(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Je me demandais souvent pourquoi j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa si tard, à l’âge de 51 ans, mais maintenant je ne me pose plus ce genre de question et je concentre plutôt mon énergie sur les trois choses que notre Maître nous a demandé de bien faire. Mes expériences de l’année dernière en me préparant à ouvrir une galerie pour présenter l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren m’ont fait réaliser que tant que nous cultivons bien, le Maître nous donnera tout ce dont nous avons besoin. Je voudrais vous raconter ce qui s’est passé.

Se préparer à accueillir l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren m’a aidée à éliminer mes attachements

À la mi-juin de l’année dernière, alors que je traduisais pour NTDTV, j’ai traduit un article sur l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren au Texas et les commentaires des visiteurs. J’ai été touchée par le pouvoir de la compassion et de la vérité véhiculées par les tableaux. C’était la première fois que j’apprenais l’existence de l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren. Je me suis demandé pourquoi je n’avais jamais entendu parler de ce projet auparavant. Le lendemain, j’ai interrogé des compagnons de cultivation, et j’ai appris qu’en France, nous avions organisé de nombreuses expositions il y a des années avec beaucoup de succès. Mais le projet avait été abandonné il y a cinq ans.

Je me suis demandé, puisque ce projet est si efficace pour clarifier la vérité, pourquoi ne pas le relancer. J’ai vu de nombreux articles sur le site Minghui concernant l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren qui se tient dans le monde entier. Ces expositions d’art ont un grand pouvoir dans la clarification de la vérité et ont touché le cœur de nombreux visiteurs.

Début juillet 2021, j’ai décidé de relancer ce projet. Paris est connue comme la capitale de l’art. Elle est la première ville touristique au monde, avec d’innombrables musées historiques et espaces culturels. Je pense que c’est peut-être un arrangement intentionnel pour que l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren puisse se tenir durablement à Paris.

Je devais trouver une galerie facilement visible pour les passants, avec des fenêtres donnant sur la rue.

Ce jour-là, après avoir émis la pensée droite, j’ai consulté quelques annonces de commerces à louer à Paris. J’ai été surprise de voir que les frais de location d’un local étaient beaucoup plus bas que les autres, la superficie était suffisante et l’emplacement très bon. J’ai réalisé que c’était exactement ce dont j’avais besoin.

Le lendemain, je suis allée visiter le local et je leur ai présenté mon projet afin qu’ils sachent quels étaient mes plans. De retour chez moi, j’ai écrit une lettre au propriétaire, car il n’était pas venu à la réunion ce matin-là. Dans la lettre, j’ai présenté mon projet, sur le ton de la bienveillance la plus sincère, et à la fin de la lettre, je lui ai dit que je voulais louer le local à un prix 30 % moins cher que le prix qu’il demandait initialement. J’ai pensé : pourquoi ne pas essayer ? Qu’il l’accepte ou non, je le louerai quand même, car leur prix est bien inférieur à celui des autres locations. La lettre a été envoyée et le lendemain matin, j’ai reçu une réponse favorable. J’ai appris plus tard que trois autres personnes étaient venues pour louer le local au prix initialement demandé, mais le propriétaire avait refusé parce qu’il avait décidé de me le louer, même si le prix était réduit.

De plus, l’avocat chargé des formalités a réduit ses honoraires et l’agent immobilier a fait de même sur sa commission. Ce dernier a même négocié une franchise pour les trois premiers mois de loyer et l’annulation du dépôt de garantie équivalent à un an de loyer. Je crois vraiment que ma clarification de la vérité a fait la différence. Les personnes associées à ce commerce ont changé d’attitude. Au début, tout le monde demandait de grosses commissions, mais maintenant, ils les avaient réduites au minimum.

Je suis très reconnaissante de la compassion du Maître, qui a fait en sorte que ces êtres entendent la vérité, soient sauvés et prennent de bonnes décisions, permettant que le projet soit mené en douceur. Durant les mois qui ont suivi, de nombreuses épreuves sont apparues, dont la plus grande a été la fermeture soudaine de mon compte bancaire où se trouvaient les fonds devant servir à la transaction, sans donner de délai, faisant disparaître instantanément la somme déposée dessus. J’ai compris que c’était pour me faire abandonner l’attachement à l’argent et à la richesse. J’ai émis la pensée droite pour éliminer cet attachement. Le jour même, j’ai trouvé une autre banque acceptant de me prendre pour cliente. Quelques jours après, l’ancienne banque a versé la totalité de mes avoirs sur le nouveau compte. Finalement, les formalités se sont terminées et j’attendais le jour de la signature du contrat.

Malheureusement, cet événement a fait changer d’avis le propriétaire des murs qui a exigé que le contrat soit rédigé selon une tout autre procédure. Ce qui signifiait que tout ce qui avait été réalisé auparavant était vain et que tout était à recommencer avec de nouvelles procédures administratives. C’était beaucoup plus problématique, trois fois plus cher, et plus long qu’avant.

L’avocat était en colère et m’a dit de ne plus faire confiance au propriétaire. L’agent immobilier ne comprenait pas non plus ce qui s’était passé et n’avait aucun moyen de faire revenir le propriétaire sur sa décision. Je voulais savoir pourquoi cela était arrivé. J’ai analysé le processus depuis le début, mais je ne savais pas lequel de mes attachements avait provoqué ce revirement.

Je me suis dit : « Si je veux construire une galerie sur des bases solides, j’ai besoin de choses comme de la pierre, du bois, de la terre et de l’acier pour construire les fondations. Puisque cette galerie va servir à faire comprendre la Vérité aux êtres, elle doit contenir la quantité nécessaire d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Peut-être que dans mon état de cultivation actuel, je n’ai pas obtenu assez de “matières premières”. Le propriétaire me demande donc de tout détruire et de tout refaire, c’est peut-être pour que je cultive encore mieux mon xinxing. »

J’ai alors écrit à l’avocat, lui demandant de suivre les ordres du propriétaire et de refaire les documents selon la nouvelle procédure. Comme il a compris mes bonnes intentions, l’avocat a réduit ses honoraires lorsqu’il l’a fait. Après cela, une série d’épreuves sont apparues. J’ai pu y faire face avec le cœur d’une pratiquante de Dafa, éliminant encore plus d’attachements liés à l’argent, à la perte et au gain.

Finalement, mi-décembre 2021, j’ai signé le contrat et obtenu les clés. L’ensemble du processus a pris six mois ; une telle transaction n’aurait dû durer qu’un mois.

J’ai réalisé que tout ce qu’un pratiquant fait est une occasion d’élever son xinxing, et que ce n’est que de cette façon qu’il peut atteindre l’état où « il n’est pas permis de faire le moindre écart » (Septième Leçon, Zhuan Falun), afin de pouvoir concrétiser le projet.

J’ai nommé la galerie « La porte du Ciel ». J’ai trouvé ce nom dans Hong Yin du Maître, qui contient de nombreux vers à propos de la « porte du Ciel ». C’est parce que je pense que la galerie est un endroit où tous les êtres peuvent comprendre la vérité et être sauvés par le Maître.

Notre Maître a fait beaucoup d’arrangements pour moi pendant le processus de création de la galerie. Je suis propriétaire de plusieurs maisons et je vis des loyers que je reçois. Mes revenus sont assez élevés, c’est pourquoi j’ai pu m’engager dans ce projet. Malgré cela, au moment de la mise en place de la galerie, mon travail quotidien a soudain changé. Avec le même nombre de logements en location, mon revenu mensuel a augmenté tout à coup, et j’ai constaté que le montant de l’augmentation était égal aux frais mensuels d’entretien de la galerie. J’ai réalisé que c’était le Maître qui avait fait en sorte de me donner les fonds nécessaires pour entretenir la galerie. Comme l’a dit le Maître :

« Ce n’est pas sur le plan des intérêts matériels qu’on vous amène vraiment à perdre quelque chose. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai également découvert que je n’avais plus à payer autant de dépenses quotidiennes. Avant d’ouvrir la galerie, j’avais à ma charge ma fille aînée qui avait quitté la France pour aller à l’université dans un autre pays, et je devais payer ses études à l’étranger. Ma fille cadette commençait sa première année d’études universitaires. Je soutenais également financièrement ma nièce qui partait étudier en Australie. Chaque année, je dépensais environ 30 000 euros pour la scolarité de ces trois étudiantes. En septembre dernier, au milieu du projet de la galerie, ma fille aînée a obtenu une bourse d’études et un stage à temps partiel avec un salaire suffisant pour couvrir toutes ses dépenses, si bien qu’elle n’avait plus besoin de mon aide. Ma fille cadette est entrée à l’université et a été choisie pour se spécialiser avec un salaire mensuel, elle est donc devenue également indépendante financièrement. Ma nièce en Australie a également trouvé un emploi à temps partiel, donc la somme que je lui avais envoyée l’année dernière a été suffisante pour payer le reste de ses dépenses jusqu’à l’obtention de son diplôme universitaire.

Ainsi, mes deux enfants et ma nièce sont devenues indépendantes financièrement. Tout cela est survenu pendant que je préparais la galerie. J’ai été soulagée de la lourde charge financière de ma familiale. De plus, les trois jeunes femmes obtiennent d’excellents résultats dans leurs études. Non seulement le Maître m’a fourni les ressources financières nécessaires pour entretenir la galerie, mais il a également tout arrangé pour mes enfants.

Les arrangements du Maître ne s’arrêtent pas à cela. Après la création de la galerie, des touristes chinois se sont succédé pour louer une chambre dans le plus grand appartement que je loue. À cette époque, une pratiquante chinoise avait besoin d’un logement, alors je lui ai proposé une chambre dans cet appartement. Ainsi, la pratiquante chinoise a pu interagir avec les touristes chinois et clarifier la vérité. La plupart des touristes ont choisi de démissionner du Parti communiste chinois. L’un d’eux ne s’est pas encore retiré, mais il a entendu la vérité.

Quand j’ai étudié le Fa, j’ai lu cette phrase :

« Mes Corps de Loi savent tout ; quoi que vous pensiez, ils le savent, ils sont capables de tout faire. Si vous ne cultivez pas et ne pratiquez pas, ils ne s’occuperont pas de vous ; si vous cultivez et pratiquez, ils vous aideront jusqu’au bout. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai été vraiment émue. Simplement parce que je voulais offrir aux êtres une nouvelle occasion d’entendre la vérité, et que je n’ai pas arrêté d’éliminer mes attachements liés au cœur humain tout au long des six mois de mise en place de la galerie, le Maître a continuellement pris soin de moi pendant le processus.

Clarifier la vérité à la galerie

Fin février 2022, notre galerie a ouvert ses portes au public. Le 11 juin 2022, j’ai invité tous les pratiquants de France au vernissage de l’exposition. Des pratiquants de Tianti Book sont également venus pour installer une petite librairie où des livres de Dafa, en particulier les traductions en de nombreuses langues du Zhuan Falun, sont exposés dans la devanture. Nous avons également organisé une projection du film « Lettre de Masanjia ». Nous faisons également la promotion de Shen Yun auprès des personnes qui viennent voir les peintures, car nous mettons toujours en valeur la culture traditionnelle. C’est une excellente occasion de leur présenter Shen Yun.

J’ai eu de nombreuses occasions de cultivation en travaillant à la galerie. Je chéris chaque visiteur, parce que je pense que c’est peut-être leur seule chance de voir les œuvres d’art et ils peuvent ne jamais repasser par là. La plupart d’entre eux sont des touristes du monde entier, car notre galerie est située dans le centre touristique de Paris, à seulement dix minutes à pied de la cathédrale Notre-Dame.

Tous ceux qui entrent dans la galerie apprennent la vérité. Certains écrivent même leurs sentiments dans le Livre d’or de la galerie. Je crois que ce sont les Corps de Loi du Maître qui conduisent ici des personnes prédestinées.

J’ai été très impressionnée par un touriste des Pays-Bas. Passant par là, il a vu les livres en de nombreuses langues, y compris celle de sa mère (il ne parle pas la même langue que sa mère). Il a immédiatement eu l’idée d’acheter ce livre pour sa mère. Après être entré dans la galerie et avoir entendu la vérité, il a été encore plus ferme dans sa décision, il a alors acheté Zhuan Falun et Falun Gong comme cadeaux pour sa mère. Je me suis dit : dans ce Paris magnifique, il y a tant d’idées de cadeaux pour une mère partout, mais ce jeune homme a simplement regardé le livre à travers notre devanture et il a eu l’idée de l’acheter pour sa mère, n’est-ce pas le Corps de Loi du Maître qui l’a amené ici ?

Une autre fois, une femme s’est exclamée dès qu’elle a franchi la porte : « Ouah ! C’est ici le Falun Gong ! Pourquoi sont-ils persécutés ? » Elle a dit qu’elle avait lu des nouvelles concernant la persécution en ligne, mais qu’elle ne savait pas pourquoi elle avait lieu. Je lui ai dit la vérité. Elle a demandé des informations sur les points de pratique parce qu’elle voulait pratiquer le Falun Gong, puis elle est partie joyeusement.

Je ne peux pas vous raconter toutes les rencontres que j’ai faites à la galerie. Je veux juste dire que le Maître a tout arrangé, et tout ce qui nous reste à faire est de clarifier la vérité aux personnes envoyées par le Maître, établissant ainsi la vertu majestueuse des disciples de Dafa. Le Maître nous a poussés à des niveaux supérieurs.

Je remercie sincèrement le Maître de nous avoir donné cette merveilleuse occasion de nous cultiver. Chaque fois que j’ouvre la porte et entre dans la galerie, mon cœur est rempli d’une puissante pensée droite, et je fais le vœu du fond de mon cœur de m’assimiler à Dafa, d’être une disciple digne de ce titre et d’accomplir diligemment le vœu que j’ai fait en des temps préhistoriques.

Mettre les enseignements en pratique

Le Maître a dit :

« En tant qu’élève, son cerveau n’étant rempli que de la Grande Loi, cet homme est alors certainement un vrai pratiquant. C’est pourquoi sur le sujet d’apprendre la Loi il faut avoir une compréhension claire, beaucoup lire le livre, le lire souvent à haute voix, c’est le point clé pour s’élever. Plus clairement dit, tant que vous lisez Dafa vous changez, tant que vous lisez Dafa vous vous élevez, la connotation sans limites de Dafa plus le moyen auxiliaire qu’est la pratique, vous permettent d’arriver à la parfaite plénitude. » (« Se fondre à la Loi », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Quand j’ai lu ce paragraphe du Fa du Maître, j’ai réalisé que lire le Fa ne suffisait pas ; j’ai besoin de comprendre le Fa et de me cultiver en conséquence. Pour un vrai disciple, chaque pensée et chaque action doit être droite.

En regardant en arrière, je réalise que j’ai toujours eu du mal à comprendre le Fa après l’avoir lu pendant un certain temps ou à mi-chemin dans une conférence. Bien que j’essaie de comprendre le Fa, je finis toujours par lire le Fa, mais sans le prendre à cœur.

Ma famille s’est plainte que je ne discutais pas avec elle au dîner, que je mangeais rapidement et qu’ensuite j’allais lire le Fa. Je me suis rendu compte que je devais également équilibrer ma vie personnelle pour que ma famille ne regarde pas ma cultivation et Dafa négativement.

J’ai pris conscience que donner la priorité à l’étude du Fa ne veut pas dire apprendre suffisamment chaque jour ou se concentrer sur l’étude du Fa et ne plus se soucier du rythme quotidien de la vie familiale. Il faut apprendre le Fa de manière concentrée et organiser habilement les activités familiales, afin que les proches autour de soi n’aient pas une vision négative de la cultivation, créant ainsi une mauvaise vision de Dafa.

J’ai réorganisé mon emploi du temps : j’ai utilisé le moment de la journée où mon esprit était le plus clair pour étudier le Fa, je terminais ensuite la conférence en fin d’après-midi. Même si je n’étudie pas le Fa d’un trait, maintenant je ressens que je peux mieux comprendre le Fa. Mes relations familiales se sont améliorées, mes proches ne se plaignent plus et ne disent plus de choses négatives sur ma cultivation.

De plus, je suis convaincue que les processus d’étude du Fa et d’obtention du Fa ne peuvent pas être séparés de la mémorisation du Fa. L’an dernier, j’ai essayé à deux reprises de le mémoriser : chaque fois que je me fixais quelques pages à mémoriser, cet objectif me rendait nerveuse et impatiente. En regardant à l’intérieur, j’ai vu que c’était causé par mon désir de recherche et le désir de me faire valoir, parce que je voulais montrer que j’étais capable de mémoriser le Fa.

Récemment, j’ai eu une nouvelle compréhension de la mémorisation du Fa : il s’agit de ne plus être attachée à la progression, mais simplement vouloir être dans l’état mentionné par le Maître, « … cerveau n’étant rempli que de la Grande Loi » (« Se fondre à la Loi », Points essentiels pour avancer avec diligence).

Alors j’ai repris la mémorisation du Fa. Ma vitesse de mémorisation n’est pas régulière. Parfois en une demi-heure j’ai appris deux pages, et parfois une seule phrase. J’ai réalisé que lorsque je me concentre sur l’étude du Fa, mais que je ne peux pas le mémoriser, c’est parce que j’ai besoin de me débarrasser de certains attachements liés au contenu de ce passage du Fa. Au lieu de mettre tous mes efforts à mémoriser le Fa ce jour-là, je m’arrête et je regarde à l’intérieur. Mon processus d’étude du Fa s’est transformée en un processus de regarder constamment à l’intérieur selon la phrase que j’ai étudiée.

J’ai constaté que beaucoup de choses dans ma façon de penser et de me comporter ne se conforment pas au Fa. Après avoir compris une certaine phrase en étudiant le Fa, je gagne de nouvelles idées et un merveilleux sentiment de me fondre dans les enseignements. Je suis devenue plus sensible face à des défis soudains dans ma vie quotidienne. Maintenant, je peux y faire face rapidement selon le Fa, donc je passe souvent les tribulations en douceur : par exemple, quand quelqu’un me double par la droite, je ne suis plus énervée. Je ne pense plus à aller porter plainte auprès de la police quand un locataire s’en va sans payer de loyer ; j’arrive à garder mon esprit calme quand un locataire m’appelle et se plaint. Je n’agis plus « à chaud », je regarde calmement à l’intérieur. Ainsi, je peux trouver mes propres insuffisances chaque fois : comme l’attachement à la complaisance, l’attachement à l’argent, ne pas écouter la critique, etc. Dès que je trouve ces attachements, j’émets la pensée droite pour les nettoyer.

J’ai même réussi à surmonter un test de karma de maladie dans mon sommeil. Une nuit, dans mon sommeil, j’ai soudain eu une crampe dans la jambe gauche, me donnant l’impression d’avoir une jambe raccourcie, la douleur était vive et instantanée. J’ai immédiatement émis la pensée droite : je suis une disciple de Dafa, je ne reconnais que les arrangements de mon Maître. Je ne reconnais pas cette fausse sensation de douleur, ce n’est pas mon vrai moi. J’ai récité la formule de la pensée droite et instantanément, la douleur a disparu, le mollet est redevenu souple et j’ai pu tendre la jambe. Quand je me suis réveillée, je me souvenais encore de tout ce qui s’était passé. Cela a renforcé ma croyance en Dafa.

En regardant constamment à l’intérieur et en émettant la pensée droite pour éliminer mes attachements, je me suis sentie protégée, et j’ai peut-être évité beaucoup de tribulations qui auraient pu se produire. Je crois qu’après m’être débarrassée de plus d’attachements, ma vitesse de mémorisation du Fa sera plus rapide, mon esprit sera rempli du Fa, et ma capacité d’assimilation au Fa augmentera également.

En tant que Vietnamienne vivant en France, j’ai commencé à lire le Fa en français pour faciliter la communication avec les pratiquants locaux. Je me suis rendu compte que par rapport au vietnamien, il est plus facile de comprendre la signification de surface en étudiant le Fa en français. Cela peut m’aider à mieux comprendre le Fa et, en même temps, je peux voir que j’ai toutes sortes de pensées et d’attachements, dont la jalousie, qui ont également été révélés dans le processus de l’étude du Fa.

C’est la plus grande récompense que j’ai obtenue ces derniers temps au cours de ma récente étude du Fa. Le Maître m’a beaucoup donné. Je continuerai à me concentrer sur l’étude du Fa.

Merci, Maître. Merci, compagnons de cultivation.

(Présenté lors de la Conférence de Fa européenne 2022)

[Note de la rédaction : Le point de vue exprimé dans cet article représente la compréhension actuelle de son auteur et sert à être partagé parmi les pratiquants afin que nous puissions : « Comparer l’étude, comparer la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)]