(Minghui.org) J’aimerais partager une histoire sur l’importance de bien coopérer en tant que groupe.

À l’automne 2012, des pratiquants locaux se sont coordonnés avec les membres de famille de plusieurs pratiquants emprisonnés pour aider à les libérer. Voici leur histoire :

Près de 20 pratiquants de notre région ont été arrêtés le 25 septembre 2012. J’ai fait un rêve après coup d’une large et longue rivière sans eau.

À mon réveil, je me suis souvenu du poème du Maître :

« Nombreux héros rassemblés dans l’immense courant… »
(« Assister le Maître », Hong Yin III)

J’ai compris que peut-être le Maître nous a éclairés sur le fait que nous n’avions pas coopéré en tant qu’un seul corps pour la rectification de Fa. De nombreux pratiquants ont été arrêtés et les pratiquants locaux ont peut-être eu peur et n’ont pas voulu sortir pour clarifier la vérité.

À l’approche de la fête de la Mi-Automne, j’ai pensé à un jeune pratiquant qui avait été arrêté et emprisonné. Il avait une mère âgée et deux jeunes enfants dont il devait s’occuper.

C’était aussi le moment de la récolte d’automne et j’ai pensé que sa femme ne pourrait peut-être pas supporter tout ce fardeau. J’ai fait un trajet d’une demi-heure en bus et je leur ai rendu visite chez eux, mais je n’ai rencontré que sa mère.

J’ai essayé encore deux fois et j’ai fini par rencontrer sa femme, Mme Lin, qui est également pratiquante. Je lui ai demandé si nous pouvions solliciter des signatures auprès des villageois des environs pour prouver que son mari était une bonne personne et qu’il devait être libéré. Mme Lin s’est montrée très coopérative.

Nous avons également reçu l’aide d’une demi-douzaine de pratiquants pour la récolte d’automne.

Pendant ce temps, j’ai rendu visite à la mère d’un autre pratiquant emprisonné. Je l’ai persuadée de recueillir des signatures auprès des villageois pour demander également la libération de son fils. Elle a aussi été très coopérative.

Mme Lin et la mère de l’autre pratiquant ont fini par recueillir de nombreuses signatures auprès des villageois. Nous avons téléchargé les signatures sur le site web Minghui.

Lorsque j’ai appris que personne n’irait avec Mme Lin au département de police de la ville pour remettre les signatures en personne, je me suis porté volontaire pour l’accompagner. J’ai également invité la mère de l’autre pratiquant à venir avec nous.

Au département de police, j’ai aidé Mme Lin à s’occuper de ses enfants. Mme Lin et la mère âgée ont rendu visite aux agents de police concernés.

Mme Lin a immédiatement reconnu un policier qui avait participé à l’arrestation de son mari. Mme Lin a demandé où son mari était détenu.

Le policier a refusé de répondre et a dit à Mme Lin qu’il n’était pas responsable. Lorsque Mme Lin a insisté auprès du policier pour obtenir des informations sur la personne responsable, celui-ci a noté nerveusement le numéro de téléphone de cette personne. Nous avons appelé la personne chargée du dossier des pratiquants et elle a dit qu’elle n’était pas au bureau.

Nous avons trouvé l’emplacement de son poste de police et nous y sommes arrivés dans l’après-midi. L’agent de service a appelé le chef du poste de police et celui-ci est revenu une demi-heure plus tard.

Il a commencé à porter de fausses accusations sur les pratiquants détenus et a menacé de les condamner. Mme Lin a discuté avec le chef en expliquant que son mari était une bonne personne et qu’il n’avait rien fait de mal.

J’ai également dit au chef : « Ce n’est pas facile pour elle d’élever deux enfants toute seule. En ce moment, c’est la période de la récolte d’automne et il y a beaucoup de travail agricole pour sa famille. S’il vous plaît, libérez son mari. »

De nombreux pratiquants ont émis la pensée droite ce jour-là pour aider les pratiquants détenus.

Nous sommes retournés au poste de police le lendemain, avec deux autres pratiquants. Mais nous n’avons pas vu le chef.

Le troisième jour, Mme Lin a attendu devant le poste de police avec ses enfants à 7 heures du matin. C’était l’heure de pointe du matin et elle a commencé à raconter aux piétons que son mari avait été arrêté, et elle leur a expliqué la vérité à propos du Falun Gong.

Beaucoup de gens se sont rassemblés et l’ont écoutée. Le chef s’est senti gêné et l’a persuadée de rentrer chez elle.

Son mari a finalement été libéré deux jours plus tard. Finalement, la plupart des pratiquants arrêtés ont été libérés grâce à la coopération et aux efforts de tous les pratiquants.

Malheureusement, trois pratiquants arrêtés n’ont pas été libérés. J’ai accompagné la famille d’un de ces pratiquants au poste de police pour demander sa libération.

Plus tard, la famille s’est rendue seule au poste de police à deux reprises. La police a dit à la famille que les preuves étaient insuffisantes et l’affaire a été renvoyée.

La famille m’a demandé ce qu’elle devait faire et je lui ai suggéré de continuer à demander la libération du pratiquant, car les preuves étaient insuffisantes. Cependant, la famille n’a pas donné suite, et le pratiquant a finalement été illégalement condamné.

En sauvant des compagnons de cultivation, j’ai appris l’importance de coopérer tous ensemble comme un seul corps.

Traduit de l’anglais