(Minghui.org) Dans le passé, lorsque je rendais visite à mon fils en ville pour voir mon petit-fils, je voyais toujours que la cuisinière était en désordre. Dès que j'arrivais là-bas, ma belle-fille arrêtait de cuisiner, et je devais tout faire. Afin d'harmoniser la relation, mon fils disait : « Maman, je veux manger tes hamburgers frits. » Ou : « Maman, je veux manger ta choucroute sautée. » Je sais que mon fils n'a jamais été difficile pour ce qui est de la nourriture, le fait est que ma belle-fille ne voulait pas cuisiner. Chaque fois que je l'ai enduré, j'ai blâmé mon fils dans mon cœur : « As-tu peur de ne pas pouvoir trouver une femme ? Elle traite ta mère de cette façon, et tu n'oses pas dire un mot juste. Quel gâchis ! » Je me suis toujours sentie lésée.

Changer ma conception, élever mon xinxing

La fois suivante lorsque je suis allée chez mon fils, la cuisine était encore plus en désordre et la cuisinière était pire que d'habitude. C'était plein de casseroles, poêles, bols, cuillères et baguettes, et il y avait des nouilles, des fruits et des légumes éparpillés sur le sol. Il n'y avait pas de place pour marcher. J'étais vraiment inquiète. Ça n'avait pas été comme ça avant que je leur dise de nettoyer la cuisine. J'ai pensé : « C'est arrivé à cause de moi, c'est vraiment mauvais. » Je voulais vraiment me mettre en colère et faire une scène.

À ce moment-là, je me suis souvenue du Fa du Maître :

« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement du Fa à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)

J'ai pris tout cela comme un test du Maître. J'ai d'abord cherché mes propres attachements et j'ai trouvé l'arrogance, l'attachement à me faire valoir, l’esprit de compétition, de plainte, le ressentiment, le sentiment d'être lésée et un état d'esprit déséquilibré. J'ai décidé de me débarrasser de ces attachements humains et d'arrêter d'avoir une mauvaise opinion de ma belle-fille.

J'ai traité mon fils et ma belle-fille comme des êtres qui observent chacun de mes mots et mes actions, parce que je suis une pratiquante de Falun Dafa. Ce n'est que lorsque je fais un bon travail qu'ils peuvent réaliser que le Falun Dafa est bon et ainsi être sauvés par le Falun Dafa. Après avoir salué ma belle-fille et mon petit-fils, je suis allée dans la cuisine pour nettoyer, puis j'ai préparé le dîner.

Après être restée deux jours, je suis rentrée chez moi. Sur le chemin du retour, j'ai pensé : quand je retournerai chez mon fils à l'avenir, je traiterai la cuisine comme un endroit où je peux me cultiver. C'est un bon endroit pour élever mon xinxing, et je vais cultiver comme un « petit moine ». Parce que le Maître a dit :

« Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Changements d'attitude de la belle-fille

Le Maître a dit :

« En fait, c’est ainsi. Une fois rentré chez vous, vous n’aurez qu’à essayer. Quand vous êtes vraiment en plein désastre ou au milieu des épreuves, essayez donc ; c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ! » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Il y a un an, je suis retournée en ville. Avant d'y aller, j'ai appelé pour prévenir mon fils. Quand je suis arrivée chez lui, j'ai vu ma belle-fille cuisiner dans la cuisine. Après avoir salué mon fils et mon petit-fils, je suis allée dans la cuisine comme d'habitude. Ma belle-fille a souri et a dit : « Maman, tu n'as pas besoin d'aider dans la cuisine. Le riz est prêt, je vais faire cuire deux autres plats et nous allons manger. Joue juste avec ton petit-fils pendant un moment. Ton petit-fils te manque aussi. » À ce moment-là, mon petit-fils a dit : « Grand-maman, ne cuisine pas. Joue avec moi. » Il m'a pris par la main et a couru jusqu'au salon. La nuit, mon petit-fils a dormi avec moi.

Le lendemain matin, avant que mon petit-fils ne se réveille, je me suis levée et suis allée dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Mon petit-fils a couru dans la cuisine et a utilisé ses petites mains pour dénouer mon tablier. J'ai dit : « Hé ! Que fais-tu, petit-fils ? » Il a dit : « Je ne veux pas que grand-maman cuisine, je veux que maman cuisine. »

À ce moment-là, mon fils et ma belle-fille se sont également levés. Ma belle-fille a dit : « Maman, tu peux juste jouer avec ton petit-fils pendant que je cuisine ! » J'ai dit à mon petit-fils : « Est-ce que ta mère ne cuisine pas toujours pour toi ? Grand-mère est là, laisse ta mère faire une pause, d'accord ? » Mon petit-fils a dit : « Non, non, je veux que maman cuisine. » J'ai demandé : « Pourquoi ? » Mon petit-fils a dit malicieusement : « Parce que tu es ma grand-maman. » Il a pris ma main et est allé directement dans le salon pour jouer.

Au moment de manger, ma belle-fille m'a versé d'abord un soda et lorsqu'elle a demandé à mon petit-fils de partager la nourriture, il m'en a donné un peu plus. Je lui ai demandé : « Pourquoi m'en donnes-tu plus ? » Il a dit : « Parce que tu es la mère de mon père et ma grand-mère, c'est ce que ma mère a dit. »

Ma belle-fille a dit à mon fils : « Hé, comme ce serait bien si ma tante était comme maman ! » Sa tante travaillait tout le temps et ne rentrait pas à la maison. Ma belle-fille a été élevée par sa grand-mère jusqu'à l'âge de 9 ans et elle s'inquiète pour la santé physique et mentale de sa grand-mère. Ma belle-fille a même dit : « Maman, ma grand-mère te félicite toujours d'être si gentille et me dit de bien te traiter ! »

Il est si bon de cultiver solidement et de regarder à l'intérieur. Je sais que le Maître m'encourage. Merci Maître !

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Traduit de l’anglais