(Minghui.org) Sanctionner les responsables de violations des droits de l'homme est devenu courant parmi les pays démocratiques. Après l'adoption par les États-Unis de la loi Magnitsky en 2016, le Canada, le Royaume-Uni et l'Union européenne qui compte 27 pays membres ont promulgué des lois similaires. L'Australie et le Japon travaillent sur le sujet.
Conformément à ces lois, les pratiquants de Falun Gong ont dressé des listes de hauts responsables dans la persécution du Falun Gong ces dernières années. Chaque année, ils présentent plusieurs listes aux gouvernements démocratiques, les exhortant à sanctionner les responsables cités.
À partir du 14 juillet 2021, les pratiquants de Falun Gong de plus de 30 pays ont remis à leur gouvernement respectif la nouvelle liste des personnes impliquées dans la persécution du Falun Gong. Les pratiquants demandent que des sanctions soient prises contre ces responsables de violations des droits de l'homme, y compris l'interdiction d'entrée dans leur pays et le gel de leurs avoirs à l'étranger.
Le nom de Sun Luguang figure sur cette liste.
Informations sur le responsable de la persécution
Nom complet du responsable : Sun (nom de famille) Luguang (prénom) (孙鲁光)
Sexe : Masculin
Pays : Chine
Date de naissance : Juillet 1970
Lieu de naissance : Ville de Rushan, province du Shandong
Titre ou fonction :
De 2017 à aujourd'hui : Superviseur du 11e district de la prison de la province du Shandong
Avant 2017 : Chef adjoint et chef de la Division de la réforme de l'éducation de la prison de la province du Shandong, responsable de la transformation des pratiquants de Falun Gong.
Le 11e quartier de la prison de la province du Shandong, également connu sous le nom de Centre de transformation des sectes de la province du Shandong, est un quartier dont la mission est de forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Il est également affilié au « Bureau 610 », une organisation extralégale créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong.
Crimes majeurs :
La persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) persécute la foi et son objectif principal est de forcer les pratiquants de Falun Gong à abandonner la leur. Le PCC appelle ce processus « transformation par l'éducation » ou « lavage de cerveau ». Depuis le 20 juillet 1999, lorsque la persécution du Falun Gong a commencé, Sun Luguang a toujours suivi activement Jiang Zemin (l'ancien chef du PCC) et la politique de persécution du Falun Gong.
Pendant son mandat de chef adjoint et de chef de la Division de la réforme de l'éducation dans les prisons, il a forcé les pratiquants de Falun Gong à abandonner leur croyance dans le but d'obtenir un taux de conversion de 100 %, en recourant à toutes sortes de méthodes de torture pour atteindre cet objectif.
En raison de ses « réalisations exceptionnelles », le PCC lui a décerné une fois le prix individuel du « mérite de première classe » et trois fois le prix du « mérite de troisième classe ». En octobre 2014, le système politique et juridique de la province du Shandong a décerné à la Division des affaires politiques et juridiques, dont Sun Luguang faisait partie, le titre de « [héros exemplaire] du système judiciaire de deuxième classe ».
Depuis 2002, la prison incite les détenus à torturer les pratiquants de Falun Gong, en les récompensant par des réductions de peine. Plus de dix pratiquants ont ainsi été torturés à mort, et des dizaines sont devenus handicapés, notamment Shi Zenglei, Shao Chengluo, Li Xitong et Wang Hongzhang. De nombreux gardiens de prison ont dit ouvertement aux pratiquants qu'ils n'auraient aucune responsabilité à endosser si ces derniers étaient torturés à mort. Depuis 2012, la persécution est devenue de plus en plus sévère. Plusieurs détenus ont dit clairement que l'ordre de torturer les pratiquants venait directement du chef de service.
En 2017, quand Sun Luguang est devenu le chef du 11e quartier de la prison spécialisée dans la persécution du Falun Gong, il a encore augmenté l'intensité de la persécution. En avril 2017, la prison a mené une nouvelle campagne qui a rendu de nombreux pratiquants de Falun Gong invalides, dont Ma Fujian et Wang Wenzhong. L'après-midi du 18 août 2017, avec le consentement de Sun Luguang, l'hôpital de la prison a injecté de force des substances inconnues à huit pratiquants de Falun Gong, dont Wang Zhongshi. Lorsque Wang Zhongshi a approché Sun Luguang pour protester contre la persécution, Sun a crié : « Qui t'a donné le droit de crier “Falun Dafa est bon” ? Sois reconnaissant que je ne t'ai pas encore aspergé de gaz lacrymogène ! »
Cas de persécution
Ce qui suit n'est que la partie visible de l'iceberg parmi le grand nombre de cas de persécution qu'il y a eu pendant le mandat de Sun Luguang à la tête de la prison :
Cas 1 : Wang Wenzhong persécuté à mort
M. Wang Wenzhong a été condamné à sept ans et demi de prison en 2012 et incarcéré dans le 11e quartier de la prison. Suite aux tortures subies là-bas, il a eu à trois reprises une hémorragie cérébrale et a dû subir trois opérations.
Le 8 mars 2017, sa famille lui a envoyé une lettre, mais les gardes ont refusé qu'il la lise et l'ont déchirée en mille morceaux tout en l'insultant. Quatre jours plus tard, suite à l'intense pression mentale, M. Wang a eu une hémorragie cérébrale qui l'a handicapé. Il est décédé le 12 janvier 2018 à l'âge de 44 ans.
Cas 2 : Huang Futang attaché pendant quinze heures à une chaise
En février 2017, M. Huang Futang, âgé de 60 ans, a été emmené au 11e quartier de la prison de la province du Shandong. En avril, comme il refusait de renoncer au Falun Gong, le gardien Chen Jianming a demandé à des criminels de le torturer. Ils l'ont bâillonné avec un chiffon, l'ont attaché à une chaise et l'ont gardé pendant quinze heures dans les bains publics, où il n'y avait pas de caméra de surveillance.
Cas 3 : Huang Min privé de sommeil pendant plusieurs mois
M. Huang Min, âgé de 73 ans, ancien maître de conférences à l'université de Jiamusi, a subi diverses méthodes de torture pour avoir maintenu fermement sa croyance dans le Falun Gong. Il a fait plus de 40 grèves de la faim pour protester contre la persécution. Les gardiens l'ont forcé à s'asseoir sur un petit tabouret jour et nuit et l'ont privé de sommeil. Ils ont demandé aux prisonniers de faire tout ce qu'ils pouvaient pour l'empêcher de dormir. Pendant plusieurs mois, ils n'ont cessé de lui presser le sommet de la tête, de lui enfoncer les yeux et de lui pincer le nez dès qu'il commençait à s'assoupir. Ces tortures ont duré plusieurs mois. Mi-mars 2017, M. Huang a eu tout à coup une hémorragie cérébrale qui l'a rendu invalide.
Cas 4 : Des prisonniers ont battu Jin Yongxin
Le 1er septembre 2017, M. Jin Yongxin et son épouse Mme Bian Lixun ont été condamnés chacun à huit ans de prison. M. Jin Yongxin a purgé sa peine à la prison de la province du Shandong. Les prisonniers Ren Qiang et Song Weiguang l'ont surveillé et torturé pendant de longues périodes. Ils se sont vantés que le pays (le gouvernement national du PCC) autorisait un quota de 5 % de morts pour les pratiquants de Falun Gong. Pour le tourmenter, les gardiens de prison ont fait en sorte que des prisonniers atteints de maladies infectieuses hépatiques dorment à côté de lui.
Cas 5 : Su Wen a souffert d'une hémorragie cérébrale et d'une hémiplégie
Début janvier 2018, M. Su Wen a été persécuté dans le 11e quartier de la prison de la province du Shandong et il a eu une grave hémorragie cérébrale puis il a perdu connaissance. Après une opération, il a eu le côté gauche du corps paralysé et est resté dans un état critique. M. Su est toujours détenu dans la prison de la province du Shandong.
Cas 6 :Shao Chengluo gavé et torturé
En janvier 2018, M. Shao Chengluo a été emmené à la prison de la province du Shandong. Comme il a refusé de porter les vêtements de prison et a fait une grève de la faim en signe de protestation, Sun Luguang et Zheng Jie, le chef adjoint du 11e quartier, ont donné l'ordre aux prisonniers de le torturer. En avril, M. Shao a entamé une nouvelle grève de la faim pour protester contre les persécutions et on l'a emmené à l'hôpital de la prison pour le gaver. En août, M. Shao a été ramené au 11e quartier et a entamé une nouvelle grève de la faim. Après trois ou quatre jours, il a été emmené à l'hôpital de la prison pour la troisième fois. Il est devenu émacié, ses jambes se sont atrophiées et il marchait d'un pas lourd à cause de la persécution.
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Traduit de l'anglais
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