(Minghui.org) Mme Zeng Jialan, une quinquagénaire du district de Hepu, dans la province du Guangxi, est détenue au secret après avoir été arrêtée chez elle le 15 octobre 2022 pour sa pratique du Falun Gong.

La fille adulte de Mme Zeng, qui souffre d’épilepsie depuis sa jeunesse, attend chaque jour devant leur maison, impatiente que Mme Zeng revienne.

Depuis que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Zeng a été séparée de sa famille pendant près de treize ans, car elle a purgé deux peines de prison pour avoir maintenu sa croyance. Son mari a dû s’occuper seul de leur fille malade et de leurs parents âgés, tout en travaillant pour subvenir aux besoins de la famille.

Mme Zeng a été arrêtée pour la première fois en décembre 2000 alors qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong dans la ville voisine de Qisha. Un mois plus tard, elle a été ramenée au poste de police local du district de Hepu. Les policiers l’ont battue, l’ont frappée avec un objet pointu et lui ont donné des coups sur les articulations avec une matraque en bois. Elle s’est évanouie deux fois pendant ces trente heures de torture. Après deux ans de détention, elle a été condamnée à une peine de neuf ans d’emprisonnement et conduite à la prison pour femmes de la province du Guangxi.

Moins de trois ans après sa sortie de prison, Mme Zeng a été de nouveau arrêtée le 29 février 2012 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Une autre pratiquante, Mme Pei Changqin, a également été arrêtée avec elle. Mme Zeng a été condamnée à trois ans et demi et Mme Pei à trois ans en février 2013. Toutes deux ont été condamnées à purger leur peine dans la prison pour femmes de la province du Guangxi.

À l’expiration de la peine de prison de Mme Zeng, les autorités l’ont emmenée au centre de lavage de cerveau de Baise. Moins de trois mois plus tard, début novembre, elle a été transférée au centre de lavage de cerveau de Qinzhou. Elle n’a été libérée que trois mois plus tard. La police a continué à surveiller sa vie quotidienne et l’a constamment harcelée après son retour chez elle.

Wu Huiteng, un policier du poste de police de Fengmenling, a appelé Mme Zeng le 2 mars 2017 et a tenté de la tromper pour qu’elle se rende au poste de police, en prétendant qu’il était un ami de son frère. Mme Zeng a refusé de s’y rendre et a dit qu’il pouvait lui parler par téléphone. Ce n’est qu’à ce moment-là que Wu a admis qu’il était policier. Mme Zeng l’a exhorté à ne pas participer à la persécution. Wu a refusé d’écouter et l’a rappelée dans l’après-midi.

Trois membres du personnel du comité résidentiel ont harcelé Mme Zeng à son domicile le 9 octobre 2017. Une personne a tenté de la prendre en photo, mais Mme Zeng l’en a empêché. Le policier Wu l’a également harcelée par téléphone le 10 octobre.

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise de cet article.)

Traduit de l’anglais