(Minghui.org) Le 26 avril 2023 en soirée, Génocide médical, un documentaire sur les prélèvements forcés d’organes en Chine, a été projeté sur écran, à l’université du Delaware. Parrainée par le Club Rotary de l’université, l’activité s’est déroulée conjointement avec le Club Rotary de l’action communautaire contre le trafic des êtres humains et le Club satellite pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes.

Dans le théâtre du Trabant Student Center, le public a pris connaissance de l’explosion du nombre de transplantations d’organes et de la mystérieuse chaîne d’approvisionnement en Chine. Des preuves de plus en plus nombreuses ont montré que ce phénomène est lié aux violations des droits de l’homme et au génocide perpétré dans ce pays. De nombreuses personnes ont été stupéfaites d’apprendre cela et ont condamné le Parti communiste chinois (PCC). Elles ont déclaré qu’elles partageraient l’information.

Débat après la projection du documentaire Génocide médical

Après la projection, Rick Jensen, animateur à la radio WDEL, a animé un forum. Les intervenants étaient Chen Zhiyu, de l’Association taïwanaise pour les soins internationaux des transplantations d’organes (TAICOT), Jessica Russo, de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH, « Médecins contre les prélèvements forcés d’organes » en français), William Huang, qui a été emprisonné en Chine pendant cinq ans pour sa pratique du Falun Gong, et Alex Luchansky, un autre pratiquant de Falun Gong.

Mme Russo a parlé de l’histoire et de la situation actuelle des prélèvements forcés d’organes perpétrés par le PCC, qui visent les pratiquants de Falun Gong. Lorsque le régime a commencé à réprimer le Falun Gong en juillet 1999, il y avait environ 100 millions de pratiquants. Ils ont fait l’objet de discriminations et de cruels traitements. Nombre d’entre eux ont été détenus, emprisonnés et torturés, certains ont été victimes des prélèvements forcés d’organes. Plusieurs pays ont adopté des lois visant à interdire le tourisme de transplantation d’organes en Chine, notamment Israël, l’Espagne, l’Italie, Taïwan, la Norvège, la Belgique et le Canada. La Chambre des représentants des États-Unis a également adopté la loi H.R.1154, intitulée « Stop Forced Organ Harvesting Act of 2023 » (Loi sur l’arrêt des prélèvements forcés d’organes), le 27 mars 2023.

Des étudiants : L’importance des faits

Plusieurs étudiants ont parlé de ce qu’ils ont retiré du documentaire : Monica Elavarthi (à gauche), Chandana Elavarthi (au milieu) et Emily Lewie (à droite).

Chandana Elavarthi, du Club Rotary, est étudiante de premier cycle en diagnostic médical. Elle a trouvé l’activité très importante. « Je pense que l’une des choses les plus choquantes est que l’on nous enseigne toujours l’éthique médicale et le fait d’être conscient de la manière dont nous traitons les patients. Il était donc effrayant de voir un grand nombre de ces médecins qui pratiquent sciemment ces actes, comme le meurtre, en Chine », a-t-elle déclaré. Elle espère que les États-Unis adopteront des lois pour mettre fin à de telles tragédies.

Un autre membre du Club Rotary, Monica Elavarthi, suit le programme MBA. « J’ai été très surprise de voir le nombre de transplantations d’organes forcées », a-t-elle remarqué. « Je suis heureuse que nous ayons pu organiser cette activité. J’espère que nous pourrons en organiser d’autres à l’avenir pour sensibiliser les gens à ce crime vraiment trop horrible. »

Emily Lewie, diplômée en anglais et en linguistique, a aussi été consternée par le documentaire. « Je n’avais aucune idée que quelque chose de cette ampleur puisse se produire quelque part dans le monde. J’ai été choquée d’apprendre que ce genre de choses se produit. C’est tout simplement horrible », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle écrirait des articles pour informer davantage de personnes sur la situation en Chine.

L’étudiant Davern Whitehurst a déclaré que l’activité a été très instructive.

Davern Whitehurst, étudiant en deuxième année en architecture paysagère, a dit que l’activité était très instructive. « Je pense qu’on devrait l’enseigner davantage, en classe par exemple », a-t-il expliqué. « En fait, je veux en parler dans mon prochain devoir [d’école]. »

Plusieurs étudiants chinois ont aussi regardé le documentaire et sont restés pour le forum. Une étudiante a déclaré qu’elle avait entendu parler de la persécution en Chine. Elle a signé une pétition appelant à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong.

Une ancienne candidate à la Chambre des représentants de l’État : Arrêtez la brutalité !

Lynn Mey est une ancienne candidate à la Chambre des représentants du Delaware.

Lynn Mey, ancienne candidate à la Chambre des représentants du Delaware et femme d’affaires, se rendait souvent en Chine pour des voyages d’affaires. Selon elle, il est difficile d’imaginer que le PCC ait dissimulé un crime d’une telle ampleur pendant tout ce temps.

Lorsqu’elle a appris qu’un projet de loi visant à empêcher l’assurance médicale de rembourser de telles procédures (SB1040) avait été adopté par le Sénat du Texas et qu’un projet de loi similaire (HB2045) avait été présenté à la Chambre des représentants, M me Mey a déclaré que d’autres États pourraient faire de même. « Je pense que cela ouvre la voie à d’autres États, et au pays tout entier, pour apporter un soutien humanitaire et mettre fin à cette atrocité », a-t-elle ajouté.

Un anesthésiste : Un crime qui dépasse l’imagination

L’anesthésiste Lawrence Simons

Lawrence Simons, anesthésiste dans le sud du New Jersey, estime que la situation en Chine est terrible. « En tant qu’anesthésiste, je sais qu’un grand nombre de ces dons d’organes se font avec peu ou pas d’anesthésie, et les horreurs sont tout simplement inimaginables », a-t-il déclaré. « Tout d’abord, cela ne devrait pas être forcé. Ensuite, une anesthésie minimale ou inexistante est une torture inimaginable. »

Il a fait remarquer que de nombreux hôpitaux américains formaient des chirurgiens chinois à la transplantation d’organes et a ajouté : « Cela va à l’encontre du serment d’Hippocrate. Il faut mettre un terme à ces pratiques. »

Un propriétaire d’entreprise : Le PCC est une menace majeure pour le monde

Zachary Bagdon, chef d’entreprise

Zachary Bagdon, chef d’entreprise, a été surpris par le crime que constituent les prélèvements forcés d’organes. « Je n’avais pas réalisé l’ampleur du problème », a-t-il déclaré. « Je n’avais pas non plus conscience de la gravité de la situation et de l’imbrication des entreprises américaines et européennes dans ce commerce. »

Il était désolé d’apprendre que William Huang, doctorant à l’université de Tsinghua, a été renvoyé de l’école pour sa croyance dans le Falun Gong et qu’il a été emprisonné pendant cinq ans. Huang a aussi été torturé et contraint de travailler seize heures par jour sans salaire pendant son incarcération. M. Bagdon a dit que de nombreux Américains n’étaient pas au courant de ces faits. Il a l’intention d’inviter Huang à partager son expérience dans les écoles locales. Il pense que le PCC est une menace majeure pour le monde. « Il est très inquiétant d’apprendre que de nombreuses entreprises américaines et européennes sont directement impliquées dans cette affaire », a-t-il déclaré.

Un animateur radio : Il faut agir davantage

Rick Jensen, animateur radio primé, à WDEL

Rick Jensen, animateur d’une émission de radio, a dit qu’il avait prêté attention à la persécution du Falun Gong. Il a déclaré que, parce que le PCC ne s’intéresse qu’à l’argent, le régime a détenu des personnes innocentes et les tue pour vendre leurs organes afin d’en tirer des bénéfices lucratifs.

M. Jensen espère que davantage d’élus soutiendront la législation visant à mettre fin à un tel crime. Un exemple en est le projet de loi qui a été présenté au Sénat américain (S.761, un projet de loi qui reflète H.R.1154) pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes.

Traduit de l’anglais