(Minghui.org) Sanctionner les responsables de violations des droits de l'homme est devenu courant parmi les pays démocratiques. Après l'adoption par les États-Unis de la loi Magnitsky en 2016, le Canada, le Royaume-Uni et l'Union européenne qui compte 27 pays membres ont promulgué des lois similaires. L'Australie et le Japon travaillent sur le sujet.

Conformément à ces lois, les pratiquants de Falun Gong ont dressé des listes de responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong ces dernières années. Chaque année, ils soumettent plusieurs listes aux gouvernements démocratiques, les exhortant à sanctionner les responsables cités.

Depuis le 14 juillet 2021, les pratiquants de Falun Gong de plus de 30 pays ont entamé des démarches pour soumettre à leur gouvernement respectif une nouvelle liste de responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong. Ils demandent que des sanctions soient prises à l'encontre de ces auteurs de violations des droits de l'homme, notamment qu'il leur soit refusé d'entrer dans leur pays et le gel de leurs avoirs à l'étranger.

Le nom de Wu Aiying figure sur cette liste.

Informations sur l'auteur de la persécution

Nom complet de la persécutrice : Wu (nom) Aiying (prénom) (chinois : 吴爱英)

Sexe : féminin

Pays : Chine

Date de naissance : décembre 1951

Lieu de naissance : District de Changle, province du Shandong, Chine

Titre ou poste

Octobre 1970 : Adhésion au Parti communiste chinois

Avril 1998 – mars 2002 : secrétaire adjointe du comité du Parti de la province du Shandong

Mars 2002 – novembre 2003 : secrétaire adjointe du comité du Parti de la province du Shandong, présidente de la conférence consultative politique provinciale et secrétaire du groupe de direction du Parti

Novembre 2003 – juin 2005 : Vice-ministre de la Justice et secrétaire adjointe du groupe de direction du Parti

Juin 2005  – février 2017 : ministre de la Justice et secrétaire du groupe de direction du Parti

En octobre 2017, Wu Aiying a été exclue du Parti en raison de graves violations de la loi et de la politique.

Principaux crimes

Wu Aiying est une actrice clé de la persécution du Falun Gong par le PCC. Elle a longtemps occupé des postes importants dans la province du Shandong, et a été vice-ministre et ministre de la Justice pendant plus de treize ans. Partout où elle a servi, elle a activement mis en œuvre la politique de persécution du PCC contre le Falun Gong, n'a épargné aucun effort pour persécuter le Falun Gong et a traité la persécution comme une opportunité pour l'avancement de sa carrière. Pendant toutes les années où le PCC a persécuté le Falun Gong, elle a non seulement suivi et mis en œuvre les politiques de persécution, mais a également été un maître d'œuvre dans la formulation des politiques de persécution.

I. Crimes de persécution du Falun Gong pendant son mandat à Shandong

Wu Aiying a travaillé pendant longtemps dans la province du Shandong. À partir de 1998, Wu Aiying a été secrétaire adjointe du comité du Parti de la province du Shandong, en charge du travail politique et juridique. Quand le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, Wu Aiying a également dirigé le « Groupe de direction du maintien de la stabilité » du comité du Parti de la province du Shandong, chargé de la persécution du Falun Gong. Pendant son mandat, Wu Aiying a activement mis en œuvre les politiques de persécution du PCC et a cruellement persécuté les pratiquants de Falun Gong dans la province avec Wu Guanzheng et Zhang Gaoli, deux secrétaires du comité du Parti de la province du Shandong. Voici les principaux crimes commis par Wu Aiying lors de la persécution des pratiquants de Falun Gong dans la province du Shandong :

1. En de nombreuses occasions publiques, en tant que secrétaire adjointe du comité provincial du Parti, elle a prononcé des discours soulignant la nécessité de renforcer la répression du Falun Gong

1) Le 21 janvier 2001, à la veille du Nouvel An chinois, Wu Aiying a visité le camp de travail pour femmes dans la province du Shandong. Elle a souligné que le camp de travail devait continuer à lutter contre le Falun Gong et augmenter l'intensité de leur « transformation par la rééducation ».

2) Le 1er février 2001, Wu Aiying a assisté à la conférence provinciale sur le travail politique et juridique et a prononcé un discours exprimant la nécessité de renforcer la lutte contre le Falun Gong et de réprimer sévèrement le Falun Gong.

3) Le 7 janvier 2002, Wu Aiying a assisté à la conférence provinciale sur le travail politique et juridique du Shandong et a prononcé un discours soulignant la nécessité de continuer à renforcer la lutte contre le Falun Gong et d'augmenter l'intensité des attaques contre le Falun Gong.

4) Le 6 juillet 2002, Wu Aiying a prononcé un discours lors d'une conférence télévisée et téléphonique sur le maintien de la stabilité sociale dans la province, soulignant la nécessité de réprimer le Falun Gong.

5) Le 27 septembre 2002, Wu Aiying a assisté à la conférence provinciale sur le travail concernant la stabilité sociale et a prononcé un discours. Dans son discours, elle a souligné que le Falun Gong devait être listé comme cible clé de leur répression afin d'assurer le bon déroulement du 16e congrès national du Parti communiste chinois.

2. Persécution cruelle des pratiquants de Falun Gong dans la province, le nombre de pratiquants de Falun Gong persécutés à mort pendant son mandat dans la province du Shandong étant parmi les plus élevés du pays

La persécution des pratiquants de Falun Gong dans la province du Shandong a toujours été l'une des plus sévères du pays. Avant novembre 2003, date à laquelle Wu Aiying a quitté le Shandong pour travailler au ministère de la Justice, 94 pratiquants de Falun Gong avaient été persécutés à mort dans la province du Shandong, soit la troisième plus grande persécution du pays. Parmi ces victimes, 30 pratiquants de Falun Gong ont été persécutés à mort dans la seule ville de Weifang, ce qui la place au premier rang des villes préfectorales du pays.

Au cours de cette période, le premier cas de persécution à mort de pratiquants de Falun Gong s'est produit dans la province du Shandong. Le 27 septembre 1999, Mme Zhao Jinhua, pratiquante du Falun Gong dans la ville de Zhaoyuan, province du Shandong, a été arrêtée par le poste de police local et battue à mort parce qu'elle refusait d'abandonner sa foi. Elle avait 42 ans.

Le premier cas signalé d'un pratiquant de Falun Gong persécuté à mort dans un hôpital psychiatrique par injection forcée de substances qui lui ont endommagé le système nerveux central s'est également produit dans la province du Shandong. M. Su Gang, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Zibo, dans la province du Shandong, a été arrêté de force le 23 mai 2000 par la police locale et emmené à l'hôpital psychiatrique de Changle pour y être persécuté. Pendant cette période, on lui a injecté de force des substances qui lui ont endommagé le système nerveux central et, en neuf jours seulement, il a été persécuté jusqu'au seuil de la mort. Il est mort dix jours après avoir été renvoyé chez lui, dans d'atroces souffrances. Il n'avait que 32 ans.

Le premier cas de persécution à mort d'un pratiquant de Falun Gong rapporté par les médias étrangers s'est également produit dans la province du Shandong. Le 20 avril 2000, le journaliste Ian Johnson du Wall Street Journal a publié un article dans le journal sur la façon dont Mme Chen Zixiu (58 ans), pratiquante de Falun Gong de la ville de Weifang, dans la province du Shandong, a été battue à mort par des fonctionnaires locaux le 21 février de cette année-là. C'était la première fois qu'un cas de persécution et de mort d'un pratiquant de Falun Gong faisait l'objet d'un article de commentaire et était publié par un média étranger.

Ces cas de persécution se sont tous produits pendant le mandat de Wu Aiying dans le Shandong. Wu Aiying, en tant que secrétaire adjointe du comité du Parti de la province du Shandong chargée de la persécution du Falun Gong et à la tête du groupe pour le maintien de la stabilité de la province, doit être tenue pour responsable. Wu Aiying a été promue tout au long de sa répression brutale du Falun Gong. En novembre 2003, Wu Aiying a rejoint le ministère de la Justice en tant que vice-ministre et a été promue ministre en juin 2005 jusqu'à son licenciement en février 2017.

II. La persécution du Falun Gong pendant son mandat au ministère de la Justice

Le PCC a utilisé tous les rouages de l'État pour participer à la persécution des pratiquants de Falun Gong, qu'il s'agisse de la propagande par le biais de divers médias, de l'administration à tous les niveaux du gouvernement, de la sécurité publique, du parquet, des tribunaux, du système judiciaire (prisons et rééducation par le travail), de l'armée et d'autres départements. Le ministère de la Justice supervise le système pénitentiaire et le système de rééducation par le travail dans tout le pays. Wu Aiying a supervisé le ministère de la Justice pendant près de douze ans (de juin 2005 à février 2017). Cette période a été marquée par de graves actes de torture et de lavage de cerveau à l'encontre des pratiquants de Falun Gong dans les prisons et les camps de travail du pays.

Selon les statistiques disponibles, pendant la période où Wu Aiying a supervisé le ministère de la Justice, au moins 555 personnes ont été persécutées à mort, dont 347 personnes dans des camps de travail et 208 en prison. Ce chiffre ne serait que la partie émergée de l'iceberg des décès réels. Parmi les décès causés par la persécution, un nombre considérable de pratiquants de Falun Gong sont morts dans les prisons et les camps de travail du PCC à cause de la torture.

Ces cas de persécution dans les prisons et le système de rééducation par le travail sont étroitement liés à la collusion et au soutien du ministère de la Justice du PCC. En tant que chef du système judiciaire, Wu Aiying était responsable des diverses persécutions contre le Falun Gong qui ont eu lieu pendant son mandat. Elle a une responsabilité inéluctable, car elle est l'un des principaux coupables et le cerveau directement à l'origine de la persécution. Voici les principaux crimes et méthodes de persécution des pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail et les systèmes pénitentiaires.

1. Crimes dans les camps de travail

Bien que le système de rééducation par le travail du PCC ait été officiellement aboli en 2013 en raison de la pression de la communauté internationale, dans la persécution du Falun Gong par le PCC, le système de rééducation par le travail ne nécessite pas de procédure judiciaire, équivaut à une persécution par le travail en prison, et a fait l'objet d'abus extrêmes de la part des autorités du PCC.

Selon les statistiques de Minghui.org, de novembre 2003, date à laquelle Wu Aiying a été nommée vice-ministre de la Justice et secrétaire adjointe du Parti, à 2013, date à laquelle le système de rééducation par le travail a été aboli, au moins 16 347 pratiquants de Falun Gong ont été envoyés illégalement dans des camps de rééducation par le travail (plusieurs fois pour certains d'entre eux).

Ces camps de travail ont tenté de forcer les pratiquants de Falun Gong à abandonner leur croyance en « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » en les torturant physiquement et en leur faisant subir un « lavage de cerveau » mental. Les camps de travail sont remplis de toutes sortes de méthodes cruelles pour forcer les pratiquants de Falun Gong à se « transformer », et de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été persécutés à mort, blessés, handicapés physiquement et mentalement parce qu'ils s'accrochaient à leur croyance et rejetaient la soi-disant « transformation ».

Selon les statistiques du « Rapport d'enquête 2013 sur la torture et l'assassinat des pratiquants de Falun Gong par le PCC » de Minghui.org, sur les 3653 pratiquants de Falun Gong persécutés à mort par le PCC, 714 décès sont la conséquence directe de la dernière série de persécutions infligées dans un camp de travail et 546 pratiquants ont été directement torturés et tués dans des camps de travail, comprenant 127 camps de travail en tout à travers le pays.

Mme Gao Rongrong, 37 ans, pratiquante de Falun Gong, a été soumise à des décharges électriques continues au centre correctionnel de Longshan à Shenyang, dans la province du Liaoning, dès 15 heures le 7 mai 2004, ce qui lui a causé de graves blessures au visage et l'a défigurée. Elle a été envoyée à l'hôpital pour un traitement d'urgence, puis s'est échappée de l'hôpital avec l'aide de pratiquants de Falun Gong locaux. Minghui.org a publié des rapports et des photos du visage de Gao gravement défiguré le 7 juillet, ce qui a bouleversé le monde entier. Le 30 août, le commissaire spécial des Nations unies, Theo van Boven, a envoyé une plainte conjointe d'urgence aux organisations et au personnel concernés des Nations unies concernant la persécution de Mme Gao Rongrong, pratiquante de Falun Gong. Afin de dissimuler les faits de la persécution, le PCC a classé le départ de Mme Gao de l'hôpital comme « cas majeur 26 ». En mars 2005, Gao a été de nouveau arrêtée et envoyée au camp de travaux forcés de Masanjia, dans le Liaoning. Le 16 juin de la même année, elle a été tuée dans le camp de travaux forcés.

M. Jiang Xiqing, 66 ans, pratiquant de Falun Gong, a été persécuté à mort dans le camp de travaux forcés de Xishanping à Chongqing le 28 janvier 2009. Les membres de sa famille ont eu des doutes sur sa mort et ont pris des photos. Ils ont été surpris par plus de 20 policiers (y compris ceux du centre de crémation), et leurs photos ont été saisies et détruites. La famille a supplié d'être autorisée à organiser un service commémoratif pour M. Jiang, mais les autorités ont refusé et ont prétendu que les membres de la famille créaient des problèmes. Par la suite, les membres de la famille ont été traînés hors du funérarium par la police, et M. Jiang Xiqing, dont le corps était encore chaud, a été incinéré de force.

Ces cas de décès dus à la persécution dont nous avons connaissance ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Il y a beaucoup de pratiquants de Falun Gong qui ont été torturés et tués par les camps de travail du PCC, mais leurs histoires ont été étroitement dissimulées et il est difficile pour le monde extérieur de connaître la situation réelle de la persécution.

2. La persécution en prison

Depuis 1999, la persécution à long terme des pratiquants de Falun Gong par le PCC a transformé la police, le parquet, les tribunaux et le système pénitentiaire en une chaîne criminelle systématique, faisant de l'ensemble du système pénitentiaire un système criminel. Selon les statistiques disponibles sur le site Minghui.org, de novembre 2003, date à laquelle Wu Aiying était vice-ministre de la Justice, jusqu'à sa démission en février 2017, un total de 11 708 pratiquants de Falun Gong ont été illégalement condamnés (dont certains plusieurs fois) et emprisonnés en Chine. Parmi eux, les provinces qui comptent le plus grand nombre de condamnations illégales de pratiquants de Falun Gong sont la province du Liaoning, la province du Heilongjiang, la province du Shandong, la province du Hebei, la province du Sichuan et la province du Jilin. Les années où les pratiquants de Falun Gong ont été le plus condamnés illégalement sont 2004 et 2016, lorsque Wu Aiying était en fonction.

Ces pratiquants de Falun Gong condamnés illégalement sont issus de tous les secteurs de la société. Parmi eux, on trouve des experts, des universitaires, des professeurs, des titulaires de doctorats et de maîtrises, des enseignants, des designers, des entrepreneurs, des professionnels de l'informatique, des soldats, des ingénieurs, des médecins, des juges, des policiers, des fonctionnaires, des ouvriers, des agriculteurs, des employés de bureau, etc.

Par exemple, en 2016, Minghui.org a publié 491 articles exposant la persécution des pratiquants de Falun Gong dans les prisons du PCC, confirmant qu'au moins 109 prisons utilisaient la violence et la torture pour « transformer » de force les pratiquants de Falun Gong. Les prétendues « transformations » devaient forcer les pratiquants de Falun Gong à abandonner leur croyance en « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Les prisons sont prêtes à tout pour obtenir leur « taux de conversion ».

Selon le « Rapport d'enquête 2013 sur la torture et le meurtre des pratiquants de Falun Gong par le PCC » de Minghui.org, sur les 3653 pratiquants de Falun Gong persécutés à mort par le PCC, 404 d'entre eux ont été emprisonnés et persécutés en prison avant leur mort, ce qui concerne un total de 122 prisons à travers le pays.

Comme dans les camps de travail, en raison du strict blocus de l'information par le Parti communiste chinois, le nombre de pratiquants de Falun Gong morts en prison n'est pas connu du monde extérieur. Le nombre réel de décès dus à la persécution est probablement beaucoup plus élevé.

3. Les méthodes utilisées dans les camps de travail et les prisons pour torturer et tuer les pratiquants de Falun Gong

Pour forcer les pratiquants de Falun Gong à abandonner leur croyance et augmenter le soi-disant « taux de conversion », les prisons et les camps de travail n'hésitent pas à utiliser des méthodes extrêmes pour torturer et persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ces méthodes de torture peuvent être grossièrement divisées en onze catégories, dont les coups violents, les équipements de torture, les châtiments corporels, l'alimentation forcée, les décharges électriques, le travail excessif ou le travail forcé, les abus, la torture sexuelle, le « lavage de cerveau » forcé, l'enfermement et les drogues psychotropes. Chaque catégorie est subdivisée en plusieurs sous-catégories. Ces méthodes de torture sont largement utilisées dans les prisons et les camps de travail. Voici seulement quelques types de méthodes de torture utilisées :

1) Les coups : Il existe différentes méthodes pour battre les pratiquants de Falun Gong dans les prisons et les camps de travail. Les plus courantes consistent à utiliser des équipements de police, des bâtons, des fers à repasser, des ceintures, des fouets en cuir, des bâtons de bambou, etc. pour battre les pratiquants de Falun Gong, à donner des coups de pied aux pratiquants de Falun Gong avec des chaussures en cuir, à gifler les pratiquants de Falun Gong et à saisir les cheveux des pratiquants de Falun Gong afin de les frapper contre un mur ou le cadre d'une porte. Les coups peuvent viser la tête, le visage, les membres et les organes génitaux.

Le 6 mars 2013, M. Guo Xiaowen a été envoyé à la prison de Jinzhong. Sous les instructions des gardiens de prison, Guo Xiaowen a été battu à mort le 12 mars en seulement six jours. Il n'avait que 40 ans.

2) Torture avec des instruments : il existe des dizaines d'instruments de torture souvent utilisés dans les prisons et les camps de travail, comme les menottes, les entraves, les sangles de compression, les cordes, les bancs du tigre, les lits de mort, les couteaux, le feu et d'autres outils. Les pratiquants de Falun Gong sont soumis à des tortures physiques, telles que la pendaison, le banc du tigre, les entraves, le ligotage, etc. qui causent directement aux pratiquants de Falun Gong des douleurs physiques extrêmes et entraînent même la mort sur place.

Le 18 juillet 2011, M. Li Xiwang, de Tianjin, a été arrêté et envoyé à la prison de Gangbei (aujourd'hui prison de Binhai). Après seulement onze jours, le 29 juillet, M. Li Xiwang a été torturé à mort. Il avait 49 ans. Il avait subi la technique de torture de « l'ancre de terre » pendant sa détention à la prison de Gangbei à Tianjin.

3) Décharges électriques : l'utilisation de matraques électriques à haute tension est également une technique courante dans les prisons et les camps de travail. Les policiers utilisent souvent une matraque électrique à haute tension, ou même plusieurs en même temps, pour choquer les pratiquants de Falun Gong. Les décharges visent les parties génitales, le visage, les membres, la tête et les parties sensibles du corps telles que le cou, la poitrine, les seins, le dos, la taille, les côtes et l'anus.

Le 3 juillet 2010, Mme Liu Shuling, pratiquante de Falun Gong, a été torturée à mort au camp de travail et de désintoxication pour toxicomanes de Harbin, dans la province du Heilongjiang. Selon des témoins oculaires, Liu Shuling a été attachée à une chaise métallique par un policier en uniforme et électrocutée à mort avec une matraque électrique. Il y avait un large cercle d'ecchymoses noires à l'arrière de l'oreille gauche de Liu Shuling et au bas de son cou, toutes deux causées par la matraque électrique.

4) Alimentation forcée : les prisons et les camps de travail ont également nourri de force et avec brutalité des pratiquants de Falun Gong qui faisaient une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le but de cette alimentation n'est pas de maintenir la vie des pratiquants de Falun Gong, mais de les torturer pour qu'ils meurent dans la douleur. Les personnels des prisons et camps de travail ont nourri de force les pratiquants de Falun Gong avec de l'eau salée concentrée, des nouilles au chili, des nouilles à la moutarde, de l'huile de moutarde, des nouilles de maïs crues, de l'eau bouillante, des aliments chauds comme du riz et de la soupe, et même des excréments.

Le 25 février 2011, les gardiens de la prison de Jiamusi ont transporté M. Qin Yueming dans les sanitaires du premier étage de l'hôpital pour le gaver, lui ont serré la langue avec des pinces hémostatiques, la lui ont sortie, l'ont entrée de force dans un tube en caoutchouc, et ont utilisé un entonnoir pour lui verser dans la bouche un demi-sac de sel et du lait en poudre dilué. Lorsque M. Qin Yueming a été traîné hors des sanitaires, sa bouche était pleine de sang, il avait du mal à respirer et ne cessait de crier. M. Qin Yueming a lutté toute la nuit dans une douleur extrême et a cessé de respirer le lendemain.

5) Les châtiments corporels : les prisons et les camps de travail utilisent souvent des châtiments corporels pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, comme forcer les pratiquants de Falun Gong à s'accroupir, s'agenouiller, grimper, courir et rester debout pendant une longue période, forcer les pratiquants de Falun Gong à s'asseoir par terre ou sur de petits bancs, ou forcer les pratiquants de Falun Gong à faire la « position de l'avion » pendant une longue période. Bien que ces méthodes de torture et de persécution ne provoquent pas de traumatismes externes évidents, elles peuvent causer de graves lésions internes aux parties du corps et aux organes des pratiquants de Falun Gong.

6) Abus : les méthodes d'abus et de destruction utilisées par les autorités du PCC contre les pratiquants de Falun Gong comprennent la privation prolongée de sommeil, l'absence de nourriture et d'eau, l'interdiction d'utiliser les toilettes, l'interdiction de communiquer avec les autres, et l'utilisation d'excréments, d'urine, de crachats, d'eau de chili et d'eau savonneuse, etc. pour remplir la bouche des pratiquants de Falun Gong. Leur bouche peut également être scellée pendant de longues périodes avec des chaussettes, des chiffons, des vêtements et du ruban adhésif malodorants, et on les déshabille pour les humilier.

Mme Chen Ruiqin, pratiquante de Falun Gong, a été maltraitée à la prison pour femmes de Tianjin pendant une longue période parce qu'elle refusait d'abandonner sa foi. Elle était obligée de rester debout pendant de longues périodes et n'avait pas le droit d'aller aux toilettes, si bien qu'elle n'avait d'autre choix que de souiller son pantalon. Ses orteils ont été piétinés au point de saigner et son corps a été battu au point d'en avoir des cicatrices. Une autre prisonnière lui a aspergé le visage d'eau chaude, lui a pincé les tétons, lui a brutalisé le bas du corps et lui a même fait manger des excréments et boire de l'urine. Le 10 février 2017, Mme Chen Ruiqin a été torturée à mort dans la prison pour femmes de Tianjin.

7) Utilisation de médicaments psychotropes et de poisons : les prisons et les camps de travail utilisent toujours des médicaments psychotropes et des poisons pour détruire mentalement et physiquement les pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants recoivent des injections forcées ou sont nourris avec des médicaments qui endommagent le système nerveux central. Parfois, du poison est secrètement ajouté à la nourriture des pratiquants de Falun Gong. Parmi les pratiquants de Falun Gong qui ont été torturés à mort par les méthodes du PCC utilisant des psychotropes/poisons, 33 % ont été persécutés à mort en utilisant des psychotropes/médicaments dans les camps de travail et 18 % ont été persécutés à mort en utilisant des psychotropes/poisons dans les prisons.

Mme Zhu Yifang, pratiquante de Falun Gong, était détenue dans la prison pour femmes de Chengdu lorsqu'elle a été enfermée dans une pièce pendant un long moment alors que des insultes ignobles lui étaient proférées sans arrêt. Elle a été emmenée à l'hôpital à deux reprises. Là, quatre prisonniers masculins l'ont maintenue de force sur le lit, lui ont attaché les mains et les pieds aux quatre coins du lit et le ventre et les genoux aux deux côtés du lit avec des bandes de tissu, puis lui ont injecté des drogues inconnues. Par la suite, elle est devenue agitée, ses vaisseaux sanguins lui faisaient mal, son estomac était gonflé et elle souffrait énormément. Le 6 mars 2012, Mme Zhu Yifang est morte sous la torture.

D'autres méthodes de persécution, comme le fait de forcer les pratiquants de Falun Gong à effectuer des travaux forcés de haute intensité, d'agresser sexuellement les pratiquants de Falun Gong et de leur faire subir un « lavage de cerveau » forcé, sont courantes dans les prisons et les camps de travail.

Depuis que la persécution du Falun Gong par le PCC a commencé en juillet 1999, le ministère de la Justice, l'organe de réglementation le plus élevé du système de prisons et de rééducation par le travail, est devenu un outil pour aider le PCC à persécuter le Falun Gong. Il a adopté des politiques tolérant et soutenant la torture des pratiquants de Falun Gong dans ces lieux. Pendant le mandat de Wu Aiying au ministère de la Justice, des pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort, blessés et handicapés dans les prisons et les camps de travail. Wu Aiying doit être tenue responsable de ses crimes.

III. Réprimer les avocats des droits de l'homme et les empêcher de défendre l'innocence des pratiquants de Falun Gong

Le ministère de la Justice gère également le travail des avocats à l'échelle nationale. Sous le règne de Wu Aiying, elle a activement coopéré avec Zhou Yongkang, Meng Jianzhu, les secrétaires du Comité central politique et juridique, et d'autres pour réprimer les avocats des droits de l'homme, manipuler les départements judiciaires provinciaux et les bureaux judiciaires municipaux, empêcher les avocats de représenter le Falun Gong dans les plaidoyers de non-culpabilité, et même révoquer illégalement les licences d'exercice de certains avocats. La persécution du célèbre avocat chinois des droits de l'homme Gao Zhisheng et « l'affaire 709 » du raid des avocats des droits de l'homme, qui a choqué la Chine et les pays étrangers, n'en sont que quelques exemples.

Face à la persécution du PCC, de nombreuses familles de pratiquants de Falun Gong ont été soumises à une forte pression de la part du PCC. Seules quelques familles ont osé engager un avocat, et certaines familles ont cherché dans toute leur région et n'ont pu trouver aucun avocat qui ose s'occuper des cas de Falun Gong. D'autres familles ont engagé des avocats, mais sous la menace des autorités, ces derniers sont contraints de se retirer à mi-chemin de l'affaire.

Le 21 mars 2014, quatre avocats des droits de l'homme, Tang Jitian, Jiang Tianyong, Wang Cheng, Zhang Junjie, ont fourni une assistance juridique à plusieurs pratiquants de Falun Gong détenus illégalement dans la « base d'éducation juridique » du Heilongjiang Jiansanjiang, qui était en fait un centre de lavage de cerveau. Ils ont été arrêtés, torturés et maltraités, et trois autres avocats et des dizaines de citoyens qui sont allés les secourir ont tous été arrêtés. Cette affaire a attiré l'attention internationale.

Le 9 juillet 2015, le Parti communiste chinois a commencé à lancer l'« affaire 709 » qui s'est répandue dans tout le pays. Le ministère de la Justice, en tant qu'organisme de réglementation des avocats, a collaboré avec le ministère de la Sécurité publique du Parti communiste chinois pour arrêter et convoquer des avocats spécialisés dans les droits de l'homme dans tout le pays. Au 16 décembre 2016, au moins 319 avocats, membres de cabinets d'avocats, défenseurs des droits de l'homme et familles de 23 provinces ont été interrogés, convoqués, interdits de quitter le pays, placés en résidence surveillée ou assignés à résidence, arrêtés, forcés à disparaître, contraints de s'avouer coupables à la télévision ou condamnés illégalement. L'avocat Wang Quanzhang n'a été libéré qu'en avril 2020. La procureure générale Wu Aiying est la principale coupable de l'« affaire 709 ».

Conclusion

Wu Aiying est un membre clé de la persécution du Falun Gong par le PCC. Tant pendant son mandat dans la province du Shandong qu'au ministère de la Justice, elle a activement mis en œuvre la politique de persécution du PCC et n'a épargné aucun effort pour « ruiner la réputation [des pratiquants de Falun Gong], les détruire financièrement et les éliminer physiquement » par des méthodes de persécution d'extermination massive. Bien qu'elle ait été démise de ses fonctions et expulsée du PCC, ses propres violations graves de la loi et de la politique et les crimes qu'elle a commis contre le Falun Gong ne peuvent être effacés du fait de sa démission et elle doit en assumer toutes les conséquences.

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Traduit de l'anglais