torture pour la forcer à renoncer au Falun Gong, y compris les passages à tabac, de longues heures passées debout ou assise sans bouger, et le déni des douches. En hiver, ils la laissaient debout à l’extérieur avec seulement une fine couche de vêtements. En été, ils l’obligeaient à porter une veste épaisse et à rester debout sous un soleil de plomb. Sa peine a été prolongée de deux mois, car elle est restée ferme dans sa croyance.

En septembre 2002, moins de deux mois après sa libération, le 23 juillet, elle étudiait les enseignements du Falun Gong à la maison avec sa fille lorsqu’un groupe d’agents s’est introduit avec des menottes, des chaînes, des bâtons de métal, des bâtons de bois et de la corde. Ils ont arrêté la mère et la fille, et les ont emmenées au poste de police pour les interroger.

Un mois plus tard, Mme Yan s’est vu accorder deux années supplémentaires et sa fille une année au camp de travaux forcés de Namusi. Mme Yan a été privée de sommeil pendant trois jours et forcée de se tenir debout, le nez et les orteils touchant le mur. La torture a provoqué une interruption de ses menstruations pendant neuf mois.

Parmi les autres tortures subies par Mme Yan, citons la position assise sur un petit tabouret sans bouger, le lavage de cerveau et les menaces constantes « d’être incinérée » si elle n’abandonnait pas sa croyance. Les gardiens lui ont également refusé l’accès aux toilettes et l’ont obligée à se soulager dans son pantalon. L’urine a détrempé ses chaussettes et ses chaussures et a déformé ses ongles d’orteil. Les tortures qu’elle a subies ont entraîné une hypertension et des problèmes cardiaques.

Lorsque la fille de Mme Yan a été libérée du camp de travail, elle a été autorisée à avoir un bref entretien avec sa mère. Elle a dit que sa mère, qui rayonnait autrefois d’énergie, semblait hagarde et émaciée. Ses cheveux étaient coupés de façon irrégulière, sa tête était sévèrement enflée, elle portait des vêtements larges et avait l’air désordonné, car elle n’avait pas le droit de se laver.

Malgré la persécution, sa fille a déclaré que la persévérance et la conviction dans les yeux de sa mère l’ont inspirée et encouragée à commencer courageusement une nouvelle vie par elle-même après avoir été libérée.

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Traduit de l’anglais