(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’aimerais d’abord partager comment j’ai identifié la jalousie et l’ai éliminée.

En révisant chaque jour des articles de partage d’expériences pour Minghui, un auteur a cité le Fa du Maître :

« Les jaloux méprisent les autres […] » (Chapitre III, Falun Gong)

Je sentais la jalousie en moi, mais je ne savais pas trop comment elle se manifestait. Chaque fois que j’émettais la pensée droite pour l’éliminer, mon cerveau se contractait ou quelque chose picotait dans mon cerveau. Je savais que ma pensée droite la touchait, mais je ne pouvais pas l’éradiquer.

Cette citation m’a aidée à comprendre un peu comment la jalousie se manifestait en moi.

Lorsque je faisais partie du groupe des coordinateurs locaux, je suivais plus ou moins les idées des autres, et ils acceptaient parfois les miennes, donc nous nous entendions bien. Cependant, après avoir quitté le groupe, j’ai entendu des rumeurs à mon sujet.

Je savais que j’avais divers attachements, comme un fort ego et une mentalité de me faire valoir. Je dépendais des autres, j’aimais être félicitée, j’étais intolérante, etc. Par conséquent, je m’efforçais de pratiquer la tolérance et de ne pas me disputer, même si c’était difficile à faire.

Cependant, un responsable a dit que j’avais fait ceci et cela (c’est-à-dire de mauvaises choses) alors que je n’étais même pas impliquée. Je pensais que c’était Yan (un pseudonyme) qui l’avait dit. Selon ma compréhension, elle faisait une mauvaise chose sans le savoir. Je me suis souvent demandé : « Comment ne pas la mépriser ? » Je pensais avoir transcendé le labyrinthe en voyant à travers tout sans que mon cœur soit ému.

Lors d’une récente réunion en tête-à-tête avec d’autres pratiquants, Yan a dit que quelqu’un avait lancé une rumeur à son sujet. J’ai voulu la « raisonner » — lui faire la leçon pour être exacte — en lui disant que c’était elle qui lançait des rumeurs sur les autres.

Je révisais un article pour notre conférence locale. Le pratiquant avait écrit : « Le pratiquant local Dong (pseudonyme) a la réputation de vendre le plus de billets pour Shen Yun. C’est lui qui vend le plus de billets, quelle que soit la ville où il se rende. »

Je me suis immédiatement sentie mal à l’aise et j’ai pensé : « Comment peux-tu dire ça ? Dong ne va-t-il pas devenir content de lui en entendant cela ? Cela ne va-t-il pas affecter sa capacité à vendre des billets à l’avenir ? » En y réfléchissant à nouveau, je me suis dit : « Oh, c’est ma jalousie qui parle — elle ne peut pas le supporter. Les gens sans jalousie réviseraient les textes sans avoir aucune réaction. »

Je connais Dong. Il est très stable et vend bien les billets de Shen Yun. Je n’étais pas jalouse de lui. L’auteur n’était manifestement pas jaloux non plus. C’est la « jalousie » en moi qui était jalouse de Dong, et elle semblait même justifiée.

J’ai réfléchi à la manière de surmonter cette « jalousie » et de l’éliminer. J’ai réalisé que je devais traiter les autres avec compassion et regarder les mérites des autres.

Le Maître a dit :

« Il est relativement facile d’être une bonne personne. Il est plus difficile de cultiver et forger son Xinxing. Le pratiquant doit être préparé psychologiquement. Pour rectifier son cœur, il doit d’abord montrer sa sincérité. La société du monde où nous vivons est très complexe. Vous voudriez faire quelque chose de bien, mais quelqu’un vous en empêche. Vous ne faites de mal à personne, mais pour diverses raisons quelqu’un vous fait du mal. Or cela ne vous arrive pas par hasard. Vous comprenez pourquoi ? Comment allez-vous réagir ? Vrai ou faux, juste ou injuste, tout ce qui arrive est un test pour notre Xinxing. » (Chapitre III, Falun Gong)

Notre coordinateur n’a cessé d’encourager tout le monde à rédiger un article de partage d’expériences, mais peu l’ont fait et, par conséquent, notre conférence a dû être reportée d’une semaine. Chaque fois que le coordinateur nous rappelait d’écrire, je me disais du fond du cœur : « Je n’ai pas de date limite. Même si les pratiquants soumettent leurs articles la veille de la conférence, je les réviserai et les éditerai. »

De fait, un article a bien été soumis la veille de la conférence et il était de Yan. L’autre réviseur a déclaré que, puisque la date limite de soumission des articles était dépassée et que Yan avait déjà partagé le contenu de son article lors de notre étude collective du Fa habituelle, l’article n’allait pas être sélectionné pour la conférence. Par conséquent, je n’ai pas eu envie de le relire ni de le réviser.

Cependant, Yan a continué à nous envoyer des courriels pour nous faire savoir qu’elle corrigerait tous les problèmes que nous pourrions trouver dans son article. Je me suis souvenue de la promesse que j’avais faite dans mon cœur, qui était une promesse au Maître, et j’ai donc décidé de tenir ma promesse et de réviser l’article de Yan. J’ai passé plus de deux heures sur son article et l’ai terminé à 2 h du matin.

Alors que je conduisais pour me rendre à la conférence le lendemain, une pensée a soudain surgi dans ma tête : « Ma vie a traversé des milliards d’années de réincarnation et des éons de temps. Est-ce que ce qui m’arrive dans cette vie a de l’importance ? »

Yan m’a vue et m’a remerciée. J’ai répondu d’un ton léger : « De rien. » À ce moment-là, je me suis sentie heureuse, non pas parce que Yan m’avait remerciée, mais parce qu’il n’y avait rien dans mon cœur — le sentiment de « mépris » dans mon cœur avait disparu. Le Maître avait retiré la substance corrompue pendant que j’aidais Yan à améliorer son article.

Se concentrer sur Minghui et donner la priorité à Dafa

Le conflit mentionné ci-dessus s’est produit après que j’ai abandonné tout travail local pour Dafa et que j’ai fait un changement complet pour travailler pour Minghui. Je savais que cette transition était un arrangement miséricordieux du Maître.

J’ai fait un rêve à cette époque. Dans mon rêve, un coordinateur de Minghui m’emmenait sur une belle plage. J’ai vu des paniers suspendus à un support de ski nautique, et chacun contenait une personne à moitié assise à l’intérieur. Elles étaient attachées et partiellement immergées dans l’eau. Je savais que je devais sauver les personnes piégées dans les paniers. Par conséquent, en plus de mon travail ordinaire, j’ai décidé de me consacrer à Minghui.

Je donne toujours la priorité aux projets de Dafa par rapport aux autres choses. En plus de faire les exercices et d’étudier le Fa, ma charge quotidienne de travail rédactionnel pour Minghui est impossible à terminer si je ne le fais pas pendant les heures de travail. Je quitte donc mon poste de travail pour me rendre dans une salle de conférence tranquille environ une demi-heure avant le début du déjeuner et je reviens une demi-heure après la fin du déjeuner afin de pouvoir me concentrer sur la relecture.

Le responsable n’y voit pas d’inconvénient, car de nombreux collègues font la même chose. Cela n’affecte pas non plus mon travail, car je termine mon travail en moins de temps que les autres et parfois, des collègues viennent m’aider pour des tâches critiques.

Je n’ai pas l’esprit de recherche au travail, pourtant les évaluations de performance que mon manager me donne chaque année sont élevées, et j’ai toujours une bonne prime. Un autre manager m’a même demandé si je voulais devenir manager. J’ai gentiment refusé en disant que ce n’était pas pour moi.

Ces deux dernières années, j’ai travaillé depuis chez moi pendant la pandémie. J’ai fait mon travail de révision tout en m’occupant de mon travail quotidien, et j’ai fait les deux avec mon cœur. Parfois, la révision prenait plus de temps. Je passais ensuite les heures du soir, parfois après minuit, à terminer mon travail quotidien.

Nos parents âgés vivaient avec nous à l’époque. Lorsqu’il y avait du bruit à la maison, je me rendais au bord de la rivière à un kilomètre de là, me garais sous un arbre et terminais ma révision dans la voiture. Je rentrais ensuite à la maison pour terminer mon travail quotidien tout en m’occupant des personnes âgées. C’est de cette façon que j’ai réalisé plusieurs révisions délicates (des articles plutôt brouillons) et des charges de travail beaucoup plus importantes pendant les appels à contributions de Minghui.

J’ai profondément ressenti le renforcement du Maître qui m’a permis de faire de la révision et de continuer l’étude de Fa au milieu des diverses pressions de la famille, du travail et des projets. En conséquence, les parents âgés et mon travail quotidien ont tous deux obtenu de meilleurs arrangements et résultats.

Mon mari est un non-pratiquant. Il réserve des vacances en famille plusieurs fois par an. Chaque vacance est un environnement de cultivation différent pour moi. Je m’efforce d’étudier davantage le Fa et de pratiquer les exercices tout en maintenant ma charge de travail de révision.

Une année, notre famille s’est rendue à une réunion d’anciens élèves qui avaient été en classe avec mon mari. Nous avons choisi par inadvertance un hôtel avec une connexion Internet lente. C’était la période de Noël et Minghui était inondé de vœux de Nouvel An au Maître de la part de pratiquants du monde entier.

Pendant plusieurs nuits consécutives, j’ai eu du mal à télécharger mon travail révisé et je devais le diviser en petits lots. Je devais attendre longtemps pour que chaque lot finisse d’être téléchargé. Je ne me suis pas plainte, car j’ai choisi de faire le travail de Dafa.

D’habitude, tout était si bien arrangé par magie que je pouvais réviser et m’occuper de ma famille en même temps.

Ma famille s’est absentée un peu plus longtemps cette année en avril, et c’était le moment où je révisais habituellement les articles envoyés pour la Journée mondiale du Falun Dafa. J’ai pu assister à l’étude collective à l’heure, même si mon fuseau horaire était en avance de cinq à six heures sur l’Amérique du Nord.

J’assistais généralement à l’étude du Fa à 1 h du matin et je commençais à réviser à 2 h tous les jours. Il semblait que je pouvais faire du travail de révision à n’importe quel moment pendant ces vacances. Lorsque j’étais vraiment fatiguée, je dormais pendant quelques heures avant ; ou je dormais pendant deux ou trois heures de plus après avoir terminé une partie.

Alors que j’étais occupée à travailler sur des articles dans le calme de la nuit, il m’est soudain apparu que le Maître m’avait mise sur la voie de la cultivation et pratique dans la période de rectification de Fa non pas parce que le projet Minghui avait besoin de moi, mais parce que ma cultivation et mes êtres avaient besoin de valider Dafa et de sauver les êtres en travaillant dans ce projet. C’est là que se trouvaient mes responsabilités.

J’ai réalisé qu’en me concentrant sur le projet Minghui, en étant stricte avec moi-même dans tous les types de révision, et en traitant chaque contribution avec soin, je me comportais de façon responsable envers les compagnons de cultivation auteurs de ces articles, envers les êtres et envers ma propre cultivation, et c’est là que se trouvaient la maturité et l’aboutissement de ma cultivation.

Cette compréhension m’a permis de chasser les interférences extérieures, de remplir mes responsabilités de révision, peu importe les conditions, et de bien travailler avec les autres réviseurs. Cette compréhension m’a également guidée pour regarder à l’intérieur et me débarrasser de toutes sortes d’attachements humains quand je travaillais sur les contributions.

S’élever en lisant le Fa

Lors du tri des articles soumis depuis la Chine le 1er septembre 2020, un auteur a rappelé que, lors d’une arrestation massive dix-sept ans plus tôt, il avait étudié le Fa après le travail jusqu’à tard dans la nuit tous les jours pour désintégrer la persécution, et avait fait l’expérience de la beauté et des merveilles de l’étude du Fa.

Lorsque j’ai lu le mot « merveilles », cela m’a rappelé l’époque où je faisais la promotion de Shen Yun, il y a des années. J’avais beaucoup d’engagements et j’étais très occupée à l’époque, mais j’étudiais le Fa avec un esprit calme chaque matin ; c’était devenu un état naturel pour moi.

Un jour, alors que je lisais chaque mot du Fa, mon corps semblait s’être fondu dans le Fa et je me sentais entourée par le Fa. C’était merveilleux. Une pensée m’était venue à l’esprit à ce moment-là : « Quand je suis fatiguée, il me suffit de lire le Fa et je me sentirai à nouveau merveilleusement bien. »

Quand je me suis souvenue de cela, j’ai réalisé que mes pensées de l’époque n’étaient pas droites. Après avoir expérimenté à quel point Dafa était merveilleux, je n’avais pas développé de respect pour Dafa ni acquis une compréhension plus profonde de l’étude du Fa, du processus d’assimilation au Fa et du caractère sacré du Fa.

Même si je ne recherchais pas le confort, je considérais le travail de Dafa comme la chose la plus importante. Je prenais « faire des choses » comme base et étudier le Fa comme le moyen. Ce n’était pas positionner la cultivation correctement.

C’est en fait l’une des raisons pour lesquelles ma cultivation a été si douloureuse — je passais les tests lentement alors que mes attachements ne cessaient de croître ; parfois je savais que mon étude du Fa était insuffisante, mais « faire les choses » me poursuivait et me poussait toujours, je mettais la charrue avant les bœufs. Je dois vraiment comprendre le sens de l’étude du Fa !

Deux ans ont passé, mais à quel point ai-je changé ? Je n’ai pas atteint l’état optimal attendu dans l’étude du Fa. Heureusement, je n’ai pas négligé d’étudier le Fa, et le Maître a miséricordieusement veillé sur moi et m’a éveillée.

Parfois, je faisais l’exercice 2 pendant deux heures, jusqu’à 1 ou 2 h du matin. Un jour, cela a duré encore plus longtemps et j’ai senti que j’avais besoin d’aller me coucher. J’ai envoyé un message à l’autre pratiquante pour lui dire que je ne me joindrais pas à l’étude du Fa en ligne avec elle ce matin-là. Cependant, elle avait mis son téléphone en « mode avion » et je n’ai pas eu de réponse.

Je ne voulais pas la faire attendre, alors je me suis quand même connectée. Plus je lisais le Fa, plus j’étais éveillée. Lorsque j’ai fini de lire une leçon, j’étais éveillée et je me sentais reposée comme si j’avais eu une bonne nuit de sommeil. Ce genre de choses s’est produit à plusieurs reprises pour diverses raisons, et j’ai appris que ne pas dormir n’était pas un problème.

Mon mari n’interfère généralement pas avec ma cultivation et pratique et me soutient discrètement, même s’il ne le dit pas.

Comme je consacre beaucoup de temps à la cultivation, il doit s’occuper de lui-même et faire les choses lui-même, donc il n’était pas entièrement d’accord avec ma cultivation. En même temps, j’avais toujours l’attachement de ne pas pouvoir accepter les critiques des autres. Même si je ne me disputais pas avec lui quand il se plaignait, mon expression montrait que j’étais contrariée.

Un jour, je suis rentrée tard de l’étude collective après avoir déposé un compagnon de cultivation. Il était plus de 13 h. Mon mari a commencé à se plaindre que je ne m’occupais pas de la famille et ainsi de suite. Je ne me suis pas fâchée. Je savais que c’était un test de xinxing parce que j’avais fait une bonne action ce jour-là, et la tribulation suivait. Je me suis dit que je devais endurer.

J’ai aidé mon mari à préparer le déjeuner, puis j’ai arrosé le jardin. En mangeant le déjeuner, je lui ai demandé quelque chose en le regardant sincèrement. Il a eu un petit rire. À ce moment-là, j’ai clairement ressenti la puissance de Dafa. Il se sentait bien.

Il ne s’est plus jamais plaint à moi de la sorte depuis lors, et mon cœur ne s’est plus ému facilement, peu importe ce qui arrivait entre nous. Je ne me suis plus énervée et je ne me suis plus disputée pour prouver mon point de vue, et tout est rentré dans l’ordre. Ce jour-là, Dafa m’a vraiment changée.

J’ai encore beaucoup d’attachements, je dois donc étudier davantage le Fa pour être claire et ferme dans la compréhension des principes du Fa. Je dois également améliorer mes compétences en matière de révision. J’ai encore un long chemin à parcourir dans ma cultivation et pratique.

Ceci conclut mon partage et ma compréhension. S’il vous plaît, veuillez me signaler tout ce qui serait inapproprié.

Merci Maître pour votre salut miséricordieux ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté à la conférence de partage d’expériences des équipes multilingues de Minghui 2022)

Traduit de l’anglais