(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, chers compagnons de cultivation !

Quand la pandémie de la COVID s’est aggravée au printemps 2020, les pratiquants de notre région ont cru que la situation désastreuse aiderait les gens à comprendre pourquoi tant de personnes pratiquent le Falun Dafa et pourquoi la persécution du Parti communiste chinois (PCC) est mauvaise, après avoir lu nos documents de clarification de la vérité. Lorsque la plupart des gens comprennent la vraie nature du PCC, ils choisissent de démissionner du Parti et de ses organisations affiliées. Ils souhaitent prendre leurs distances avec le Parti et rester en sécurité au milieu de cette épidémie mondiale.

Le virus de la COVID se répandait rapidement et nous avons réalisé que nous devions distribuer des informations aux gens et leur donner une chance d’être sauvés. Comme nous avions peur que le PCC ne bloque les routes, nous avons décidé de distribuer les documents la nuit suivante.

Nous nous sommes divisés en deux groupes et sommes allés dans deux voitures à des endroits différents.

Une autre pratiquante et moi-même étions dans le même groupe. Après avoir fini de distribuer des documents dans un village, nous avons attendu la voiture au bord de la route. Nous avons rapidement vu deux autres pratiquants qui avaient terminé. Nous avons estimé qu’il n’était pas prudent d’attendre tous ensemble, alors avec l’autre pratiquante, nous sommes allées dans une ruelle pour attendre.

Après un moment, nous avons entendu quelqu’un crier : « Montez dans la voiture ! » Nous avons pensé que ce n’était pas notre voiture et nous sommes restées dans la ruelle. Puis nous avons entendu la voiture s’éloigner. Nous sommes sorties pour voir les autres pratiquants, mais ils étaient partis. Nous avons attendu, mais personne n’est venu et il n’y avait pas de voiture.

C’était l’hiver et il faisait très froid. Comme nous ne pouvions pas voir la voiture ou les autres pratiquants, nous avons décidé de commencer à marcher. Après avoir parcouru une longue distance en dehors du village, nous ne les voyions toujours pas. Il a commencé à grésiller. Mon manteau était vieux et n’était pas imperméable, donc j’ai vite été mouillée. Mon manteau a commencé à geler, mes chaussures étaient trempées et mes pieds étaient gelés. Le grésil s’est transformé en neige et une épaisse couche s’est accumulée sur la route. Nous ne savions pas ce qui était arrivé aux autres pratiquants, et nous étions très inquiètes.

Il était tard dans la nuit, et nous avions encore toutes les deux un paquet de documents de clarification de la vérité que nous avions prévu de distribuer dans un autre village. Comme nous ne trouvions ni la voiture ni les autres pratiquants, nous avons décidé d’aller de l’avant malgré la neige. Il neigeait fort et la neige lourde s’accumulait sur la route. Le ciel et le sol étaient blancs, et je ne pouvais pas voir la route.

Nous avons continué à marcher un pas à la fois, sans savoir combien de fois nous allions tomber. L’autre pratiquante et moi avons fait de notre mieux pour que les documents contenus dans nos sacs ne soient pas mouillés. Nous nous sommes dit que, quelle que soit l’épaisseur de la neige, nous étions venues pour sauver des gens. Si nous rencontrions un village, nous distribuerions les documents.

Le Maître a dit :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (« Neuvième Leçon », Zhuan Falun)

Nous croyions fermement que tant que nous gardions la pensée droite et forte, le Maître nous aiderait. Soudain, nous avons vu un village devant nous. Nous avons trébuché, nous appuyant l’une sur l’autre en marchant. Nous avons fini de distribuer les documents. Nous nous sommes ensuite tenues sous un arbre. En raison de la neige lourde et humide sur les branches, une branche s’est cassée et est tombée. Protégée par le Maître, j’ai rapidement sauté sur le côté et je n’ai pas été blessé.

Nous avons continué à marcher et sommes arrivés à un pont avec un garde-fou horizontal. L’autre pratiquante s’est appuyée dessus pour se reposer. Mais comme elle était fatiguée et affamée, elle a failli s’évanouir. Nous avons demandé au Maître de nous aider à rentrer chez nous en toute sécurité. Plusieurs branches étaient tombées à cause de la neige mouillée et se trouvaient au bord de la route. Nous en avons chacune pris une pour nous nous en servir comme béquille. Nous nous sommes soutenues mutuellement et avons continué à marcher avec difficulté. Je ne sais pas combien de temps nous avons marché. Le ciel à l’est est devenu lumineux, et le jour s’est progressivement levé.

À 7 h du matin, nous pouvions à peine marcher. J’avais l’impression que l’autre pratiquante était sur le point de s’évanouir parce qu’elle avait faim. Nous devions trouver quelque chose à manger. J’ai pensé que nous étions à environ 50 km de la maison. Nous avons décidé que si nous voyions un autre village, nous demanderions aux villageois de nous donner quelque chose à manger.

Nous avons continué à avancer avec difficulté et avons vu un autre pont sur lequel se trouvaient plusieurs personnes. Lorsqu’elles nous ont remarquées, nous les avons entendues se demander si nous étions de Wuhan, où le virus était apparu. Après avoir marché pendant un certain temps, j’ai finalement vu un village. L’autre pratiquante ne pouvait plus marcher, alors j’ai décidé d’aller chercher de la nourriture.

Je savais que je n’avais pas apporté d’argent, mais quand j’ai touché ma poche, il y avait un billet de 100 yuans dedans ! Des larmes ont coulé sur mes joues. Je savais que le Maître avait vu que nous avions faim, alors il nous a donné de l’argent pour acheter de la nourriture.

Je suis arrivée à une petite épicerie proche du village et je suis entrée. Mais un homme portant un brassard rouge (personnel de sécurité) m’a chassée et a refusé de me laisser acheter quoi que ce soit. Il a dit que si je ne partais pas, il appellerait la police. Il y avait des camions à neige sur la route et d’autres agents de sécurité pour contrôler les épidémies, alors nous sommes parties rapidement.

Nous avons quitté le village, mais nous étions inquiètes. Nous avons continué à marcher et avons vu un vieil homme. Malgré son épuisement et sa faim, l’autre pratiquante lui a clarifié la vérité pendant que j’émettais la pensée droite. L’homme a dit que quelqu’un lui avait déjà parlé de cela auparavant, et qu’il l’avait bien compris. Il a dit : « Il est difficile pour quiconque d’être dehors dans une telle épaisseur de neige. Il n’y a que vous, qui pratiquez le Falun Dafa. Tous les autres sont à la maison, assis autour du poêle ou au lit, regardant leur téléphone portable ou discutant. Mais vous, les pratiquants, vous pensez toujours aux autres. »

La pratiquante lui a dit que nous avions besoin de nourriture, mais que nous avions été chassées de la petite épicerie. L’homme a dit qu’il allait nous en acheter. Il a pris l’argent et est parti en boitant dans la neige profonde. En le regardant de dos, nous avons été émues.

Peu après, deux petites filles sont sorties en courant d’une ruelle. L’autre pratiquante leur a parlé et a découvert qu’elles étaient les petites-filles du vieil homme. Elles savaient que le grand-père était parti acheter des choses pour nous, alors elles l’ont rattrapé, ont pris l’argent, nous ont acheté de la nourriture et nous l’ont ramenée rapidement. Après les avoir remerciées, nous avons continué notre route.

Une voiture blanche s’est arrêtée à côté de nous. Plusieurs personnes en sont sorties et ont demandé d’où nous venions et où nous allions. Ils ont fouillé nos sacs et en ont sorti les nouilles instantanées et l’eau que nous venions juste d’acheter.

Nous savions qu’ils venaient du poste de police local. Nous n’avions pas peur, car nous savions que nous faisions la chose la plus droite de l’univers et que le Maître veillait sur nous. Ils nous ont soumis à un interrogatoire détaillé, pensant que nous étions de la région. Puis ils sont partis.

Nous avons marché environ un autre kilomètre et demi et avons vu un autre village devant nous. Il y avait une trentaine de kilomètres entre cet endroit et la maison. Nous avons décidé d’emprunter un téléphone portable à un villageois et d’appeler chez nous pour que quelqu’un vienne nous chercher. Nous avons rencontré une femme, nous avons emprunté son téléphone portable et passé un appel. Mon fils est arrivé en voiture. Il était très inquiet pour nous et il s’est plaint dès que nous sommes montées dans la voiture, nous en étions conscientes aussi. Sous la protection du Maître, nous sommes arrivées saines et sauves à la maison.

Quatre pratiquants locaux du groupe avec lequel nous étions partis ont été signalés, arrêtés et emmenés au poste de police local. Ils sont toujours illégalement détenus.

Le chemin que les disciples de Dafa ont parcouru est difficile, mais l’avenir est brillant, car nous avons le Maître !

(Présenté lors de la 19e Conférence de partage d’expériences de cultivation sur Minghui.org pour les pratiquants de Chine)

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Traduit de l’anglais