(Minghui.org) Sanctionner les responsables de violations des droits de l'homme est devenu courant parmi les pays démocratiques. Après l'adoption par les États-Unis de la loi Magnitsky en 2016, le Canada, le Royaume-Uni et l'Union européenne qui compte 27 pays membres ont promulgué des lois similaires. L'Autriche et le Japon travaillent sur le sujet.

Conformément à ces lois, les pratiquants de Falun Gong ont dressé des listes de responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong ces dernières années. Chaque année, ils présentent plusieurs listes aux gouvernements démocratiques, les exhortant à sanctionner les responsables cités.

À partir du 14 juillet 2021, les pratiquants de Falun Gong de plus de 30 pays ont remis à leur gouvernement respectif la nouvelle liste des personnes impliquées dans la persécution du Falun Gong. Les pratiquants demandent que des sanctions soient prises contre ces responsables de violations des droits de l'homme, y compris l'interdiction d'entrée dans leur pays et le gel de leurs avoirs à l'étranger.

Le nom de Meng Qingfeng figure sur cette liste.

Information sur le responsable de la persécution

Nom complet du responsable : Meng (nom de famille) Qingfeng (prénom) (chinois : 孟庆丰)

Sexe : Masculin

Pays : Chine

Date de naissance : 6 juin 1957

Lieu de naissance : District de Yinan, province du Shandong, Chine

Titre ou fonction :

De juin 2000 – août 2005 : Membre du comité permanent du comité du PCC de la ville de Zhoushan, secrétaire du PCC et directeur du Département de police de la ville de Zhoushan et secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ, connue sur l'acronyme anglais PLAC) de la ville de Zhoushan, province du Zhejiang

Août 2005 – mai 2009 : Membre du comité du PCC et directeur adjoint du Département de la sécurité publique de la province du Zhejiang

Mai 2009 – octobre 2014 : Directeur général et secrétaire du Parti du Bureau d'enquête sur les crimes économiques, ministère de la Sécurité publique

Octobre 2014 – juin 2015 : Membre du comité du parti et ministre adjoint du ministère de la Sécurité publique

Juin 2015 – juin 2020 : Vice-ministre de la Sécurité publique, membre du comité du parti du ministère de la Sécurité publique

Principaux crimes :

Meng a été responsable de la persécution de nombreux pratiquants de Falun Gong, y compris les trois suivants.

Cas 1 : Une enseignante de collège subit deux peines de travaux forcés

Mme Zhao Feizhou, enseignante de l'école intermédiaire Putuo de la ville de Zhoushan, a été interceptée par des agents du Bureau 610 de la ville de Zhoushan alors qu'elle se rendait à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong en janvier 2000. Elle a d'abord été placée sous surveillance dans la maison d'hôte du Bureau des affaires civiles de la ville de Zhoushan. Elle a ensuite été amenée à se rendre dans un hôpital psychiatrique où on lui a injecté une substance inconnue, et elle a perdu connaissance.

Après avoir été autorisée à sortir de l'hôpital, elle a de nouveau été interceptée à l'aéroport avant d'embarquer sur un vol à destination de Pékin. Cette fois, elle a été détenue au centre de détention de Zhoushan Putuo pendant un mois. Elle a ensuite été emmenée dans un centre de lavage de cerveau où elle a été détenue pendant cinq mois supplémentaires.

Comme Mme Zhao refusait de renoncer à sa croyance, le Bureau 610 de la ville de Zhoushan l'a envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan, dans la province du Zhejiang, début mars 2003. Au cours des deux mois passés dans ce camp de travail, elle a été persécutée au point de souffrir de troubles mentaux et a été emmenée à l'hôpital Ankang de Hangzhou pour y être soignée.

À l'hôpital, on lui a injecté des médicaments qui détruisaient le système nerveux central, on lui a fait subir une électroacupuncture extrêmement intense, on l'a brutalement gavée, on l'a attachée et battue. Sa famille a dû payer plus de 6000 yuans pour ses frais médicaux. Elle était souvent en transe avec un regard terne et absent. Elle ne reconnaissait plus les membres de sa famille. À la suite de cette série de persécutions, elle n'était plus la jeune femme, belle et talentueuse que les habitants de la région connaissaient.

Après être sortie de l'hôpital, Mme Zhao a été ramenée au camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan, où elle a été détenue et où on lui a ordonné de rédiger une déclaration qu'elle abandonnait la pratique du Falun Gong. Parce qu'elle a refusé de le faire, elle a été soumise à divers types de torture cruelle, notamment l'administration de substances inconnues, la position debout prolongée, la famine, l'exposition à un froid extrême et l'humiliation.

Lorsqu'elle a été libérée après presque deux ans et dix mois de travaux forcés, le Bureau 610 local ne l'a pas laissée rentrer chez elle. Au lieu de cela, ils l'ont placée dans un centre de lavage de cerveau.

À sa sortie du centre de lavage de cerveau, Mme Zhao a perdu son emploi et a été rétrogradée pour travailler au collège de Shenjiamen, qui a envoyé des employés pour la surveiller et la suivre partout.

Cas 2 : Une enseignante d'université pourchassée pendant des années et détenue dans un camp de travaux forcés

Mme Jin Hua était enseignante à l'Université de Zhejiang Ocean. Des fonctionnaires du Bureau 610 de la ville de Zhoushan l'ont arrêtée en septembre 2001 pour avoir écrit des lettres au secrétaire et au gouverneur du PCC de la province du Zhejiang, ainsi qu'au secrétaire et au maire du PCC de la ville de Zhoushan, au sujet du Falun Gong. Son domicile a fait l'objet d'une rafle, des documents et des effets personnels liés au Falun Gong ont été confisqués. Elle a été détenue au centre de détention de Zhoushan Dinghai.

Mme Jin a été libérée un mois plus tard, mais elle a été depuis lors sous surveillance secrète. Son domicile et son lieu de travail, y compris ses ordinateurs et Internet, étaient également surveillés. Des fonctionnaires du Bureau 610 de la ville de Zhoushan l'ont de nouveau arrêtée en octobre 2002 après avoir découvert qu'elle avait consulté le site web Minghui.org. Son domicile a été saccagé et ses livres sur le Falun Gong ainsi que ses effets personnels ont de nouveau été emportés.

Mme Jin a de nouveau été détenue au centre de détention de Zhoushan Dinghai, où elle a protesté contre cette persécution illégale par une grève de la faim de vingt-quatre jours. Un mois plus tard, elle a été emmenée dans un centre local de lavage de cerveau où elle a continué à être persécutée. À sa libération, au lieu d'être autorisée à rentrer chez elle, elle a été placée en résidence surveillée à l'hôtel de son lieu de travail. Elle a trouvé une occasion de s'échapper.

Le Bureau 610 et le Département de police de la ville de Zhoushan, ainsi que son lieu de travail, étaient furieux de sa disparition et se sont vengés. Son domicile a été perquisitionné une fois de plus. La police a effectué des recherches approfondies dans toute la ville de Zhoushan, et a même asséché la rivière derrière sa maison. En vain, ils ont suivi le mari et l'enfant de Mme Jin pendant longtemps et les ont harcelés. Ils se sont également rendus à plusieurs reprises sur le lieu de travail de son mari et à l'école de son enfant, et ont même arrêté son mari une fois.

La police a également été envoyée dans d'autres provinces pendant plusieurs années pour la traquer. Ils se sont rendus au domicile de son mari, de ses parents, de ses proches et de ses camarades de classe dans d'autres villes, ce qui a causé un stress énorme à ces personnes. Afin de l'empêcher de se rendre à Pékin pour demander justice pour le Falun Gong, la police a également été envoyée à Pékin.

Mme Jin a finalement été arrêtée quelques années plus tard. Il a été rapporté que les efforts de la chasse à l'homme ont coûté plus d'un million de yuans au cours de ces années.

Mme Jin a ensuite été envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan pour une durée de deux ans. Les détenues avaient pour instruction de la surveiller 24 heures sur 24. Après d'interminables lavages de cerveau, tromperies, coercitions et attaques psychologiques, elle était au bord de la dépression. Pour la forcer à abandonner sa croyance, les gardiens l'ont privée d'eau pour le nettoyage, d'utilisation des toilettes et de sommeil pendant une longue période.

Cas 3 : Forcée de quitter son domicile

Vers 2001, la CAPJ et le Département de police de Zhoushan ont collaboré pour harceler Mme Jiang Hui afin de la forcer à abandonner sa croyance dans le Falun Gong. Elle a ensuite été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Moganshan, où elle a été torturée de manière inhumaine. Après sa libération, Mme Jiang a été contrainte de quitter son pays pour le Tibet afin d'éviter de nouvelles persécutions. Depuis, on ignore où elle se trouve.

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Traduit de l'anglais