(Minghui.org) Après avoir enduré deux décennies de persécution, une ingénieure à la retraite du 14e institut de recherche de China Electronics Technology Group Corporation (CETC) de la ville de Nanjing, dans la province du Jiangsu, sera de nouveau jugée pour sa croyance dans le Falun Gong.

Depuis que le régime communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, une discipline spirituelle également connue sous le nom de Falun Dafa, Mme Zhang Aidong, qui est âgée de près de 70 ans, a été arrêtée une douzaine de fois.

Elle a été détenue dans des centres de lavage de cerveau à sept reprises et au centre de détention de la ville de Nanjing cinq fois. Elle a également purgé trois peines de camp de travail et a été soumise à des tortures inhumaines. En plus de l’incarcération physique et de la torture, les neuf descentes policières à son domicile lui ont également causé une perte financière indirecte de quatre millions de yuans.

Mme Zhang Aidong

Dernière persécution

Trois policiers du poste de police de Zhujiang ont frappé à la porte de Mme Zhang le 15 juin 2021. Elle a refusé de leur ouvrir la porte et ils sont partis trente minutes plus tard.

La police a suivi Mme Zhang lorsqu’elle est sortie le lendemain et elle a été arrêtée alors qu’elle rentrait chez elle. Aucun des agents n’a montré sa carte d’identité. Ils lui ont arraché ses clés, ont saccagé son domicile alors qu’il n’y avait personne et ont refusé de fournir une liste des objets confisqués.

Bien que Mme Zhang ait été libérée plus tard le même jour, la police a de nouveau mis son domicile à sac le lendemain (le 17 juin). Sa famille a demandé à ce que les policiers montrent leurs cartes d’identité. Ils ont présenté un mandat de perquisition sans la signature du chef de police.

Mme Zhang a été arrêtée durant la deuxième descente. Elle a été condamnée à cinq jours de détention et on lui a extorqué 5000 yuans. Lorsqu’elle a été libérée le 21 juin, la police a porté plainte contre elle.

Le 28 septembre, la police a encore une fois saccagé le domicile de Mme Zhang en présentant un mandat de perquisition non signé.

Ma Zhongwen, le procureur du parquet du district de Xuanwu, a convoqué Mme Zhang le 22 octobre. Mme Zhang a nié avoir violé la loi. Elle a ajouté qu’il n’existe aucune base légale pour la persécution et elle a exhorté le procureur à rejeter son dossier. Le procureur est resté silencieux.

Le procureur a accusé Mme Zhang des semaines plus tard. Elle doit maintenant être jugée par le tribunal du district de Xuanwu.

Persécutions antérieures

Mme Zhang est allée à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong à la mi-octobre 1999. Elle a été arrêtée le 3 novembre et détenue au poste de police de Jiangdong à Nanjing pendant plus de cinquante jours.

Pendant sa détention, les autorités locales ont tenté de l’emmener dans un hôpital psychiatrique, mais ont cédé en raison des vives protestations de sa famille.

Mme Zhang est de nouveau allée à Pékin le 2 mars 2000 et elle y a de nouveau été arrêtée et a été emmenée au poste de police de Jiangdong. Plus tard, elle a été transférée au centre de détention de la ville de Nanjing où elle y a été détenue pendant un mois. Elle a ensuite été détenue à la session de lavage de cerveau organisée par son lieu de travail pendant deux semaines. Les autorités lui ont imposé une amende de plusieurs milliers de yuans et ont suspendu 800 yuans de son salaire. Plus tard, elle a reçu une peine au camp de travaux forcés pour femmes de Judong.

En 2002, Mme Zhang n’a pas été autorisée à retourner au travail et un an plus tard, elle a été forcée de prendre sa retraite.

Mme Zhang a été arrêtée en 2005 et condamnée le 17 juin à une deuxième peine de trois ans au camp de travaux forcés pour femmes de Judong. À l'instigation des gardes Zhou Ying et Hong Ying, les détenues Shen Qin et Wang Li ne lui ont pas permis de dormir pendant près d'un mois ni de se laver.

Les détenues se sont assises sur elle et l’ont battue au visage et à la bouche. Plusieurs de ses dents ont été cassées. Pendant qu’elle criait de douleur, les gardiens sont venus et sont partis immédiatement sans rien dire.

La détenue Shen a dit à Mme Zhang : « Laisse-moi te dire, le Parti communiste ne te traite pas comme un être humain. Tu devrais être reconnaissante si nous te battons à mort, ou nous pouvons te laisser en vie et te faire sentir que tu préfères mourir. »

Shen a forcé Mme Zhang à s’asseoir sur un petit tabouret. Alors qu’elle a refusé de coopérer, la détenue Wang l’a frappée au visage une dizaine de fois. Elle a perdu l’audition d’une oreille à ce moment-là.

Après vingt jours de torture, les cheveux de Mme Zhang sont devenus gris. Elle était émaciée et dans un état second. À l’âge de 53 ans, elle avait l’air d’en avoir 80.

Mme Zhang a été condamnée à une troisième peine d'un an dans un camp de travail après son autre arrestation en septembre 2009.

Informations sur les responsables de la persécution :

Chen Yuan (陈元), agent au poste de police de Zhujiang

Peng Yonglin (彭永林), agent au poste de police de Zhujiang

Ma Zhongwen (马忠文), procureur du parquet du district de Xuanwu : +86-25-52317611

Fang Tian (方田), juge au parquet du district de Xuanwu : +86-25-83185115

Voir aussi :

Mme Zhang Aidong, de la ville de Nanjing, est arrêtée pour la septième fois

(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

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Traduit de l’anglais