(Minghui.org) Quatre membres d’une famille élargie de la ville de Pengzhou, dans la province du Sichuan, ont été harcelés à plusieurs reprises en 2021 pour leur croyance dans le Falun Gong. Lors du dernier harcèlement, le 7 décembre 2021, la police les a forcés à apposer leurs empreintes digitales sur des déclarations de renoncement au Falun Gong.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Aux petites heures du 7 décembre 2021, une dizaine de policiers et les secrétaires de village se sont présentés au domicile de Mme Li Yongxian dans le village de Xijing.
Après que Mme Li a ouvert la porte, les policiers ont fouillé tous les coins de sa maison, y compris l’intérieur de ses chaussures, entre les couches de sa literie et dans ses placards. Lorsque Mme Li a été poussée dans la voiture de police, elle a eu la surprise de voir son jeune frère, M. Li Yonggang, et sa femme, Mme Wang Xiaoping.
La jeune sœur de Mme Li, Mme Hu Guofen, qui habitait à côté, a été réveillée par les aboiements de son chien et de celui de ses voisins. Elle a ouvert la porte pour voir ce qui se passait, mais elle a trouvé les policiers devant chez elle.
Le policier Liu Yong s’est approché et a ordonné à Mme Hu de rendre ses documents sur le Falun Gong. Il a menacé de fouiller son domicile si elle ne le faisait pas. Mme Hu a refusé d’obtempérer et la police est venue faire une mise à sac chez elle. Pendant la fouille, la lumière de sa chambre s’est soudain éteinte et la police a décidé d’arrêter.
Lorsque la police a tenté d’arrêter Mme Hu, sa fille pleurait et elle les a suppliés de ne pas l’emmener.
« Elle pratique le Falun Gong. Nous devons lui poser quelques questions. Nous la ramènerons bientôt », a dit le policier Liu à la petite fille.
« Dans combien de temps ? »
« Dans une heure. Tu peux attendre à la maison », a dit le policier Liu, avant de pousser Mme Hu dans la voiture de police.
Mme Hu, sa sœur, son frère et sa belle-sœur ont ensuite été emmenés au bureau du village. Ils ont été détenus dans des pièces séparées et interrogés. Lorsqu’ils ont tous refusé de signer les déclarations préparées, pour renoncer au Falun Gong, les policiers les ont obligés à apposer leurs empreintes digitales sur les documents. Aucun des agents n’a montré sa carte d’identité pendant toute la procédure.
Mme Hu a déclaré qu’elle a essayé de clarifier les faits concernant le Falun Gong auprès de la police. Les policiers l’ont écoutée et n’ont pas discuté avec elle. Un policier lui a tout de même ordonné de signer trois documents, tout en lui permettant seulement de jeter un coup d’œil aux titres. Le premier était une déclaration dans laquelle elle promettait de ne plus jamais pratiquer le Falun Gong. Le second était de renoncer au Falun Gong et d’admettre son erreur de pratiquer. Avant qu’elle ait pu lire le titre du troisième document, la police les avait déjà emportés. Mme Hu a refusé de signer les documents, mais Liu a ordonné aux policiers de prendre de force ses empreintes digitales.
Avant le harcèlement de décembre, les policiers du village avaient conduit la police au domicile de Mme Li en mars 2021. Ils ont ensuite harcelé sa sœur, Mme Hu, le 20 avril. Comme Mme Hu n’était pas chez elle, ils ont donné des coups de pied à la porte et craché sur sa porte d’entrée. Sa fille, qui était seule à la maison, était terrifiée et ne pouvait s’empêcher de trembler.
Les policiers sont revenus le 6 mai, alors que Mme Hu venait de déjeuner. Ils l’ont pris en photo malgré ses protestations. Les agents sont revenus une nouvelle fois dans la soirée. Ils ont réveillé Mme Hu et ont exigé de la photographier à nouveau. Elle ne les a pas laissé faire.
Le secrétaire adjoint du village, Xie Xingru, est venu le 25 mai et a dit à Mme Hu que sa subvention pour les personnes à faibles revenus était suspendue.
Outre le frère et la sœur, le père de Mme Li, M. Hu Dingfang, et sa sœur aînée, Mme Li Yongxiu, ont aussi été pris pour cible pour leur pratique du Falun Gong et ils sont tous deux décédés.
M. Hu, qui était âgé, a été encerclé par un groupe de policiers alors qu’il faisait des courses avec Mme Li Hongxian en novembre 2009. Il a été bousculé et battu par les policiers. Il est tombé malade et est devenu grabataire à son retour chez lui. Il est décédé en moins de six mois.
Mme Li Yongxiu a été arrêtée en 2004 et détenue dans un centre de lavage de cerveau et un hôpital psychiatrique. On lui a injecté des substances toxiques. Elle a souffert d’un œdème systémique et a perdu la capacité de prendre soin d’elle-même. Elle est décédée le 21 février 2016.
Informations sur les responsables de la persécution :
Yang Yi (杨毅), chef du poste de police de Longfeng : +86-13882006835 ;
Liu Yong (刘勇), policier : +86-13882111611 ;
Zeng Anbo (曾安波), secrétaire du village de Xijing : +86-28-64831526 ;
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois)
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Traduit de l’anglais
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