(Minghui.org) Une femme habitant la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a récemment appris que l’appel qu’elle avait interjeté auprès d’un tribunal supérieur pour faire annuler sa condamnation injustifiée pour sa pratique du Falun Gong avait été rejeté.
Le Falun Gong, aussi appelé le Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Liu Jinping
Le 14 mai 2021, Mme Liu Jinping a été arrêtée à son domicile. Le 31 décembre 2021, elle a été jugée par le tribunal du district de Xiangyang et, le 6 janvier 2022, elle a été condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 15 000 yuans.
Lorsque sa famille a déposé un recours auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi, elle a également demandé à l’instance supérieure de tenir le juge du tribunal de première instance, Song Tao, responsable d’avoir refusé d’admettre son droit à la liberté de croyance.
Le 24 février 2022, l’un des membres de la famille de Mme Liu, qui avait demandé à la représenter en tant que défenseur non avocat dans l’affaire en appel, a rendu visite au juge Zhao Lu du tribunal supérieur pour discuter de l’affaire. Zhao a saisi les notes du membre de la famille et a insisté pour les conserver comme étant la déclaration officielle de la défense. Zhao et son greffier, Liu Tianyang, ont également trompé le membre de la famille en lui faisant signer un compte rendu écrit de leurs discussions.
Lorsque le défenseur de la famille de Mme Liu a demandé à plusieurs reprises à lui rendre visite au centre de détention de la ville de Jiamusi, Zhao a affirmé que cette personne devait soit en discuter avec d’autres fonctionnaires du tribunal, soit que la visite devait être approuvée par le centre de détention (lequel avait dirigé le défenseur de la famille vers elle).
De plus, en février et en mars, le défenseur de la famille de Mme Liu ayant déjà eu des rendez-vous sans aucun lien, il a demandé à Zhao de reporter l’audience de Mme Liu, ce que Zhao a accepté. Mais Zhao a appelé le défenseur de la famille le 21 mars et l’a informé qu’elle avait décidé de rejeter l’appel de Mme Liu et qu’aucune audience n’aurait lieu.
Plaintes contre la police et le procureur
Après son arrestation, lors de son interrogatoire, Mme Liu a été battue par le policier Wu Bin. Sa famille a déposé des plaintes auprès du Département de police de la ville de Jiamusi, du parquet et du département disciplinaire. Aucun de ces organismes n’a accepté de prendre en charge l’affaire et ils ont donné des réponses évasives à la famille. Ils ont dit à la famille de fournir des preuves des mauvais traitements ou de demander à Mme Liu de signaler l’affaire elle-même, maintenant ou après sa libération.
Si certains employés de ces agences étaient outrés d’apprendre ce qui s’était passé et ont semblé compatir, la plupart d’entre eux ont encouragé la famille à abandonner les plaintes, car elle n’avait « aucune chance » de gagner. Certains ont également laissé entendre qu’il était tout à fait normal que la police batte les suspects.
La famille a également signalé les brutalités policières au procureur Li Lifeng du district de Xiangyang. Ils l’ont exhorté à faire enquête et à faire rejeter le cas de Mme Liu. Lorsque Li a continué à l’inculper, la famille a également porté plainte contre lui.
Après le transfert du dossier de Mme Liu au tribunal du district de Xiangyang, le président du tribunal, Song Tao, a toujours refusé de rencontrer sa famille. La famille a déposé plusieurs plaintes contre le policier Wu et le procureur Li. Elle a également demandé à revoir les documents relatifs à son dossier, à lui rendre visite dans le centre de détention et à obtenir son acquittement. Song a ignoré toutes leurs demandes et a condamné Mme Liu à la prison.
Le 17 janvier 2022, la Commission municipale de supervision disciplinaire a reconnu avoir ouvert une enquête sur le procureur Li, mais elle a nié avoir reçu la lettre de plainte de la famille lorsque celle-ci l’a relancée par téléphone le 7 mars. Comme la Commission disciplinaire n’a pas d’heures d’ouverture pour le public, la famille n’a pu que passer des appels téléphoniques, dont la plupart sont restés sans réponse ou ont été raccrochés.
La famille s’est rendue dans les bureaux de la Commission disciplinaire pour essayer de parler à quelqu’un en personne, mais elle a été arrêtée à l’entrée, parce qu’elle n’avait pas les smartphones pour montrer son « code santé » mis au point par le régime pour la surveillance des pandémies.
Informations sur les responsables de la persécution :
Zhao Lu (赵璐), juge, tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi : +86-454-2638409
Guo Jianfeng (郭建峰), juge président au tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi : +86-13512671999
Wang Bin (王斌), juge président au tribunal du district de Xiangyang : +86-454-8709811, +86-13604865553
Song Tao (宋涛), juge, tribunal du district de Xiangyang : +86-454-6210031, +86-18903687999, +86-13512645666
Li Lifeng (李利锋), procureur au parquet du district de Xiangyang : +86-13846169281, +86-18697098055
Jing Changcai (荆长财), secrétaire adjoint à la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Jiamusi : +86-18645468885
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
Une femme du Heilongjiang condamnée à trois ans et demi de prison pour sa croyance
Une femme détenue pour sa croyance, sa famille réclame la justice
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Traduit de l’anglais
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