(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, le Centre des services des ressources humaines et de la sécurité sociale de Jinzhou (Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou en abrégé), dans la province du Liaoning, a activement mis en œuvre le volet de persécution financière de la politique « ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement ». Wang Weidong, He Fang, Dong Ye, Zhao Yang et d’autres ont été les principaux responsables de la rétention du paiement des pensions des pratiquants locaux, les mettant dans une situation extrêmement difficile pour subvenir à leurs besoins.

Wang Weidong et son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong

Wang Weidong, né en septembre 1968, a commencé en tant que chef du Bureau du service de la sécurité sociale de la ville de Jinzhou en février 2017 et est devenu directeur du Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou en août 2018.

Pendant son mandat, les prestations de retraite de plus de 30 pratiquants de Falun Gong de la région de Jinzhou, dont Xu Xiuyun, Zhou Yuzhen, Wu Xiulan, Wu Baogui et Bai Mingfang, ont été suspendues parce qu’ils avaient été illégalement condamnés à la prison pour avoir défendu leur croyance.

Parmi les pratiquants concernés figurent plus de 20 retraités d’entreprises et une dizaine de retraités d’institutions publiques. Outre ces plus de 30 pratiquants, d’autres pratiquants ont vu leur pension suspendue parce qu’ils n’avaient pas demandé de carte d’identité de deuxième génération.

Pour certains pratiquants, le versement de leur pension a été interrompu immédiatement après leur condamnation, tandis que pour d’autres, leur pension a été suspendue ou réduite après leur libération.

Quant aux pratiquants de Falun Gong retraités des institutions publiques et illégalement condamnés à la prison, Wang et son personnel ont réduit leurs années de service à zéro et ont cessé de leur verser toute pension et toute prestation d’assurance médicale, sans se soucier de la manière dont ils allaient vivre sans source de revenus.

Wang a également donné l’ordre à son personnel de forcer les pratiquants de Falun Gong à rembourser la pension qui leur avait déjà été versée pendant leurs périodes d’emprisonnement abusif ; il s’est même rendu dans un certain nombre d’institutions publiques pour vérifier les dossiers des pratiquants et a organisé une réunion avec le personnel concerné, demandant pourquoi ces pratiquants n’étaient toujours pas licenciés. Tout cela a causé des difficultés financières extrêmes et le désespoir des pratiquants de Falun Gong et de leurs familles.

Les pratiquants de Falun Gong à l’étranger ont appelé Wang à maintes reprises, lui ont écrit des lettres pour clarifier la vérité sur le Falun Gong et l’ont exhorté à cesser de faire du mal et à se retirer du PCC, mais il a refusé d’écouter et continue d’agir de façon illicite.

He Fang et son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong

He Fang est responsable du département des pensions d’entreprise du Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou. Elle a participé de manière proactive à la persécution financière des pratiquants de Falun Gong qui travaillaient dans des entreprises en retenant le versement de leur pension.

En septembre 2020, une pratiquante de Falun Gong est allée demander pourquoi sa pension avait été retenue et a demandé une notification officielle de la suspension. He Fang a refusé d’émettre toute notification en raison d’une « responsabilité légale potentielle ». De toute évidence, elle savait très bien que ce qu’ils faisaient était illégal.

Certains employés de la sécurité sociale ont également montré aux pratiquants de Falun Gong un « Rappel de l’enquête sur la réception illégale de la pension de base par les prisonniers » publié par le cinquième département du Parquet populaire suprême. Cependant, le cinquième département n’est responsable que de l’application de la loi dans les prisons et les camps de travail, et n’a aucune compétence en matière de pensions, et le « Rappel » est en soi un acte d’excès de pouvoir. De plus, le « Rappel » ne porte aucun sceau officiel indiquant son authenticité ou sa légitimité.

Sous les instructions de Wang et He, les membres du personnel Wang Man et Gao Chao ont forcé les pratiquants de Falun Gong à rembourser les pensions qu’ils « devaient » au Centre des services de la sécurité sociale.

Une pratiquante de Falun Gong a été illégalement condamnée à la prison en 2002. Après que sa pension a été suspendue pendant plus d’un an, elle s’est rendue à la section des pensions d’entreprise pour régler ses problèmes de pension et a demandé à Gao Chao de lui montrer la feuille de calcul de son dossier de pension, ainsi que les documents officiels pertinents pour justifier la suspension de sa pension. Gao a refusé de le faire et a exigé qu’elle rembourse ce qui lui avait été versé auparavant. Lorsque la pratiquante a demandé les intérêts de sa pension, un autre employé, Zhao Yu, lui a répondu : « Pas d’intérêts. Si vous ne payez pas, nous vous enverrons au département judiciaire. »

Le Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou a retenu la pension que certains pratiquants avaient reçue pendant leur peine injustifiée de détention, mais par la suite, le Centre n’a pas voulu rétablir leurs pensions. Lorsque ces pratiquants ont demandé à maintes reprises le paiement de leur pension, He Fang et d’autres ont demandé des copies de leurs certificats de condamnation et de libération comme condition préalable au rétablissement de leur pension. Cependant, dans la plupart des cas, aucun de ces documents n’a l’autorisation de sortir de prison au moment de la libération des pratiquants, et ces agents de la sécurité sociale en sont parfaitement conscients.

Récemment, lorsque des pratiquants de Falun Gong retraités sont allés parler à He Fang de leurs problèmes de pension, elle les a dirigés vers Gao et Zhao. Les deux agents ont ordonné aux pratiquants de copier un « accord » préparé à l’avance, qui leur demandait d’admettre qu’ils avaient illégalement réclamé leurs pensions et qu’ils étaient prêts à rembourser toutes leurs pensions « obtenues illégalement » avant de demander la réintégration. On leur a dit que leurs pensions ne seraient rétablies que quand ils auraient signé l’« accord ».

Zhao a dit un jour à un pratiquant que les pensions seraient retenues aussi longtemps qu’il le faudrait, à moins qu’il ne fasse ce qu’on lui disait de faire.

Dong Ye et son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong

Dong Ye, la trentaine, est responsable de la section des pensions des institutions publiques du Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou. Elle a participé de manière proactive à la persécution financière des pratiquants de Falun Gong, et est toujours très impolie lorsqu’elle leur parle.

Dong a commencé à exiger des copies des verdicts des tribunaux et des certificats de libération des pratiquants de Falun Gong en novembre 2019. Elle a ensuite forcé les institutions publiques à retenir les pensions des pratiquants de Falun Gong qui avaient été illégalement condamnés à la prison. En cas de retard dans l’exécution de sa demande, elle n’arrêtait pas d’appeler les institutions concernées et de parler de manière coercitive et intimidante jusqu’à ce qu’elles cessent de verser les pensions à leurs employés pratiquants.

Lorsque les pratiquants concernés allaient au Centre des services pour discuter calmement, Dong leur criait : « Vous avez été condamnés, alors n’espérez pas recevoir de pension ici ! » « Vous devez rembourser toutes les pensions qui vous ont été versées auparavant ! » « Nous agissons sur ordre du Bureau de la sécurité publique. Si vous ne remboursez pas vos pensions, nous vous poursuivrons en justice ! »

Vers le 9 juin 2021, Dong a appelé les membres du personnel chargés des retraites dans chaque institution publique de Jinzhou, leur demandant d’aller à la recherche des pratiquants qui avaient été condamnés à la prison et de leur ordonner de restituer la pension qu’ils avaient reçue pendant leur peine de prison. Les sommes demandées allaient de 100 000 à 400 000 yuans. Dong a affirmé que toutes ces sommes étaient dues au Bureau de la sécurité sociale de Jinzhou et devaient être remboursées.

Wu Xiulan, pratiquante de Falun Gong et retraitée d’une institution publique, a fait appel au Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou à de nombreuses reprises au sujet de sa pension retenue, mais sans succès. Ses anciens collègues s’accordent à dire qu’il est extrêmement injuste de ne lui verser aucune pension, attendu qu’elle a déjà 70 ans et qu’elle n’a pas d’autre source de revenus.

Certains pratiquants ont tenté de déposer une plainte contre les pratiques illégales du Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou, mais le tribunal a refusé d’accepter leurs dossiers à moins qu’ils ne puissent fournir une « notification » officielle émise par le Centre selon laquelle ils retenaient leur pension. Or, Dong a refusé de fournir un tel document.

Le fait est que lorsque le Centre de la sécurité sociale de Jinzhou a décidé de retenir les pensions des pratiquants de Falun Gong, le document qu’il a envoyé à diverses institutions n’avait aucune base légale et n’avait même pas le format d’un document officiel, et la décision était illégale.

Zhao Yang et son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong

Zhao Yang, la cinquantaine, est le chef de la section des soins aux personnes âgées dans les institutions publiques, au Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou.

Comme les quelques agents mentionnés ci-dessus, Zhao est aussi activement impliqué dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Une fois, il a organisé une réunion avec le personnel des institutions publiques concernées et les a interrogés sur les raisons pour lesquelles ils n’avaient pas renvoyé les pratiquants de Falun Gong de leur emploi. Il leur a dit d’élaborer un plan avec leur direction pour gérer ces pratiquants.

Il s’est également rendu personnellement dans plusieurs institutions pour vérifier les dossiers des pratiquants de Falun Gong, dans le but de trouver des preuves pour les persécuter. Il a suggéré que ces institutions licencient les pratiquants pour justifier la privation de leurs pensions.

En fait, le Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou n’a aucune autorité administrative sur les questions concernant l’emploi des fonctionnaires, et aucune loi ne stipule qu’un fonctionnaire doit être licencié s’il a été condamné à une peine de prison, surtout lorsque, pour commencer, la peine elle-même est illégale.

Par essence, les prestations de retraite ne sont pas des cadeaux du gouvernement aux individus, mais des actifs privés conservés dans le système de la sécurité sociale, qui verse régulièrement des pensions. Le système de sécurité sociale n’a pas le droit de retenir les prestations de retraite de ceux qui y ont droit.

Wang et d’autres ont abusé de leur autorité en appliquant la suspension des pensions des pratiquants de Falun Gong, et ont agi à l’encontre de la loi sur l’assurance sociale, la loi sur l’emploi, la loi sur la protection des droits et des intérêts des personnes âgées, et sont donc soupçonnés d’avoir commis un délit de manquement au devoir et d’abus d’autorité.

Détails sur les agents du Centre de la sécurité sociale de Jinzhou impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Gong

Centre des ressources humaines et du service de la sécurité sociale de Jinzhou (Centre des services de la sécurité sociale de Jinzhou)

Téléphone du bureau : +86-416-3885365, +86-416-5522477, +86-416-2665810

Fax : +86-416-3885376, +86-416-2665810

Wang Weidong (王伟东), directeur : +86-13704067160

Liu (刘某) : directeur adjoint : +86-416-5055802

Zhao Yang (赵洋), chef du service des soins aux personnes âgées dans les établissements publics : +86-416-5055814, +86-416-2665810

He Fang (何芳), chef du service des pensions d’entreprise : +86-416-5055815

Agents : Gao Chao (高超), Zhao Yu (赵宇)

Dong Ye (董烨), chef de la section des pensions des institutions publiques : +86-416-5055816

Traduit de l’anglais