(Minghui.org) Je travaille en tant qu’auditrice depuis plus de dix ans. Lorsque j’ai commencé, mon travail était approximatif et superficiel. Je préparais toujours les documents à la dernière minute et je trouvais toutes sortes d’excuses si je ne pouvais pas respecter les délais. J’étais jalouse et je regardais mes collègues de haut. Je pensais que j’étais plus capable qu’eux. Je voulais un poste plus élevé, mais je n’y arrivais pas.

J’ai aiguisé mes compétences professionnelles en travaillant dur afin d’obtenir une promotion et j’ai finalement reçu des éloges de mes dirigeants et de mes collègues plusieurs années plus tard. Cependant, je sentais que quelque chose n’allait pas, mais je n’arrivais pas à savoir ce que c’était.

Je savais que le Fa a des exigences pour les pratiquants de Falun Dafa. Je me suis mesurée aux principes du Fa et j’ai essayé de me défaire de mes attachements, tels que la jalousie, la recherche de la célébrité et l’étalage de soi. Cependant, il semblait que j’avais tellement d’attachements que je ne pourrais jamais me débarrasser de tous.

Un jour, je me suis tout à coup éveillée à ce que le Maître a dit :

« Du point de vue des gens ordinaires, cet homme était un idiot. Il y avait des gens qui savaient que c’était un pratiquant de gong, ils lui ont demandé : “Toi, comme pratiquant de gong, tu ne veux rien, mais qu’est-ce que tu veux alors ?” Il a répondu : “Je veux ce que les autres ne veulent pas.” (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai soudain compris que le vrai sens de ma vie est d’aider le Maître à rectifier le Fa. Je n’aurais pas dû travailler dur pour la gloire ou le gain. Je dois valider le caractère merveilleux de Dafa et éliminer toutes les mauvaises compréhensions que les gens peuvent avoir.

Dès lors, j’ai essayé de respecter les principes du Fa. J’ai pris l’initiative de bien faire mon travail, et je n’ai plus pensé au gain et à la perte. En agissant ainsi, il m’a semblé que ma charge de travail n’était plus aussi lourde qu’avant et que mon emploi du temps devenait beaucoup plus gérable.

Une fois, on nous a demandé de faire des heures supplémentaires sur un projet, mais avec seulement la moitié du salaire normal. J’ai pensé : « N’est-ce pas pour tester mon xinxing ? » Bien que de nombreux collègues s’en soient plaints, je suis restée calme et j’ai bien fait mon travail.

Sur le chemin du retour, j’ai mieux compris le principe du Fa « pas de gain sans perte » et nous recevrions le meilleur si nous pouvions éliminer les attachements dans ce monde humain.

À partir de ce moment-là, j’ai pu prendre le gain personnel avec légèreté. J’ai compris qu’en tant que pratiquante, tout ce que je fais est pour valider le Fa et permettre aux gens de témoigner de la grandeur de Dafa. C’est comme le disait le Maître : « La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Abandonner la sentimentalité envers mon fils

Depuis le début de ma grossesse, j’ai su que mon enfant est venu pour obtenir le Fa. Il écoutait les conférences du Maître et pratiquait les exercices avec mes parents quand il était jeune. Lorsqu’il était à la maternelle, il a dit à ses camarades de classe et à ses enseignants que le Falun Dafa est bon, même si son professeur lui a dit de ne pas le dire.

Lorsque mon fils était à l’école primaire, il n’avait pas de bons résultats scolaires. J’ai essayé de lui faire améliorer ses notes grâce à des tuteurs privés, mais sans grand succès. Ma mère ajoutait de l’huile sur le feu et disait toujours : « Il n’ira pas dans une bonne université s’il ne réussit pas à l’école. Et il ne trouvera pas un bon emploi à l’avenir. »

Je pensais que mon fils devait étudier dur et avoir de bonnes notes, alors je l’ai grondé. Je savais que je ne me comportais pas comme une pratiquante en lui criant dessus, mais je n’ai pas trouvé de meilleur moyen pour résoudre le problème. À la fin, mon fils est devenu rancunier et a fait encore pire à l’école. Il était encore plus rebelle lorsqu’il a été à l’école secondaire. Je ne savais pas quoi faire.

Finalement, la note d’examen de mon fils s’est retrouvée tout en bas du classement. Quand j’ai vu sa note, j’étais tellement en colère. Je me répétais de me calmer, mais son attitude m’irritait vraiment. Je me suis forcée à me calmer, en me disant que j’étais une pratiquante, que rien n’est une coïncidence, et que c’était parce que j’avais des attachements qui devaient être éliminés.

J’ai fini par me calmer et par regarder à l’intérieur. J’ai réalisé que pendant de nombreuses années, j’étais envieuse lorsque mes amis montraient à quel point leurs enfants étaient doués et dans quelles écoles prestigieuses ils étaient entrés. C’est pourquoi j’ai toujours voulu que mon fils soit admis dans les meilleures écoles.

En outre, mon égoïsme et mon attachement à l’esprit de parade ont fait surface. Je savais que j’étais dans l’erreur lorsque je ne regardais pas à l’intérieur face aux problèmes.

En pensant à cela, je lui ai dit : « Je ne vais pas te gronder aujourd’hui. Examinons cette question ensemble du point de vue du Fa. Depuis que tu as commencé l’école secondaire, as-tu étudié le Fa ou pratiqué les exercices ? En tant que pratiquant, tu dois étudier diligemment, car le Maître nous demande d’être des gens bien dans tous les domaines. Je m’excuse parce que je n’aurais pas dû te pousser si fort dans ma poursuite de la notoriété. »

Il m’a dit qu’il se sentait déprimé quand il voyait que la compétitivité et la jalousie étaient partout dans l’école. Il a également admis qu’il n’étudiait pas le Fa et ne pratiquait pas les exercices, et qu’il ne respectait pas les principes du Fa. Je lui ai dit que nous étudierions le Fa ensemble quotidiennement et que nous communiquerions ouvertement afin de pouvoir nous rectifier dans le Fa.

J’ai commencé à regarder à l’intérieur et j’ai découvert que c’était la sentimentalité qui me poussait à m’inquiéter des notes de mon fils. En tant que mère, ma vraie responsabilité est de l’aider à marcher sur le chemin de la cultivation. Le Maître nous a dit clairement que nous avons chacun notre chemin dans la vie. Je ne considérais pas mon fils comme un pratiquant et je voulais changer son destin. J’avais peur qu’il rencontre des tribulations s’il ne trouvait pas un bon emploi à l’avenir. En fait, tous les pratiquants doivent traverser des épreuves, y compris mon fils. Il doit vivre sa vie par lui-même. Il doit rembourser son karma et personne ne peut changer son destin.

Clarifier la vérité à mon mari

La persécution écrasante du Parti communiste chinois (PCC) était trop dure pour mon mari. J’ai voulu lui clarifier la vérité et l’aider à démissionner du PCC, mais il refusait de parler du Falun Dafa à la maison.

Lorsque la pandémie a éclaté à Wuhan, il m’en a immédiatement parlé. J’ai contourné le Grand Pare-feu de Chine, j’ai accédé à des informations étrangères sur Internet et je lui ai lu quelques articles étrangers.

J’ai demandé pourquoi, si le virus était transmis par l’air, certaines personnes proches du patient ne l’attrapaient pas alors que d’autres, plus éloignées, l’attrapaient. « C’est parce que ces personnes ont un système immunitaire fort », a-t-il répondu.

« Alors cela signifie que la compréhension scientifique moderne du virus est incomplète », ai-je répondu. Il était d’accord, alors j’ai continué : « De nombreuses particules invisibles de matière existent dans l’air, même si nous ne pouvons pas les voir à l’œil nu. »

J’ai poursuivi en disant que, puisque ce virus était si puissant, il devait arriver de manière ciblée, car le bien est récompensé et le mal sera puni. Il a de nouveau acquiescé : « Tu sais que je suis une pratiquante. Suis-je comme ce qui est décrit dans la propagande d’État ? »

Il a répondu : « Bien sûr que non. Qui croit les nouvelles du PCC !? »

Je lui ai demandé s’il voulait démissionner du PCC et s’en éloigner. « Bien ! Je vais démissionner », a-t-il répondu.

Après cela, il m’a été plus facile de lui parler du Falun Dafa. J’ai toujours discuté avec lui du travail et de la vie sous l’angle des principes du Fa, et son attitude a progressivement changé. Une fois, je l’ai entendu dire à son collègue qu’il ne voulait pas se battre pour le profit et la célébrité, car c’était à lui si c’était censé l’être.

J’ai réalisé que nous devions continuer à parler de Dafa aux gens qui nous entourent, même après qu’ils ont démissionné du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Les forces anciennes dans d’autres dimensions existent toujours, nous devrions donc continuer à renforcer leurs bons côtés et les influencer de manière positive. Les gens ont tous la nature de Bouddha, et cela peut également constituer une bonne base pour qu’ils obtiennent le Fa dans le futur.

L’un de mes proches a cru aux mensonges et à la propagande du PCC sur Dafa depuis le début de la persécution. Il avait davantage peur lorsqu’il voyait les pratiquants être persécutés encore et encore, craignant pour lui-même. Après tant d’années, il a refusé d’écouter la vérité sur Dafa. Je pensais, du fond de mon cœur, qu’il était incorrigible.

Lorsque j’ai lu les enseignements du Maître sur l’interférence démoniaque de son propre esprit, il m’est apparu que les forces anciennes avaient exploité les failles des conceptions des disciples de Dafa. Comment pourrait-il accepter la vérité si je ne pensais pas qu’il m’écouterait ? N’avais-je pas renforcé les forces anciennes dans d’autres dimensions ? C’est peut-être pour cela qu’il a refusé de m’écouter.

Après avoir reconnu mes conceptions, j’ai émis la pensée droite pour les éliminer complètement de ma dimension. J’ai décidé de dénouer le nœud dans son cœur et de lui clarifier à nouveau la vérité. Je me suis rendue chez lui et l’ai salué. Il était surpris et intrigué par ma visite. J’ai dit : « En tant que jeune génération, j’aurais dû te rendre visite plus souvent. » Il ne m’a pas mis à la porte cette fois-ci et a bavardé joyeusement avec moi pendant quelques heures.

En rentrant chez moi, je me suis dit que je ne devrais plus juger personne à l’avenir. Pendant de nombreuses années, j’ai pensé que les autres avaient des problèmes s’ils refusaient de m’écouter. Mais la plupart du temps, ils changeaient d’attitude dès que je me rectifiais. Je devrais toujours briser mes conceptions humaines afin de pouvoir sauver plus de gens.

[Note de la rédaction : Le point de vue exprimé dans cet article représente la compréhension actuelle de son auteur et sert à être partagé parmi les pratiquants afin que nous puissions : « Comparer l’étude, comparer la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)]

Traduit de l’anglais