(Minghui.org) Même si j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a des années, je suis gênée de dire que pendant longtemps je ne savais pas vraiment comment cultiver.

Pendant des années, je n’ai pas réussi à regarder à l’intérieur pour trouver mes propres insuffisances, ce qui a causé de nombreuses tribulations dans mes relations interpersonnelles avec ma famille.

Cela se reflétait particulièrement dans mon mariage troublé. Passant de période de silence boudeur à des disputes enflammées et des bagarres physiques, mon mari et moi avions toujours des conflits. Cela a été pour moi un test continu dans ma cultivation.

Cependant, quand j’ai finalement commencé à m’examiner et à considérer les autres en premier, j’ai finalement pu mettre cette grande épreuve derrière moi.

J’ai été surprise de constater que, pendant tout ce temps, les conflits dans notre mariage étaient causés par ma nature dominatrice et égoïste. La raison fondamentale de ces traits de personnalité est la « haine », qui est largement répandue dans la culture du Parti communiste chinois (PCC).

Des traits de personnalité formés dans mon enfance

Quand j’étais une enfant, j’avais toujours l’air gentille et timide. Derrière mon comportement doux se cachait une personne sûre d’elle et têtue.

J’appréciais la culture et les valeurs traditionnelles et je respectais les pratiquants. En grandissant, mes idoles étaient des héroïnes comme Mulan qui s’est déguisée en homme pour se joindre à l’armée à la place de son père âgé.

Je suis l’aînée de la famille et il y a plus de filles que de garçons. Ma mère était analphabète, mais avait de grands espoirs pour nous, les enfants, de réussite dans la vie. J’étais déterminée à réaliser les souhaits de ma mère de réussir afin de pouvoir protéger mes jeunes frères et sœurs et ma famille.

Mes études et ma carrière se sont déroulées sans problème, en partie parce que je suis une travailleuse acharnée, mais aussi grâce à la position et au pouvoir de mon père en tant que fonctionnaire du PCC.

J’étais intelligente et je travaillais bien à l’école. Depuis l’école élémentaire, mes enseignants me choisissaient toujours comme chef de classe. Après être entrée dans le monde du travail, j’ai rapidement prouvé que j’étais fiable et compétente et j’ai gravi les échelons pour devenir une responsable du Parti au niveau du canton.

Rétrospectivement, je pense que c’est là que les forces anciennes ont fait des arrangements pour changer mon chemin de vie. Afin de rester au sommet parmi les fonctionnaires de haut rang du PCC, moi, une personne qui par nature n’aimait pas les conflits et évitait les disputes est graduellement devenue une femme dure et combative.

J’avais le sentiment qu’« être dure » me permettait d’aider ceux dans le besoin et de faire respecter la justice. Je faisais de mon mieux et j’utilisais tous les moyens pour me démarquer dans tout ce que je faisais. Pour obtenir le respect et l’honneur, j’ai assumé de grosses charges de travail qui normalement auraient dû être accomplies par une équipe.

Le fait de toujours repousser mes limites a eu des conséquences sur ma santé. Je me suis retrouvée avec un trouble du système nerveux central et j’ai souffert de nombreuses maladies. J’ai pris des médicaments et essayé quelques pratiques de qigong. Même si j’ai vu une certaine amélioration, je savais que ce n’était pas ce que je recherchais.

J’ai enfin trouvé ce que j’ai toujours recherché

Avançons rapidement jusqu’en 1994, quand on m’a présenté le Falun Dafa.

J’ai su immédiatement que c’était la vraie Voie qui peut guider les gens dans la cultivation. Maître Li Hongzhi, le fondateur de la méthode, est le seul à guider les gens vers les niveaux élevés. De plus, les pratiquants de Dafa n’ont pas besoin de tout abandonner dans le monde terrestre et de s’en aller cultiver dans l’isolement d’une montagne éloignée ou un temple. J’ai su que j’avais enfin trouvé ce que j’avais toujours recherché.

Je n’ai jamais assisté aux stages d’enseignement du Fa de Maître Li, alors au début je me suis demandé si le Maître me prendrait comme sa disciple. Mais quand j’ai lu la deuxième leçon du livre extraordinaire Zhuan Falun, j’ai vu ma chambre remplie de gros Falun. J’ai médité et toute ma chambre étincelait comme de l’or, tout a pris une lueur dorée. C’était ma confirmation – le Maître m’a prise comme disciple ! À partir de ce moment-là, j’étais déterminée à cultiver.

Quelques mois après avoir commencé la pratique, toutes mes maladies ont disparu. Alors que j’étudiais le Fa et cultivais mon xinxing, je ne prenais plus au sérieux la célébrité et l’intérêt personnel. J’ai travaillé avec plus d’acharnement et j’ai encore mieux traité ma famille, mes amis et mes voisins. Ma belle-mère et ma belle-sœur me faisaient toujours des éloges devant les autres.

Le ressentiment de mon mari envers moi et Dafa

Cependant, peu importe mes nombreux changements positifs, mon mari était contre ma pratique du Falun Dafa et nous étions constamment en conflit. À l’époque, je ne savais pas comment regarder à l’intérieur et m’examiner – je pensais que je faisais la chose la plus droite et qu’il était déraisonnable.

Mon mari gérait sa propre entreprise, alors il voyageait beaucoup et notre fille était à l’université. Le plus souvent seule, je partageais mon temps entre le travail et Dafa, et je me tenais occupée. Je me levais tôt le matin pour me joindre à la pratique des exercices collectifs. Avec de longues journées au travail, je n’avais parfois pas le temps de dîner avant d’aller à l’étude du Fa le soir. Les week-ends, je me joignais aux pratiquants locaux pour des activités de présentation du Falun Dafa, alors j’étais rarement chez moi.

Mon mari ne rentrait à notre domicile qu’une fois tous les quelques jours et généralement allait directement dormir quand il revenait. Après avoir rattrapé son sommeil, il se remettait immédiatement au travail. Nous avions tous les deux des emplois du temps très chargés et nous nous voyions à peine. Je ne tenais pas compte de ses sentiments et je ne ralentissais jamais pour passer du temps avec lui quand il rentrait à notre domicile. Je me précipitais toujours pour assister aux activités relatives au Fa quand il franchissait la porte. Petit à petit, mon mari a développé de plus en plus de ressentiment envers moi et Dafa.

Un jour, quand je suis rentrée chez moi après les exercices du matin, j’ai découvert que mon mari avait déchiré un livre de Dafa. J’étais dévastée de n’avoir pas été là pour protéger le livre et j’étais en colère contre mon mari. Je lui ai dit : « Dafa est tellement bon. Il enseigne aux gens à cultiver leur xinxing et à être de bonnes personnes. Il restaure la moralité d’une personne. Regarde-moi, toutes mes maladies ont disparu. Tu as vu combien je traite bien ta famille. » Il a répondu froidement : « Je ne t’ai pas vue bien me traiter. » Tout en parlant, il a saisi un autre livre et a essayé de le déchirer. Il a insulté le Maître et ma famille et m’a même frappée.

C’était vraiment comme le Maître a dit :

« “D’ordinaire, ma parole fait autorité, mais aujourd’hui elle me danse sur le ventre.” » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je savais que c’était une occasion pour moi de m’élever et d’éliminer le karma, alors j’ai enduré son comportement tranquillement. Dans mon rêve cette nuit-là, j’ai vu comment dans nos vies précédentes, j’ai maudit et frappé mon mari exactement comme il le faisait avec moi. Cependant, je ne pouvais pas lui pardonner d’avoir insulté le Maître et Dafa, j’avais du ressentiment envers lui pour cela. Nos conflits se sont aggravés.

Opposition à ma clarification de la vérité au sujet de Dafa

Quand le PCC a lancé la persécution du Falun Dafa dans tout le pays en juillet 1999, mon mari a cru aux mensonges fabriqués par le Parti pour salir et diffamer Dafa.

Il m’insultait et me frappait souvent. Il me surveillait étroitement, m’empêchait de sortir et ne voulait pas que les autres pratiquants me rendent visite. Il a menacé de me signaler à la police.

La nouvelle s’est répandue dans notre région parmi les pratiquants que mon mari était un « effroyable individu » et plus personne n’osait venir chez moi.

C’était une période difficile de ma cultivation, mais je m’en tenais à la « persévérance » et la « tolérance », et je ne rétorquais pas ni ne me disputais avec lui.

Je suis allée à Pékin à la fin de l’année 2000 pour demander au gouvernement central mon droit de pratiquer Dafa et j’ai été détenue pendant presque une année. Ma détention a exercé une pression considérable sur mon mari. Il est venu me rendre visite au centre de lavage de cerveau et m’a demandé de rédiger la déclaration de garantie pour arrêter de pratiquer le Falun Dafa. Quand j’ai refusé, il m’a battue dans la salle de visite. Quand nos amis et notre famille ont appris cela, ils ont tous pensé qu’il avait dépassé les bornes en me traitant de cette façon.

Comme s’il était possédé par un esprit pervers, mon mari s’est opposé avec véhémence à ce que je dise la vérité aux gens au sujet de Dafa. Il a dit que je manquais de vertu et détruisais l’avenir des gens en faisant cela. Quand je lui ai expliqué pourquoi c’était important que les gens sachent la vérité sur Dafa et la vérité derrière la persécution, il a essayé de m’intimider et a menacé de me signaler à la police. Son comportement était comme celui d’un être mis en place par les forces anciennes pour saboter le Fa et ma cultivation. Pourquoi cela m’arrivait-il ? Que devais-je faire !

Un jour, je suis tombée sur le coordinateur local, un pratiquant de longue date, et je lui ai demandé : « Pourquoi ne change-t-il pas ? Il est ici pour saboter le Fa, n’est-ce pas ? » Le coordinateur était rempli de compassion : « Tu ne peux pas penser de cette façon. Il est ici pour t’aider à cultiver. Quand tu t’élèveras, il changera. » J’étais sceptique : « Peut-il encore être sauvé ? » Le coordinateur a acquiescé de la tête : « Bien sûr. Il attend que tu le sauves. »

Mais mon mari avait de profonds préjugés et refusait même d’écouter la vérité au sujet de Dafa. Que devais-je faire ? J’ai demandé à d’autres pratiquants de m’aider en parlant à mon mari – mais quand ils sont venus, il a refusé de les laisser entrer et les a insultés. J’ai demandé à une autre pratiquante des conseils. Elle a répondu : « Élève ton niveau. Tu n’as qu’à élever ton niveau d’être. »

Je me suis dit : « Mon niveau d’être n’est-il pas assez élevé ? J’ai renoncé à mon poste en tant que fonctionnaire de haut rang du PCC et renoncé à de nombreux honneurs. Je travaille avec acharnement sans demander quoi que ce soit en retour au travail. Au sein de la famille, je m’occupe des aînés et j’aide mes frères et sœurs. Je suis gentille avec nos proches, nos amis et les voisins. Tout le monde dit que je suis une bonne personne. Pourquoi mon mari ne peut-il pas voir cela ? » Mais en tant que pratiquante, je devais regarder à l’intérieur et m’examiner.

Le Maître a dit :

« Utiliser la raison pour valider le Fa, utiliser la sagesse pour clarifier la vérité, utiliser la compassion pour que le Fa soit immensément répandu... » (« Rationalité », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Je me suis rendu compte que j’étais trop attachée à la sentimentalité humaine et n’avais pas assez de patience. J’ai toujours voulu que les choses soient faites vite. Je manquais de raison et de compassion. Je devais cultiver ma patience et ce n’est que lorsque ma compassion émergerait que je pourrais sauver mon mari.

Une petite percée

Mon mari était ivre un jour. Il s’est allongé par terre et n’arrivait pas à se ressaisir. J’étais furieuse – il ne pouvait même pas agir comme un être humain digne ! Je l’ai laissé seul pour me rendre au domicile de mes parents parce que mon père était malade et avait besoin de soins. Peu de temps après, mon mari est venu frapper à la porte de mes parents et a fait toute une scène en maudissant, criant et piquant une crise.

Pour mettre fin à son comportement scandaleux, je lui ai dit : « Allons à la maison et l’on va en parler. » J’ai mis deux doigts sur mon poignet, trouvé mon pouls et décidé : « Je vais attendre jusqu’à ce que je me sois calmée pour lui parler. Je lui dirai la vérité sur le Falun Dafa et la persécution illégale aujourd’hui. »

Je ne me suis pas disputée avec lui, peu importe combien il était déraisonnable. Après qu’il a dessoûlé, pour la première fois je lui ai parlé du coup monté de l’incident des auto-immolations sur la place Tiananmen et comment le PCC a menti pour salir et diffamer le Falun Dafa. J’ai expliqué qu’aider les gens à démissionner du Parti et de ses organisations pour la jeunesse, c’est les aider à se désolidariser des crimes du Parti afin qu’ils puissent éviter d’être impliqués.

Je lui ai demandé : « Qu’est-ce que tu as obtenu en étant membre du PCC ? Démissionne du Parti s’il te plaît. Ta sécurité et ta santé sont plus importantes que quoi que ce soit. Je peux créer un pseudonyme pour que tu démissionnes du Parti. Est-ce que ça te va ? » Il a répondu : « Très bien. Fais ce que tu penses être bien. » Le lendemain, j’ai confirmé avec lui. Il a dit : « J’ai dit que je démissionnerai du Parti, alors je démissionnerai du Parti. Pourquoi dois-tu me demander de si nombreuses fois ? »

Le Maître m’a montré mon attachement fondamental

J’ai fait une petite percée et j’ai aidé mon mari à démissionner du Parti, mais mon xinxing ne s’est pas suffisamment élevé parce que je n’ai pas trouvé mon attachement fondamental. Pour me donner un petit coup de pouce, le Maître me l’a montré pendant que je méditais.

C’était le cinquième jour du Nouvel An chinois en 2007, et aussi l’anniversaire de mon mari. Dès que je me suis assise pour méditer ce matin-là, je suis entrée dans un état de tranquillité. Dans ma tête, j’ai entendu la voix de mon ancien supérieur : « Laissez-moi vous présenter tous les deux. Elle (moi) est comme-ci et comme-ça, c’est la fonctionnaire la plus dure du canton. »

J’ai été très contente de la façon dont on m’a présentée : « Je suis assez connue. » Toutes mes réussites ont défilé devant mes yeux – me battre pour que les victimes soient indemnisées, porter des affaires difficiles devant les tribunaux, participer et remporter divers concours, être félicitée par de hauts fonctionnaires de la ville et de la province, rester résolue lorsque j’étais détenue, battue et torturée pour ma croyance – même le directeur et les gardiens du centre de détention m’ont traitée de « folle ».

Mais en raison de cette « dureté », je ne pouvais tolérer que quiconque dans ma famille me questionne. J’aboyais des ordres et j’imposais ma volonté à tout le monde. On m’a également montré que lorsque j’ai essayé de convaincre mon frère cadet de démissionner du PCC, j’ai exigé qu’il fasse ce que je disais, en tant que sœur aînée, « l’autorité ». Quand il a refusé, je me suis énervée contre lui. Je l’ai insulté, je l’ai réprimandé et je lui ai dit qu’il ne savait rien de bon. Il a juré qu’il couperait tous les liens avec moi.

Voir toutes ces choses que j’avais faites dans le passé m’a vraiment choquée : « Bien sûr, j’étais dure, dure envers les autres. Comment n’ai-je pas pu m’en rendre compte après de si nombreuses années de cultivation ? Est-ce que c’est comme ça qu’une pratiquante est censée agir ? Une personne exigeante qui est dure envers les autres est égoïste, manque de compassion et peut facilement blesser les sentiments des autres. C’était le Maître qui me disait que je devais me débarrasser de cette « dureté ».

J’ai appelé le Maître dans mon cœur : « Maître, je ne veux pas être une personne difficile et exigeante. Je vais me débarrasser de cette substance accumulée au cours de mes précédentes vies et je présenterai sincèrement mes excuses à ceux que j’ai blessés. Je veux résoudre tout ressentiment et le remplacer par de la compassion. Je changerai les couches de particules à chaque niveau de mon corps en êtres bienveillants. Oui. Je vais m’excuser auprès de mon mari et de mon frère cadet dès aujourd’hui. Je ne peux pas laisser mes erreurs les empêcher d’être sauvés. »

Mes jambes pliées dans la position du lotus complet n’ont jamais été aussi détendues que ce matin-là, et mon corps n’a jamais été plus confortable. J’ai senti que le Maître a purifié mon corps avec une énergie de haut niveau du haut vers le bas. Des larmes ont roulé sur mes joues et sont tombées sur mes jambes pliées.

Ma sœur cadette qui méditait juste à côté de moi m’a dit plus tard : « Tu as médité vraiment bien aujourd’hui. J’ai pu sentir ton énergie compatissante. Même mes jambes ne me faisaient pas mal. » Je lui ai dit : « Le Maître m’a aidé à réaliser que je devais éliminer mon comportement dur et imposant. Aujourd’hui, quand la famille se réunira pour le déjeuner, je présenterai mes excuses officiellement à mon mari et à notre frère. » Ma sœur a souri : « C’est super. Je pense que je devrais aussi présenter mes excuses à mon mari et à notre frère. »

Résoudre les ressentiments et améliorer les relations avec les membres de la famille

Mon mari et mon neveu partagent le même anniversaire, et la famille s’est réunie au domicile de mes parents pour le célébrer. J’ai fait des raviolis chinois avec quelques proches pour préparer le repas de fête. J’étais de bonne humeur toute la matinée et je me sentais bien.

Plus d’une dizaine de membres de la famille sont arrivés et nous nous sommes tous assis pour le déjeuner. J’ai dit : « C’est si bon de voir tout le monde ici aujourd’hui. Avant que nous commencions, j’aimerais dire quelques choses. Tout d’abord, j’aimerais souhaiter à mon mari et à mon neveu un très joyeux anniversaire. Je pratique le Falun Dafa depuis de si nombreuses années maintenant, mais je n’ai pas véritablement adhéré au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J’ai mauvais caractère – j’ai insulté mon frère et je me suis battue avec mon mari. Mais ce n’est pas parce que Dafa n’est pas bon, mais parce que je n’ai pas bien fait. Je tiens à présenter sincèrement mes excuses à tout le monde. Je suis désolée. »

Avant que n’importe qui puisse réagir, ma sœur cadette s’est aussi levée : « J’aimerais aussi offrir mes excuses à mon mari et à notre frère. » Mon mari, le mari de ma sœur cadette et notre frère cadet se sont tous levés et ont dit des choses comme, « nous sommes tous de la famille », « n’en parle pas » et « c’est du passé ». Puis nous avons tous partagé un bon repas ensemble.

Après ce rassemblement, la dynamique de notre famille est devenue plus harmonieuse. Mon mari a aussi changé. Il a cessé de faire des commentaires railleurs et sarcastiques concernant ma pratique du Falun Dafa. Il n’est plus furieux quand je vais étudier le Fa ou clarifier la vérité. Parfois, il aide même à distribuer des dépliants clarifiant la vérité.

J’ai continué de m’efforcer de satisfaire aux critères de Dafa. Quand mon père a été cloué au lit et hospitalisé pendant trois ans, ma mère était également malade et en mauvaise santé. Je leur rendais visite presque chaque jour afin que mon frère cadet puisse se concentrer sur son travail. Il venait d’être promu à un poste de direction et était très occupé. J’ai aussi aidé sa femme autant que possible dans les tâches ménagères telles que faire la cuisine, la lessive et le nettoyage.

Peu après le décès de ma mère, mon frère et sa femme ont traversé une période difficile dans leur mariage, au point de vouloir divorcer. Comme si j’aidais mes propres enfants, j’ai encouragé mon frère et sa femme à résoudre leur ressentiment l’un envers l’autre. Je leur ai demandé de regarder à l’intérieur à la recherche de leurs propres défauts, de se concentrer sur les forces de chacun et d’être attentifs aux sentiments de leur enfant. J’ai dit à mon frère : « Tu es très talentueux et tu es un homme bon. Tu devrais traiter ta femme avec respect, t’occuper d’elle, communiquer avec elle, l’aider et de temps en temps la laisser faire à sa façon. »

Le couple s’est finalement réconcilié et leur mariage a été sauvé. Le père de ma belle-sœur a été très touché. Au cours du processus, j’ai pu passer du temps avec mon frère. Je lui ai dit la vérité sur Dafa et je l’ai aidé à démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Quand il a rendu visite à notre père à l’hôpital, il a fait passer les enseignements du Fa du Maître à notre père. Il aide et protège aussi les pratiquants de Dafa à son travail.

Les forces anciennes interfèrent à travers mon mari

Mon mari a eu un accident vasculaire cérébral (AVC). Il s’est effondré et ne pouvait plus ni se mouvoir ni parler. Ma première pensée était que cela avait été arrangé par les forces anciennes parce que je n’étais pas diligente dans ma cultivation et que je n’avais pas une forte pensée droite.

J’étais impliquée dans un projet visant à dénoncer le PCC, mais j’étais très attachée à ce que les choses se fassent vite. J’ai senti que les forces anciennes ne voulaient pas être éliminées, alors elles ont apporté cette maladie à mon mari parce qu’il avait déchiré les livres de Dafa et dit des choses irrespectueuses au sujet de Dafa et du Maître. Le but ultime était d’interférer avec moi et de détruire mon mari.

J’ai immédiatement commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les interférences. J’ai demandé à mon mari de demander sincèrement au Maître de l’aider et de dire « Falun Dafa est bon ». Quand nous sommes arrivés à l’hôpital, il a pu marcher seul. Au cours de son hospitalisation, je me suis bien occupé de lui et il est sorti neuf jours plus tard.

À notre domicile, je lui ai fait écouter les enseignements du Fa du Maître et la musique de Dafa. Je l’ai aussi convaincu d’écrire une déclaration pour demander pardon au Maître pour ce qu’il avait fait. Il s’est vite rétabli.

J’avais de grands espoirs qu’il commencerait à faire les exercices et à étudier le Fa avec moi. Comme j’étais un peu insistante, il a résisté à l’idée et a cessé d’écouter la musique de Dafa. Tout cela a été causé par ma sentimentalité et à mon attachement au temps. J’ai regardé davantage à l’intérieur et j’ai trouvé ma tendance à forcer les autres à faire les choses. J’ai éliminé mes attachements et j’ai rapidement concentré à nouveau mon attention sur le fait de bien faire les trois choses.

Une plus grande épreuve

Les forces anciennes ont changé de tactique après l’échec de la première tentative et ont interféré d’une nouvelle façon. Après l’AVC, mon mari était faible et avait de la difficulté à marcher. Chaque fois que je voulais sortir pour clarifier la vérité aux gens, il me saisissait et essayait de m’empêcher de partir. Peu importait comment je lui expliquais la situation, il ne voulait pas me laisser partir.

Si je restais loin de lui, il était également en colère contre moi. Comme s’il était possédé, il est devenu vraiment méchant. Il a inventé une histoire comme quoi j’étais avec un autre homme quand j’étais plus jeune et m’a accusée d’être avec un autre homme quand j’avais la cinquantaine. J’étais en colère et je me suis sentie blessée par ses mensonges.

Mon mari a eu un autre épisode de pinaillage et d’accusation d’infidélité qui a duré de plusieurs jours en avril 2018. Quand il était dans tous ses états, son visage devenait rouge et ses yeux étaient injectés de sang. Peu importe ce que je faisais, il trouvait des raisons de s’en prendre à moi.

Quand une pratiquante est venue me rendre visite, je me suis plainte de mon mari. La pratiquante m’a encouragée à rester diligente dans ma cultivation. Quand elle est partie, mon mari m’a encore insultée verbalement. Il a raconté des histoires fabriquées de toutes pièces comme quoi j’étais avec de nombreux autres hommes, y compris les pratiquants locaux, mes collègues de travail et mes supérieurs. Il a même inventé l’heure, le lieu et les détails de ce que nous faisions. Ce ne sont que des mensonges.

J’étais en colère. Je l’ai traité de tous les noms, ce qui l’a rendu furieux. Il m’a crié : « Tu l’as voulu ! » Puis il a bondi vers moi, m’a giflée, m’a attrapé le cou et m’a poussée au sol. Il s’est jeté de tout son poids sur moi et a serré sa prise sur ma gorge.

J’ai demandé de l’aide au Maître : « Maître, je ne peux pas mourir. Si je meurs, il aura commis un énorme péché. » J’ai fermé les yeux et j’ai plaidé tranquillement : « Aidez-moi, Maître. S’il vous plaît, aidez-moi ! » Quand j’ai failli cesser de respirer, il a finalement lâché : « Ne fais pas semblant d’être morte. » Il a crié le nom de l’ancien chef du PCC, suivi du slogan : « Longue vie ! » Il a menacé de signaler tous les pratiquants locaux à la police. Pendant qu’il parlait, il a essayé de déchirer un livre de Dafa et de détruire la photo du Maître. Heureusement, je l’ai arrêté avant qu’il ne fasse des dégâts.

J’ai appelé ma fille. Elle est venue rapidement et a emmené mon mari, craignant que nous nous battions de nouveau. J’étais dans un état d’hébétude pendant les quelques jours suivants. Je me sentais en colère et blessée.

Je m’occupais de tout dans notre famille. J’ai payé seule les études universitaires de notre fille et je l’ai aidée à trouver un emploi après qu’elle a obtenu son diplôme. J’ai été rétrogradée et j’ai subi une énorme réduction de salaire à cause de ma croyance, mais j’ai quand même aidé financièrement le frère et la sœur cadets de mon mari et soutenu toute sa famille. J’ai même payé les impôts pour l’entreprise de mon mari.

Pendant que j’étais détenue, il s’est saoulé, il s’est rendu au domicile de mes parents pour créer des problèmes et a dérangé tout le voisinage. On m’a arbitrairement détenue, battue, affamée et torturée, mais mon mari n’a jamais dit ou demandé quoi que ce soit au sujet de ma détention après ma libération. Je ne me suis jamais plainte.

Il est maintenant au chômage et n’a aucun revenu. Je le soutiens financièrement et paie toutes nos dépenses. Pourtant, il m’insulte et me bat. Comment est-ce que je peux tolérer cela ? J’étais remplie de haine et l’idée du divorce resurgissait continuellement.

(À suivre)

Traduit de l’anglais