(Minghui.org) J’ai enfin trouvé la racine de ma paresse et de mes problèmes.

Depuis que je suis jeune, je me suis toujours sentie « agacée ». Bien que j’aie cultivé pendant de nombreuses années et lâché une grande partie de cet attachement, je n’avais toujours pas éliminé le problème complètement. J’en étais désolée.

Aujourd’hui, les gens aspirent à une bonne vie, n’aiment pas les difficultés, aiment les relations et aiment profiter de la vie. Lorsqu’ils rencontrent des difficultés, ils froncent les sourcils, se plaignent et s’en éloignent.

Dans ma cultivation, je veux aussi éviter les épreuves. Chaque fois que je rencontre des tests de xinxing, je deviens impatiente. J’ai réalisé que la paresse et la peur des difficultés m’empêchent de cultiver avec diligence.

Alors que je méditais hier, il m’a semblé entendre beaucoup d’êtres dans mon propre monde crier un seul mot, « agacée » ! Beaucoup d’êtres criaient aussi « Amertume ! Amertume ! » Je n’avais jamais fait l’expérience d’une telle chose auparavant.

Après cela, j’ai su que je n’étais pas au niveau dans lequel je pouvais « Prendre la souffrance comme de la joie » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin).

Avant cela, je n’avais pas réalisé que le fait d’être incapable d’endurer les épreuves est un énorme attachement.

Les difficultés que nous devons endurer au cours de notre cultivation ne peuvent pas être contournées, nous ne pouvons donc pas penser que nous avons la chance de les éviter. Je comprends maintenant que dans la cultivation, nous devons constamment faire un choix entre la bonté ou la méchanceté, le travail ou la paresse, les difficultés ou le plaisir. Être capable d’endurer les difficultés est une forme de comportement altruiste.

Je sais que les attachements humains ne sont pas moi : je dois juste faire des choix. Mon vrai moi est compatissant et bon, travailleur et non paresseux. Mon vrai moi est paisible, il est ni en colère ni troublé. Il est simplement innocent de manière innée.

Une nouvelle pratiquante est venue passer quelques jours chez moi récemment. Sa famille s’opposait à ce qu’elle cultive Dafa, elle était donc réticente à rentrer chez elle. Sa mère l’a menacée en disant : « Si tu ne rentres toujours pas à la maison, je vais te dénoncer à la police. » Je l’ai encouragée à bien faire chez elle et l’ai persuadée de rentrer. Elle a finalement changé d’avis et je l’ai ramenée chez elle.

Il n’y avait pas encore de pandémie dans la région où je séjournais. Mais après que je l’ai déposée dans une autre ville pour qu’elle puisse prendre un train, une épidémie a été annoncée. Après l’avoir déposée ce jour-là, juste au moment où je m’apprêtais à rentrer chez moi, la circulation a été suspendue. Je n’avais pas d’autre choix que de rester chez un parent. En fait, la ville où vit mon parent n’avait pas encore connu d’épidémie, bien qu’elle ne soit qu’à une heure de route de la zone touchée par la pandémie.

La communauté de mon parent n’avait découvert aucune personne atteinte du virus, je n’étais donc pas trop inquiète. Je ne m’attendais pas à recevoir un appel de quelqu’un le troisième matin, disant qu’il s’agissait du bureau de prévention des épidémies. On m’a demandé où j’étais, si j’avais été vaccinée et on m’a dit qu’on voulait me transférer dans le district où j’étais à l’origine. Cela m’a dérangée, j’ai donc mis fin à l’appel et j’ai sorti ma carte téléphonique du téléphone, pensant que ce serait la fin de tout cela.

Mais les choses n’étaient pas aussi simples que je l’avais pensé. Le lendemain matin, les intersections menant au domicile de mon parent étaient bloquées. Des personnes et des voitures les gardaient, se relayant pour que les gens ne puissent pas sortir. Ils ne permettaient qu’aux gens d’entrer et demandaient à chacun d’attendre chez lui pendant qu’ils faisaient du porte-à-porte pour distribuer des tests de dépistage de la COVID-19.

J’ai commencé à sentir que les choses ne tournaient pas rond. Je me suis dit qu’ils faisaient tant d’efforts pour tout cela, qu’ils ne devaient pas se contenter de faire des tests de dépistage. J’ai émis la pensée droite pendant toute la soirée et j’ai regardé à l’intérieur. Je me suis également demandé si j’avais de la peur. Je me suis sentie très calme par la suite et je me suis endormie après avoir émis la pensée droite à minuit.

Le lendemain matin, je me suis réveillée assez tôt, mais ma sœur (une compagne de cultivation) était debout avant moi et émettait la pensée droite. Elle a vu que je venais de me réveiller et m’a dit qu’elle venait de voir un démon qui disait qu’il attendait pour voir une blague. Lorsque ma sœur a demandé : « Quelle blague ? », il a répondu qu’il attendait de me voir en quarantaine après le test de dépistage. Ma sœur a également dit qu’il y avait de nombreux démons dans d’autres dimensions qui m’encerclaient presque complètement.

J’ai demandé à ma sœur si je pouvais aller volontairement faire le test de dépistage de la COVID-19. Elle est allée demander au personnel à l’extérieur et ils ont dit que personne n’était autorisé à sortir, que tout le monde devait attendre à la maison.

J’ai pensé que je devais simplement y faire face. Mais plus tard, j’ai trouvé une sortie et je suis sortie. J’ai vu des gens faire des tests de dépistage dans la rue, alors je suis allée en faire un. Avant cela, je n’avais pas du tout envie de passer le test. Je ne suis pas allée chercher mon permis de conduire parce qu’il fallait d’abord passer un test de dépistage. Quand j’ai fait le test, j’ai trouvé que ce n’était pas grand-chose pour finir : ils ont juste touché mon palais deux fois.

En repensant à cette petite épreuve, j’avais quelques lacunes et attachements dont les démons s’étaient emparés. Je ne voulais pas subir le test de dépistage ou être vaccinée. Je venais d’une région où il y avait une épidémie, donc ils avaient peur de moi. J’ai également réalisé que, lorsqu’ils m’appelaient, je cherchais à leur échapper et que j’étais même un peu arrogante.

Cet incident m’a fait voir le danger des téléphones portables plus clairement. Ils avaient repéré ma position grâce à mon téléphone portable. J’avais lu des articles sur Minghui.org concernant la sécurité des téléphones portables, mais je ne les avais pas vraiment pris à cœur. Les téléphones portables sont pratiques, mais ils sont aussi dangereux, nous devons donc être prudents lorsque nous les utilisons.

Mon téléphone portable est aussi une grande tentation pour moi, car il y a tellement d’informations auxquelles je peux accéder. Si je ne fais pas attention, j’y perds beaucoup de temps et je retarde l’avancement de ma cultivation. J’ai décidé de laisser tomber mon téléphone portable. Je me contente maintenant de me calmer pour étudier le Fa, pratiquer les exercices et émettre la pensée droite. J’ai retrouvé le sentiment perdu depuis longtemps de cultiver comme si je venais juste de commencer.

Bien que cet incident soit insignifiant, il m’a causé des problèmes. Il m’a fait réaliser qu’il est temps pour moi d’avancer réellement dans ma cultivation. Je sens que je m’élève chaque jour à présent, mais je suis encore loin des exigences du Fa.

Hier soir, ma plus jeune sœur m’a parlé de l’héritage du karma de nos ancêtres. Elle m’a dit qu’elle avait mauvais caractère, alors qu’elle émettrait la pensée droite pour l’éliminer. J’ai acquiescé. Le lendemain matin, à mon réveil, je lui ai dit : « En fait, avoir un mauvais caractère, c’est aussi montrer que l’on a peur d’affronter les difficultés. Regarde le premier poème de Hong Yin, qui est :

« Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de Bouddha,

Prendre la souffrance comme de la joie.

La peine physique ne compte pas comme souffrance,

Cultiver le cœur est le plus difficile à supporter.

Chaque obstacle doit être franchi,

Il y a des démons partout.

Cent épreuves tombent en même temps,

Voyons comment il peut vivre.

Capable d’endurer les souffrances dans ce monde,

Sortir de ce monde, être un Bouddha. »

(« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Lorsque quelqu’un déclenchait mes émotions, je me sentais mal à l’aise et je ne voulais pas subir ce type d’épreuve, alors je ripostais.

Lorsque j’ai été persécutée pour ma croyance, j’ai mémorisé et récité ce poème dans mon cœur d’innombrables fois. Chaque fois que je sentais que la cultivation était difficile, je me demandais si j’étais capable de « Prendre la souffrance comme de la joie » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin).

Pendant tant d’années, je me suis laissé aller à la fois à « être agacée » et à être « paresseuse ». J’ai finalement trouvé leurs racines, à savoir la peur d’endurer des difficultés.

Notre corps contient beaucoup de substances négatives. Ces substances nous rendent paresseux, énervés et réticents à bouger ou à faire ce que nous sommes censés faire. Elles nous empêchent d’accomplir ce que nous sommes censés accomplir et nous font prendre du retard dans l’étude du Fa et les exercices, la clarification de la vérité et l’émission de la pensée droite. Elles peuvent également nous faire perdre du temps et nous créer de grands obstacles dans notre cultivation.

En ce qui concerne la matière négative fine et collante dans nos champs dimensionnels, le processus consistant à se débarrasser des mauvaises substances est un processus de cultivation. Cela exige de nous d’être inébranlables et très déterminés.

Dans le passé, je me sentais souvent fatiguée, mais je ne savais pas pourquoi. Bien que j’ai cultivé pendant plus de vingt ans, je n’ai pas vu beaucoup d’amélioration. J’ai finalement découvert que c’est le résultat d’une sorte de matière négative qui est une combinaison de plusieurs attachements, comme la paresse, l’agacement, l’incapacité à endurer les difficultés et le désir de profiter de la vie.

Cette substance est comme l’asphalte, noire et collante, et est le résultat du karma que nous avons accumulé au cours de nos nombreuses vies. Je ne l’avais jamais atteinte auparavant, mais maintenant j’ai découvert qu’il y a ce type d’attachement et de karma en moi.

Ce qui précède est ma propre compréhension. Si vous souhaitez l’améliorer, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Traduit de l’anglais