(Minghui.org) Une femme de 56 ans de la ville de Huaihua, dans la province du Hunan, a été battue à trois reprises dans la rue par un homme, entre mars et juillet 2022, alors qu’elle tentait de sensibiliser le public à la persécution de sa croyance dans le Falun Gong.

L’homme prétendait être le secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) une agence extralégale chargée de superviser la persécution après que le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale contre le Falun Gong en juillet 1999. Lorsque Mme Yang Linying a signalé l’incident à la police, ils ont menacé de l’arrêter à la place.

Vous trouverez ci-dessous le témoignage de Mme Yang.

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Le 27 mars 2022, j’ai remis une brochure à un homme près de la place Hongxingqiao. Dès qu’il a réalisé que la brochure concernait le Falun Gong, il m’a attaquée frénétiquement. Il m’a tiré les cheveux, m’a poussée au sol, m’a marché sur la tête et m’a tordu les bras derrière le dos.

Des passants ont essayé de le persuader de ne pas marcher sur ma tête ou de ne pas me faire de mal. Il n’a retiré ses pieds de ma tête que quelques minutes plus tard. Il a alors appelé la police, leur ordonnant de m’arrêter. Il a dit qu’il était le secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques. La police est arrivée peu après et m’a emmenée au poste de police de Hutian, où j’ai été détenue pendant une journée.

Le 18 mai vers 14 heures lorsque je suis passée devant la place Xiangzhou, le même homme m’a suivie. Il a tiré la lanière de mon sac à main par-derrière, puis a commencé à me gifler. Mes lèvres saignaient.

Il m’a poussée à nouveau au sol et a tenu mes bras derrière mon dos. Puis il a tapé durement dans mon dos. Il se trouvait qu’une brique était sous ma poitrine. J’ai failli suffoquer alors qu’il continuait à me piétiner. Il ne s’est arrêté qu’une demi-heure plus tard. Il m’a insultée en disant que j’avais moi-même provoqué cette torture. Il a de nouveau appelé la police. Lorsqu’ils sont arrivés, je ne pouvais pas me lever à cause de ma blessure à la poitrine.

La troisième fois que je l’ai vu, c’était le 11 juin, alors que je passais par le pont Taiping. L’homme était assis avec un autre homme près de l’endroit où il m’avait battue la dernière fois. Quand il m’a vue, il a serré les dents et s’apprêtait à me frapper. Je ne lui ai pas parlé et je suis partie. Cette fois, il ne m’a pas poursuivie.

Le 12 juillet, j’ai revu cet homme, quand je suis passée par Yingfeng Road. Il était assis devant un magasin de réparation de motos et regardait deux personnes en train de jouer. Dès qu’il m’a vue, il a marché lentement vers moi et m’a dit : « Donne-moi le truc et je ne te battrai pas. »

Avant que je ne réponde, il a attrapé mon sac et a cherché à l’intérieur des documents de Falun Gong. « Je serais condamné à une amende de plusieurs dizaines de yuans si vous posez une affiche », a-t-il dit. Puis, il m’a giflé quand j’ai essayé de me disputer avec lui.

J’ai ensuite signalé l’incident au poste de police de Hutian. La police m’a ordonné de partir et a menacé de m’arrêter à nouveau.

Voir aussi :

La police interroge une femme qui a été attaquée deux fois dans la rue et laisse partir son agresseur

Moins d’un an après sa libération de prison, une femme du Hunan est à nouveau arrêtée et condamnée

Traduit de l’anglais